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23.11.2020

Projection - Black Hole - Festival Jean Rouch

Black Hole, why I have never been a rose, le film d'Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes est au festival Jean Rouch, cette année entièrement en ligne. Le film est accessible gratuitement ici à partir du 19 novembre jusqu'à la fin du festival, en s'inscrivant via la plateforme au lien suivant :

https://online.comitedufilmethnographique.com/

Ensuite, le film est ici :

https://online.comitedufilmethnographique.com/film/black-hole-why-i-have-never-been-a-rose/

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Black Hole, why I have never been a rose, le film d'Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes est au festival Jean Rouch, cette année entièrement en ligne. Le film est accessible gratuitement ici à partir du 19 novembre jusqu'à la fin du festival, en s'inscrivant via la plateforme au lien suivant :

https://online.comitedufilmethnographique.com/

Ensuite, le film est ici :

https://online.comitedufilmethnographique.com/film/black-hole-why-i-have-never-been-a-rose/

DEBAT en ligne avec les réalisateurs le 21 novembre à 14H sur la plateforme.

 

BLACK HOLE, Why I have never been a Rose.

A Calcutta, des patients explorent leurs vies antérieures dans le cabinet d'une hypnotiseuse et se retrouvent propulsés dans les plis les plus reculés du passé. Pendant ce temps, un groupe de chasseurs de fantômes mène son enquête dans les lieux abandonnés de l'histoire coloniale et tentent de communiquer, via leurs appareils radio, avec des âmes errantes. Black Hole oscille entre le dispositif médiumnique et le piège à fantômes, traquant les étranges chemins de la réincarnation, jusqu'au court-circuit.

Documentaire expérimental par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes
France · 2019 · DCP · Couleur · 69' · o.v. Anglais/Hindi/Bengali

black_hole.png

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17.11.2020

Soutenance de thèse de Nicolas Sauret

De la revue au collectif : la conversation comme dispositif d’éditorialisation des communautés savantes en lettres et sciences humaines

Thèse en co-tutelle (Université de Montréal et Université Paris Nanterre),
présentée et soutenue publiquement par Nicolas Sauret
le vendredi 20 novembre 2020 à 14h
en visioconférence (youtu.be/_fpQO1RprR8)

Plus d'information

 

De la revue au collectif : la conversation comme dispositif d’éditorialisation des communautés savantes en lettres et sciences humaines

Thèse en co-tutelle (Université de Montréal et Université Paris Nanterre),
présentée et soutenue publiquement par Nicolas Sauret
le vendredi 20 novembre 2020 à 14h
en visioconférence (youtu.be/_fpQO1RprR8)

Composition du jury :

  • Manuel Zacklad (co-directeur de thèse), PRCM au CNAM, Paris
  • Marcello Vitali-Rosati (co-directeur de thèse), professeur agrégé à l’Université de Montréal
  • Michael E. Sinatra (président du jury), professeur associé à l’Université de Montréal
  • Joëlle Le Marec (rapporteure), professeure des universités à l’Université Paris Sorbonne
  • Serge Bouchardon (rapporteur), professeur des universités à l’Université de Technologie de Compiègne
  • Marta Severo (membre), professeure des universités à l’Université Paris Nanterre

La soutenance sera diffusée en direct sur youtu.be/_fpQO1RprR8.

Le manuscrit déposé est accessible sur these.nicolassauret.net.

Résumé :

Si l’on s’accorde à dire que les outils numériques ont modifié en profondeur nos pratiques d’écriture et de lecture, l’influence que ces nouvelles pratiques exercent sur les contenus d’une part, et sur la structuration de notre pensée d’autre part, reste encore à déterminer.

C’est dans ce champ d’investigation que s’inscrit cette thèse, qui questionne la production des connaissances à l’époque numérique : le savoir scientifique aurait-il changé en même temps que ses modalités de production et de diffusion ? Je traiterai ce sujet à travers le prisme de la revue savante en lettres et sciences humaines, dont le modèle épistémologique, encore attaché au support papier, se voit profondément questionné par le numérique dans sa dimension technique aussi bien que culturelle. Je fais l’hypothèse que les modalités d’écriture en environnement numérique sont une opportunité pour renouer avec les idéaux de conversation scientifique qui présidaient l’invention des revues au 17eme siècle. La thèse propose une réflexion en trois temps, articulée autour de trois conceptions de la revue : la revue comme format, comme espace et, tel que je le propose et le conceptualise, comme collectif.

La revue comme format, d’abord, émerge directement de la forme épistolaire au 17eme, favorisant alors la conversation au sein d’une communauté savante dispersée. Mais les limites conceptuelles du format nous invite à considérer la revue davantage comme un media. Pour penser alors sa remédiation, je montrerai que cette conversation trouve son incarnation contemporaine dans le concept d’éditorialisation. La revue comme espace, ensuite, où s’incarnait jusque-là l’autorité scientifique, fait émerger de nouvelles possibilités conversationnelles, en raison des glissements de la fonction éditoriale des revues et de leurs éditeurs dans l’espace numérique. Enfin, la revue comme collectif émerge d’une écriture processuelle, en mouvement, propre à l’environnement numérique. Un des enjeux de cette thèse réside dans la mise en évidence des dynamiques collectives d’appropriation et de légitimation. En ce sens, la finalité de la revue est peut-être moins la production de documents que l’éditorialisation d’une conversation faisant advenir le collectif.

Au plan méthodologique, cette thèse a la particularité de s’appuyer sur une recherche-action ancrée dans une série de cas d’étude et d’expérimentations éditoriales que j’ai pu mener en tant que chercheur d’une part, et éditeur-praticien d’autre part. La présentation des résultats de cette recherche-action, ainsi que leur analyse critique, fournissent la matière des concepts travaillés dans la thèse.

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13.11.2020

Accès virtuel à l'inaccessible : Le site de Saint-Syméon

Projet Lauréat

Le projet Accès virtuel à l'inaccessible : Le site de Saint-Syméon (Virtual Access to the Unreachable: The Saint-Symeon Site) sous la responsabilité scientifique de Micheline Kurdy, archéologue, chercheuse postdoctorante au labex depuis 2018, et porté par le labex Les passés dans le présent, a été retenu dans le cadre de l'appel à projets lancé en 2019 par la Fondation ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit), avec un financement sur deux ans.

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Projet Lauréat

Le projet Accès virtuel à l'inaccessible : Le site de Saint-Syméon (Virtual Access to the Unreachable: The Saint-Symeon Site) sous la responsabilité scientifique de Micheline Kurdy, archéologue, chercheuse postdoctorante au labex depuis 2018, et porté par le labex Les passés dans le présent, a été retenu dans le cadre de l'appel à projets lancé en 2019 par la Fondation ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit), avec un financement sur deux ans.

Ce projet a été conçu et sera développé en partenariat avec le laboratoire ArScAn (UMR 7041), la MSH Mondes, l'institut français du Proche-Orient, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le Laboratoire « Orient et Méditerranée »  UMR 8176, la TGIR HumaNum, le ministère de la Culture, l'Université de Lausanne (Collart-Palmyra project team), The Islamic Art Department of the Pergamonmuseum, Berlin, projet « Syrian Heritage Archive Project » et la médiathèque de la Cité de l'architecture, Paris. 

Il vise à réaliser un conservatoire numérique du site de Saint-Syméon (Qal'at Sem'an, Syrie). Site emblématique du Massif Calcaire en Syrie du Nord, le sanctuaire de Saint-Syméon se situe au nord ouest d'Alep. C'est un haut-lieu de pèlerinage d'une grande importance locale, nationale et internationale. Construit au Ve siècle, il a traversé plusieurs phases de modifications, destructions et réhabilitations avec un état de conservation spectaculaire jusqu'à la guerre actuelle qui ravage la Syrie depuis 2011. Classés au Patrimoine Mondial par l'Unesco en 2011, les villages du Massif Calcaire que nous appelions autrefois « les villes mortes » ont subi avec la guerre des dégâts importants. Avec un danger toujours présent dans cette zone politiquement disputée, un travail d'urgence s'impose afin de préserver la connaissance de ce conservatoire archéologique exceptionnel dans l'histoire de l'architecture paléochrétienne en Orient. Le site a attiré des voyageurs, des historiens et des archéologues dès le XVIIe siècle jusqu'à nos jours. Cela a constitué un fonds d'archives (photos, relevés, carnets, textes et données 3D) actuellement dispersé dans plusieurs instituts, qui permettra de retracer toute l'histoire de ce site. Le relevé tridimensionnel du site réalisé avant 2011 par la mission archéologique française constitue le seul témoignage des conditions d'avant-guerre et d'avant-destruction. Elle constitue une base inestimable pour la préservation du site et de sa mémoire.

En couronnant la démarche de Micheline Kurdy, ce succès montre une nouvelle fois que la politique d'appui du labex aux jeunes chercheuses et chercheurs porte ses fruits.

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31.08.2020

Recrutement - Post-doctorant.e - Projet CARDO

Le projet CARDO (Carnets de fouilles. La documentation archéologique immergée (1898-1986) à partir de deux cas d’étude, entre Gaule et Italie préromaine) se propose d’étudier et de valoriser une série d’archives archéologiques inédites du XXe siècle. À partir de l’inventaire, du référencement, et de la numérisation de ces archives, l'objectif est d’engager une réflexion proprement épistémologique qui débouchera sur une publication collective et la mise en ligne des documents.

Date limite de candidature : 2 novembre 2020

Fiche de poste et modalités de candidature dans l'article

Recrutement d’un post-doctorant 2020-2021

 

Le laboratoire d’excellence (labex) Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire et l’Université Paris Lumières proposent un contrat post-doctoral en sciences humaines.

Présentation générale

Labex Les passés dans le présent

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité. Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.
Pour plus d’informations : www.passes-present.eu

La ComUE Université Paris Lumières

La communauté d’universités et établissements (ComUE) Université Paris Lumières (UPL) est créée en 2014 ; elle se compose de 2 membres fondateurs – l’ Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Université Paris Nanterre – et du CNRS. L’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés - INSHEA, l’Ecole Nationale Supérieur Louis-Lumière, l’ont rejointe par statut - décret 2014-1677 du 29 décembre 2014. Les membres associés, forts de leur richesse et de leur identité, sont progressivement venus renforcer cet ensemble par conventions de partenariat : les Archives nationales, le Musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, le Musée national de l’Histoire de l’Immigration – Aquarium Tropical, le Musée du Quai Branly- Jacques Chirac, l’Institut national de l’Audiovisuel, le Centre d’Études, de Documentation et d’Information d’Action Sociale, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, la Maison des cultures du monde, le Pôle Sup’93,l’Académie Fratellini, l’ETSUP – école de travail social – et le Musée national d’archéologie de Saint Germain-en-Laye. Le Collège international de philosophie, et son rayonnement national et international, est devenu une composante de la ComUE UPL en 2017. La ComUE, accompagnée de nombreux partenaires, fonctionne en confédération grâce à une coordination fondée sur la recherche du consensus. Elle est caractérisée par le décloisonnement disciplinaire, la pluridisciplinarité et l’innovation. De par sa composition, la ComUE aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, ce qui en fait sa particularité en France. Au sein de la ComUE, plus d’une soixantaine d’unités de recherche de Paris Nanterre et Paris 8 met en oeuvre ces principes et cette démarche, dont 15 UMR avec le CNRS. Inscrite à la fois sur le territoire d’Ile-de-France, tout comme à l’international avec plusieurs projets scientifiques, la ComUE UPL porte aussi : une formation expérimentale et pluridisciplinaire le Nouveau Collège des Études Politiques (NCEP) depuis 2016 ; une École Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC, un Nouveaux Cursus à l’Université (NCU) So Skilled !, le labex Les passés dans le présent, et l’IDEFI CréaTIC. Elle oeuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc.). La ComUE porte un réel intérêt aux Humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique de La Science ouverte.
Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Profil du poste

Le/la candidat.e devra témoigner d’une réelle expérience et d'un intérêt reconnu dans les domaines suivants : les archives de fouilles (gestion documentaire et questionnements épistémologiques) ; l'archéologie de terrain (particulièrement en France et en Italie ; une connaissance des équipes et des acteurs institutionnels est souhaitable) ; la pratique des outils numériques d'archivage (dans l'environnement de la TGIR-Huma-Num). En raison du périmètre du projet, les langues de travail seront essentiellement le français et l'italien.

Prérequis

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 31 décembre 2015 et la date de la prise de poste (1er janvier 2021).

Le projet CARDO

Le projet CARDO (Carnets de fouilles. La documentation archéologique immergée (1898-1986) à partir de deux cas d’étude, entre Gaule et Italie préromaine) est inscrit depuis 2020 dans le programme scientifique du labex Les passés dans le présent. Il se propose d’étudier et de valoriser une série d’archives archéologiques inédites du XXe siècle au travers de deux fenêtres d’étude, et à deux échelles différentes : en Gaule, le « grand site » d’Alésia et une constellation de sites mineurs de l’Auxois (axe 1) ; en Italie du Sud, le « grand site » daunien d’Arpi (dans les Pouilles) (axe 2) et les sites fortifiés de l’hinterland lucanien, en Basilicate actuelle (axe 3). Faire varier la focale et envisager en parallèle des sites éloignés géographiquement, mais présentant des caractéristiques comparables et explorés au même moment, permet de mieux remettre en perspective, à l’échelle européenne, l’évolution des pratiques de documentation. L’objectif est, à partir de l’inventaire, du référencement, et de la numérisation de ces archives, d’engager une réflexion proprement épistémologique (axe 4), qui débouchera sur une publication collective et la mise en ligne des documents.

Missions

La/le post-doctorant.e s’impliquera activement dans les quatre axes du projet pour en assurer le suivi opératif, et sera donc amené.e à effectuer des missions de moyenne durée, en région et en Italie, pour procéder à l’inventaire, au référencement, à la numérisation et à la mise en ligne d’archives de fouilles inédites (carnets de fouille et autres notes écrites, correspondances, rapports d’étape, photographies, plans, stratigraphies et autres documents graphiques), concernant les sites antiques d’Alésia, d’Arpi et de Lucanie interne. Ces opérations seront coordonnées par le comité du projet CARDO sous la supervision d'O. de Cazanove, membre du laboratoire ArScAn, avec la collaboration de V. Barrière (axe 1), de Cl. Pouzadoux (axe 2), de V. Capozzoli (axe 3). La.le post-doctorant.e participera aussi à la conception et à la coordination d'un volume collectif. Ce volume présentera les fonds documentaires concernés, tout en proposant une série d’essais transversaux qui remettront en perspective l'évolution des pratiques d'archivage archéologique et en éclaireront le sens (axe 4).

Lieu, durée et conditions salariales

Le projet se déroulera sur le campus de l’Université Paris Nanterre et le/la postdoctorant.e sera accueilli.e au laboratoire ArScAn (UMR 7041)
Le contrat est d'une durée de 12 mois à temps plein.
Rémunération : entre 1900 € et 2600 € brut selon expérience.

Contraintes et risques

Des déplacements en France et à l'étranger sont à prévoir dans le cadre du travail d'enquête, de la participation à des réunions de travail et à des manifestations scientifiques, si la situation sanitaire le permet.

Calendrier

Appel à candidatures : 31 août 2020 au 2 novembre 2020 à 12h
Pré-sélection : 1ère semaine de novembre 2020
Auditions : 3ème semaine de novembre 2020
Contrat post-doctoral : 1er janvier au 31 décembre 2021

Les candidatures seront closes le 2 novembre 2020 à 12h
 

Dossier de candidature

Le dossier de candidature devra démontrer l’adéquation au profil du poste (missions et compétences requises)

Conditions d’éligibilité du post-doctorant

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 31 décembre 2015 et la date de la prise de poste (1er janvier 2021).

Composition du dossier de candidature

1) Une lettre de motivation ;
2) un Curriculum Vitae ;
3) la liste des publications ;
4) le rapport de soutenance (sauf pour les candidats étrangers) ;
5) une copie du diplôme de Docteur(e) (ou attestation).
 

Les dossiers incomplets ne seront pas traités.

Dépôt du dossier

Le dossier de candidature complet, numérique, devra être envoyé au plus tard le lundi 2 novembre à 12h.
Merci déposer votre dossier de candidature en un seul fichier PDF en utilisant dropbox (à télécharger sur https://www.dropbox.com) et en partageant votre dossier via l’adresse : postdoc.cardo@passes-present.eu
Le nommage de votre dossier de candidature doit suivre l’exemple suivant : POSTDOCCARDO–NOM DE FAMILLE Prénom.pdf .
Un accusé de réception électronique vous sera envoyé.

Procédure de recrutement

Appel à candidatures : 31 août 2020 au 2 novembre 2020 à 12h
Pré-sélection : 1ère semaine de novembre 2020
Auditions : 3ème semaine de novembre 2020
Contrat post-doctoral : 1er janvier au 31 décembre 2021

Pour tout renseignement, écrire à : postdoc.cardo@passes-present.eu

Date limite de candidature : le 2 novembre 2020 à 12h

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30.08.2020

Appel à communications - Colloque international : Poétique et politique de la ruine au cinéma et au théâtre depuis 1945

Dates : 2 avril 2021, Université d’Oxford ; 22 novembre 2021, Université Paris Nanterre

Date limite pour déposer une proposition : 30/10/2020

Argumentaire détaillé et modalités de participation dans l'article

Dates : 2 avril 2021, Université d’Oxford ; 22 novembre 2021, Université Paris Nanterre

Date limite pour déposer une proposition : 30/10/2020

Organisatrices
Estelle Baudou, APGRD (Archive of Performances of Greek and Roman Drama), Université d’Oxford ; Anne-Violaine Houcke, laboratoire de recherche Histoire des Arts et des Représentations, Université Paris Nanterre.

Comité scientifique
Estelle Baudou (Université d’Oxford), Anne-Violaine Houcke (Université Paris Nanterre), Barbara Le Maître (Université Paris Nanterre), Fiona Macintosh (Université d’Oxford).

Résumé
L’antiquité a été largement mobilisée en Europe dans l’entre-deux guerres – le classique servant la cause d’un « retour à l’ordre » de plus en plus perçu comme nécessaire après les hérésies avant-gardistes – et elle a été au coeur, grâce à des manipulations inédites orchestrées par le pouvoir, des idéologies fasciste et nazie qui ont mené au désastre de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. L’objet premier de ce colloque est d’étudier la manière dont les processus artistiques et les oeuvres théâtrales et cinématographiques européennes enregistrent les répercussions historiques et artistiques de ce traumatisme, dans la manière dont elles réinventent l’antiquité, et plus précisément dans la manière dont elles en travaillent les ruines, tant poétiquement que politiquement. Le colloque s’inscrit donc à la fois dans le champ des études de réception de l’antiquité et des études théâtrales et cinématographiques, mais aimerait également pouvoir dialoguer avec l’archéologie, la philosophie esthétique, les sciences politiques, l’anthropologie, la théorie des médias. Le cadre chronologique va de 1945 à nos jours, car l’on retrouve évidemment des traces de ce processus bien au-delà de l’immédiat après-guerre dans les oeuvres et les démarches des artistes européens qui recourent à l’antique pour questionner le contemporain, et cela au rythme des événements politiques, économiques et sociaux.
 

Argumentaire détaillé
Les régimes totalitaires nazi et fasciste ont fait subir à l’antiquité des manipulations discursives et pratiques qui ont servi de support à leurs ambitions anthropologiques (l’homme nouveau, modelé sur la statuaire antique), à leurs modèles temporels (origines, généalogies, etc.), à leurs prétentions territoriales (l’empire), ou encore à leurs discours politiques (l’articulation restauration-révolution). À partir de l’antique, on a ainsi forgé des discours sur le corps, le temps et l’espace, éléments fondamentaux des arts du théâtre et du cinéma, d’ailleurs mis au service des idéologies totalitaires. L’esthétisation de la politique a de fait conduit, plus largement, à une théâtralisation et à une spectacularisation généralisées, dont l’antiquité fut partie prenante. 

Proposant une définition du cinéma moderne, le critique Serge Daney identifiait précisément le moment de sa naissance dans l’Europe détruite de l’après-guerre, « sur le refus fondamental du semblant, de la mise en scène, de la scène » et « sur un divorce d’avec le théâtre, exprimé avec force par Bresson ». Ce qu’il entend ici par « théâtre », c’est moins cet art en particulier que ce que toute mise en scène, y compris cinématographique, sous-tend potentiellement en termes de mensonge et d’illusionnisme. Sa cible est le cinéma classique, art du décor, des grandes reconstitutions, des stars, des scénarios ficelés, des happy ends, indissociable des grandes mises en scène politique qui ont servi à masquer ce qu’il appelle une autre scène, celle des camps. Avec la Seconde Guerre mondiale, le théâtre entre dans une crise durable qui va largement modifier le rapport aux classiques tant du point de vue de la scène que du point de vue de l’écriture. En la matière, les mises en scène politiques de Brecht constituent pour nous un exemple particulièrement représentatif dans la mesure où elles deviennent rapidement incontournables tant au théâtre qu’au cinéma.
La mise en scène, dans ce qu’elle met en jeu des corps, de l’espace et du temps, est donc ce dénominateur commun au théâtre et au cinéma qui nous conduit à les interroger conjointement, afin d’identifier comment tous deux ont pu et peuvent encore aujourd’hui, par des voies qui leur sont propres ou qui se rejoignent, en repasser par l’antiquité et l’inventer – c’est-à-dire la mettre au jour et la mettre en forme – toujours autrement, et en particulier en remodelant la ruine, poétiquement et politiquement, à même les formes artistiques et les processus créatifs.

Le prisme par lequel il s’agira d’étudier ces réinventions de l’antique par le cinéma et le théâtre depuis 1945 sera donc la ruine. D’une part, l’antiquité, comme période historique passée, est moins innocente que jamais, tout comme la prétention à la connaître et à pouvoir la reconstituer, par l’archéologie, l’histoire ou l’art. D’autre part, la guerre a laissé derrière elle d’autres types de ruines, décombres contemporains issus de la catastrophe, qui ont amené à redéfinir l’entreprise archéologique dans son ensemble, et stratifient l’imaginaire des ruines d’une composante nouvelle, réactivée par tous les événements et catastrophes de la seconde moitié du XXe siècle. L’art se trouve sans doute dans la situation de l’ange de l’histoire imaginé par Walter Benjamin, dont le regard reste tourné vers l’arrière, vers le passé, sur les ruines qui continuent de s’amonceler, tandis que souffle la tempête du progrès qui le pousse en avant. La Seconde Guerre mondiale semble ainsi avoir réactivé le double sens du terme ruine, comme processus – « ruiner » ou « mise en ruine » – et comme résultat de ce processus – « une ruine » – rappelant dans le même temps que l’expérience esthétique d’une ruine contient nécessairement la pensée du spectacle – même virtuel – de sa « mise en ruines ». L’impact est majeur dans le champ artistique. De nouvelles formes voient le jour, assumant ou revendiquant le fragmentaire, la dispersion, l’ouverture ou encore la stratification exhibée de l’oeuvre. La ruine dans ce qu’elle a d’humble et de chaotique semble alors plus authentique que la complétude issue de l’imaginaire classique. Le modèle classique est mis en pièces et, face (ou peut-être grâce) à cet abîme, les artistes et théoriciens partent en quête d’une origine, d’un passé archaïque qui leur permet d’interroger leur présent en convoquant ce qui avait pu être refoulé par les manipulations antiques précédentes : l’impur, le populaire, l’irrationnel, le rebut, les laissés-pour-compte du progrès etc. En même temps, l’idéal de la raison et de la démocratie hérité de l’antiquité classique resurgit régulièrement en Europe comme un vestige à l’aune duquel on interroge les dérives du présent et les identités individuelles et collectives, et qu’on ne pourrait pas ne pas avoir également comme horizon.
La ruine est donc à entendre à la fois au sens des vestiges antique et des décombres ; au sens de l’état (l’objet ruine) ou du processus (la destruction) ; au sens littéral et comme paradigme formel d’écritures privilégiant des formes associées à la ruine (fragmentation etc.). Ainsi comprises, la ruine et la mise en ruines opèrent à plusieurs niveaux : dans les démarches et les processus de création des artistes (castings, repérages, écriture, dramaturgie, mise en scène etc.) ; dans les formes et motifs développés (ruine, fragment, stratification, etc.) ; dans les impensés même des artistes, qu’il s’agit pour le chercheur de mettre au jour à même les formes présentes. On interrogera aussi comment les ruines contemporaines (Berlin et Hiroshima mais aussi Belgrade, le WTC, Bagdad, Fukushima, Palmyre, Idlib…) viennent tour à tour prendre part au remodelage des représentations qui s’ouvre avec la Seconde Guerre mondiale.
 

Quelques questions que le colloque souhaite aborder (parmi d’autres) :

- Comment la ruine est-elle réinventée au théâtre et au cinéma après 1945 en réponse aux manipulations de l’antique par les régimes totalitaires ?

- Comment la présence, la représentation et l’invention de la ruine antique au théâtre et au cinéma sont-elles continuellement modifiées par la présence et la prolifération de ruines contemporaines ?

- Comment la ruine intervient-elle dans les processus de création ?

- Comment la ruine devient-elle un paradigme formel ?

- Comment le théâtre et le cinéma présentent-ils sur ce sujet une interdisciplinarité heuristique ?

Les communications pourront porter exclusivement sur le théâtre, sur le cinéma, ou sur les deux pris conjointement.
 

Axes de recherche (non exclusifs) :

- La ruine comme espace : lieu de création, représentation, tournage (site archéologique ou décor) ; enjeu de mises en scène politiques ; support de reconstitution.

- Ruine et rapport au corps : statuaire (hommes nouveaux), « ruine » métaphorique, dégradation physique, mouvement.

- Ruine et rapport au temps : ruine antique/ruine contemporaine, histoire et mémoire,archéologie.

- La ruine comme enjeu d’identité : collectif, héritage, altérité, décolonisation, ethnoanthropologie.

- La ruine comme paradigme formel : fragmentation, ouverture, mise en pièces etc.

- La ruine comme esthétique : complétude classique, nostalgie romantique, catastrophe moderne, apocalypse post-moderne.

- La ruine comme paradigme discursif : dans la critique et la théorie du théâtre et du cinéma et dans la pensée du médium.

 

Modalités de participation

Les propositions de communications sont à envoyer avant le 30/10/2020 aux adresses suivantes : estelle.baudou@classics.ox.ac.uk et ahoucke@parisnanterre.fr.

Elles doivent inclure :

- Nom et prénom de l’auteur.e

- Un CV synthétique, comprenant une bibliographie sélective, en lien avec l’objet du colloque (1500 caractères maximum)

- Titre(s), fonction(s), et institution de rattachement

- Coordonnées (adresse postale, numéro de téléphone, adresse email)

- Titre de communication

- Un résumé (3000 caractères maximum), précisant les principaux arguments (questions théoriques, étude de cas traitée, méthodologie, bibliographie de référence)

Langues du colloque : français et anglais.

Les notifications d’acceptation des propositions seront envoyées avant le 15/12/2020.

Le programme des deux journées sera composé en fonction des propositions reçues : lorsque vous recevrez la notification d’acceptation, il vous sera alors précisé si votre intervention est programmée pour le 2 avril 2021 (université d’Oxford) ou le 22 novembre 2021 (université Paris Nanterre). Vous pouvez nous envoyer votre préférence ou vos contraintes éventuelles (indisponibilité sur une des deux journées prévues) : nous ferons notre possible pour les prendre en compte.

Le colloque prendra en charge les frais de transport et logement des participants pour la journée où ils interviennent.

La manifestation est soutenue par le laboratoire HAR (Histoire des Arts et des Représentations, Université Paris Nanterre), l’APGRD (Archive of Performances of Greek and Roman Drama, Université d’Oxford), le labex Les passés dans le présent, ainsi que par la commission européenne par l’intermédiaire du financement dont bénéficie Estelle Baudou (MSCA individual fellowship, this project has received funding from the European Union’s Horizon 2020 research and innovation programme under the Marie Sklodowska-Curie grant agreement No 839770).

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27.07.2020

Recrutement - Post-doctorant.e - Projet DICOBIOSPOR

Pour accompagner la mise en œuvre du projet DICOBIOSPOR (Dictionnaire biographique du mouvement sportif), développé dans le cadre du Labex Les passés dans le présent, un.e post-doctorant.e est recruté.e. Il/elle sera en mesure de travailler au croisement de la sociologie et de l’histoire du mouvement sportif français et de ses institutions.

La mise en œuvre d’un dictionnaire biographique du mouvement sportif vise à concilier la production de biographies individuelles et le projet de biographie collective du groupe ayant progressivement construit « le mouvement sportif » comme interlocuteur politique des autorités publiques.

Le projet se déroulera sur le campus de l’Université Paris Nanterre.
Le contrat aura une durée de 12 mois à temps plein.

Calendrier

Appel à candidatures : 25 juillet 2020 – 21 septembre 2020 à 12h

Pré-sélection : 4e semaine de septembre

Auditions : 1ère semaine d’octobre

Contrat post-doctoral : 1er novembre 2020 – 30 octobre 2021

Fiche de poste et modalités de candidature dans l'article.

Recrutement d’un post-doctorant 2020-2021

 

Le laboratoire d’excellence (labex) Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire et l’Université Paris Lumières proposent un contrat post-doctoral en sciences sociales.

 

Présentation générale

Labex Les passés dans le présent

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. 

Pour plus d’informations : www.passes-present.eu

 

La ComUE Université Paris Lumières

La communauté d’universités et établissements (ComUE) Université Paris Lumières (UPL) est créée en 2014 ; elle se compose de 2 membres fondateurs – l’ Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Université Paris Nanterre – et du CNRS. L’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés - INSHEA, l’Ecole Nationale Supérieur Louis-Lumière, l’ont rejointe par statut - décret 2014-1677 du 29 décembre 2014. Les membres associés, forts de leur richesse et de leur identité, sont progressivement venus renforcer cet ensemble par conventions de partenariat : les Archives nationales, le Musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, le Musée national de l’Histoire de l’Immigration – Aquarium Tropical, le Musée du Quai Branly- Jacques Chirac, l’Institut national de l’Audiovisuel, le Centre d’Études, de Documentation et d’Information d’Action Sociale, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, la Maison des cultures du monde, le Pôle Sup’93, l’Académie Fratellini, l’ETSUP – école de travail social – et le Musée national d’archéologie de Saint Germain-en-Laye. Le Collège international de philosophie, et son rayonnement national et international, est devenu une composante de la ComUE UPL en 2017.

La ComUE, accompagnée de nombreux partenaires, fonctionne en confédération grâce à une coordination fondée sur la recherche du consensus. Elle est caractérisée par le décloisonnement disciplinaire, la pluridisciplinarité et l’innovation. De par sa composition, la ComUE aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, ce qui en fait sa particularité en France. Au sein de la ComUE, plus d’une soixantaine d’unités de recherche de Paris Nanterre et Paris 8 met en œuvre ces principes et cette démarche, dont 15 UMR avec le CNRS.

Inscrite à la fois sur le territoire d’Ile-de-France, tout comme à l’international avec plusieurs projets scientifiques, la ComUE UPL porte aussi : une formation expérimentale et pluridisciplinaire le Nouveau Collège des Études Politiques (NCEP) depuis 2016 ; une École Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC, un Nouveaux Cursus à l’Université (NCU) So Skilled ! le labex Les passés dans le présent, et l’IDEFI CréaTIC. Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc.). La ComUE porte un réel intérêt aux Humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique de La Science ouverte.

Pour plus d’informations : www.u-plum.fr
 

Profil du poste

Idéalement, le/la candidat.e aura une formation en sciences sociales mêlant la sociologie et l’histoire des organisations sportives. Une connaissance approfondie de l’environnement des fédérations sportives et de leur management sera particulièrement appréciée.

Il/elle devra également avoir des notions du traitement numérique des données dans la perspective de rendre les ressources collectées à la fois identifiables, accessibles et réutilisables par un public élargi. La personne recrutée pourra bénéficier de formations complémentaires dans ces domaines et sera en outre accompagnée sur ce volet par l’équipe du labex.

Le/la post-doctorant.e travaillera sous la direction des porteurs du projet : Olivier Le Noé, sociologue, professeur à l’Université de Paris-Nanterre, directeur de l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP, UMR 7220, CNRS, ENS Paris Saclay, Université Paris Nanterre), et Julie Demeslay, sociologue, maîtresse de conférences à l’Université de Paris-Nanterre, membre de l’ISP.

 

Prérequis

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 30 octobre 2015 et la date de la prise de poste (1er novembre 2020).

 

Le projet DICOBIOSPOR

Pour accompagner la mise en œuvre du projet DICOBIOSPOR (Dictionnaire biographique du mouvement sportif), développé dans le cadre du Labex Les passés dans le présent, un.e post-doctorant.e est recruté.e. Il/elle sera en mesure de travailler au croisement de la sociologie et de l’histoire du mouvement sportif français et de ses institutions.

La mise en œuvre d’un dictionnaire biographique du mouvement sportif vise à concilier la production de biographies individuelles et le projet de biographie collective du groupe ayant progressivement construit « le mouvement sportif » comme interlocuteur politique des autorités publiques. Le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, communément appelé « Le Maitron » est la référence, le modèle modestement visé par ce projet. Il s’agirait de proposer un outil inspiré du célèbre dictionnaire (et de ses déclinaisons) initié(es) par Jean Maitron pour le mouvement ouvrier, mais en prenant pour objet le mouvement sportif. Outre ces objectifs de production de connaissances, les porteurs du projet souhaitent lui donner l’orientation d’une « grande collecte » destinée à davantage sensibiliser les institutions sportives quant à la nécessité de prendre en compte leur patrimoine de sources pour l’histoire en les incitant à constituer des versements d’une partie des documents qu’elles détiennent à des institutions spécialisées dans la conservation.

Cette entreprise entre en résonance avec des éléments de contexte favorables tels que la perspective des Jeux Olympiques de Paris en 2024, mais aussi certaines thématiques prioritaires de l’INSHS telles que les recherches sur le genre, les humanités numériques, ou encore le programme prioritaire de recherche pour la très haute performance sportive piloté par le CNRS. Elle correspond en outre à des domaines d’expertise reconnus de l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP) : la mémoire, les transformations de l’État, l’évolution dynamique de la représentation et de la place des femmes dans les institutions. Enfin, elle s’inscrit dans les thèmes prioritaires du Labex Les passés dans le présent que sont « Mémoires pour le futur » et « Technologies de la mémoire ».

 

Mots-clés du projet : Biographies – Prosopographie – Mouvement sportif – Politiques du passé – Patrimonialisation
 

Missions

Le/la post-doctorant.e réalisera une revue de littérature des travaux relatifs à la recherche tout en assurant une veille bibliographique pendant toute la durée du contrat.

Le/la post-doctorant.e participera à l’animation scientifique du projet de recherche. Il/elle contribuera aux activités de collecte et de codification des données. Il/elle collaborera au pilotage du projet de recherche en facilitant les relations entre les différents membres de l’équipe, avec les partenaires du LABEX et du projet. Il/elle concourra à l’organisation des réunions de travail.

Le/la post-doctorant.e sera sollicité.e pour participer à l’organisation de manifestations scientifiques en lien avec le projet.

 

Lieu, durée et conditions salariales

Le projet se déroulera sur le campus de l’Université Paris Nanterre.

Le contrat aura une durée de 12 mois à temps plein.

Rémunération : entre 1900 € et 2600 € brut selon expérience.

 

Contexte de travail

L’activité du/de la post-doctorant.e s’effectuera à l’ISP sur le campus de Nanterre. L’ISP regroupe des chercheurs en sciences sociales issus de différents horizons disciplinaires : sociologues, politistes, historiens, juristes, économistes. Initialement rattaché à la seule section 40 (Politique, pouvoir, organisation) du CNRS, l’ISP a également été intégré à la section 36 (Sociologie et sciences du droit) et son affiliation secondaire à la section 33 (Mondes modernes et contemporains) est effective depuis l’automne 2019. Le laboratoire est partenaire du LABEX Les passés dans le présent, dans lequel il est engagé depuis sa création en 2012. De même, il appartient aux sept laboratoires constitutifs de la MSH Mondes (Université Panthéon-Sorbonne et Université Paris-Nanterre) inaugurée en janvier 2020. Le/la post-doctorant.e disposera d’un poste de travail et bénéficiera d’un cadre agréable dans un environnement dynamique et stimulant.

 

Contraintes et risques

Des déplacements de courte durée en France et à l'étranger sont à prévoir dans le cadre du travail d'enquête, de la participation à des réunions de travail et à des manifestations scientifiques, si la situation sanitaire le permet.

 

Calendrier

Appel à candidatures : 25 juillet 2020 – 21 septembre 2020 à 12h

Pré-sélection : 4e semaine de septembre

Auditions : 1ère semaine d’octobre

Contrat post-doctoral : 1er novembre 2020 – 30 octobre 2021

 

Les candidatures seront closes le 21 septembre 2020 à 12 heures.

 

Dossier de candidature

 

Le dossier de candidature devra démontrer l’adéquation au profil du poste (missions et compétences requises)

 

Conditions d’éligibilité du post-doctorant 

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 30 octobre 2015 et la date de la prise de poste (1er novembre 2020).

 

Composition du dossier de candidature         

- Une lettre de motivation ;

- un curriculum vitae ;

- la liste des publications ;

- le rapport de soutenance (sauf pour les candidats étrangers) ;

- une copie du diplôme de Docteur(e) (ou attestation).

 

Les dossiers incomplets ne seront pas traités.

 

Dépôt du dossier

Le dossier de candidature complet, numérique, devra être envoyé au plus tard le lundi 21 septembre à 12h.  

Merci déposer votre dossier de candidature en un seul fichier PDF en utilisant dropbox (à télécharger sur https://www.dropbox.com) et en partageant votre dossier via l’adresse : postdoc.dicobiospor@passes-present.eu

Le nommage de votre dossier de candidature doit suivre l’exemple suivant : POSTDOCDICOBIOSPOR– NOM DE FAMILLE Prénom.pdf .

Un accusé de réception électronique vous sera envoyé.

 

Procédure de recrutement

Appel à candidatures : 25 juillet 2020 – 21 septembre 2020 à 12h

Pré-sélection : 4e semaine de septembre

Auditions : 1ère semaine d’octobre

Contrat post-doctoral : 1er novembre 2020 – 30 octobre 2021

 

 

Pour tout renseignement, écrire à :  postdoc.dicobiospor@passes-present.eu

Date limite de candidature : le 21 septembre 2020 à 12h

 

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15.07.2020

Appel à candidatures - Contrats doctoraux 2020

Le labex Les passés dans le Présent et l’Université Paris Lumières lancent un appel à candidatures pour deux contrats doctoraux fléchés sur deux projets s'inscrivant dans le programme scientifique 2020-2024 : “Mémoire des forêts” et “Ledoux”.

Descriptifs détaillés des projets et formulaire de candidature :

Calendrier

- Lancement officiel de l’appel à candidatures: 26 mai 2020
- Fin de dépôt des candidatures: 15 juillet 2020 à 12h (heure de Paris)
- Annonce de la pré-sélection des candidat.e.s: 23 juillet 2020
- Audition en visioconférence par le jury constitué: entre le 1er et le 11 septembre 2020
- Annonce des résultats: 11 septembre 2020 (au plus tard)

En fonction des recommandations gouvernementales en lien avec le virus Covid-19, le calendrier est susceptible d’être modifié. Vous en serez informé.e.s. via cette page. En l’état, lors du présent lancement de cet appel à candidatures, l’ensemble de la procédure est dématérialisée et les auditions sont prévues en visioconférence.

Mise à jour 20/07/20: la date limite de dépot des candidatures au contrat doctoral pour le projet Ledoux est repoussée au 28 juillet 2020, 12h (heure de Paris).

 

Candidature et contact

Pour candidater et pour toute demande de renseignement, veuillez contacter Mme Ghislaine Glasson-Deschaumes, Cheffe de projet du labex Les passés dans le présent et Mme Bérénice Waty, chargée de mission Coordination Recherche et Etudes doctorales à la ComUE Paris Lumières, à l'adresse suivante : pasp.allocations20@passes-present.eu

Le labex Les passés dans le Présent et l’Université Paris Lumières lancent un appel à candidatures pour deux contrats doctoraux fléchés sur deux projets s'inscrivant dans le programme scientifique 2020-2024 : “Mémoire des forêts” et “Ledoux”.

Descriptifs détaillés des projets et formulaire de candidature :

Calendrier

- Lancement officiel de l’appel à candidatures: 26 mai 2020
- Fin de dépôt des candidatures: 15 juillet 2020 à 12h (heure de Paris)
- Annonce de la pré-sélection des candidat.e.s: 23 juillet 2020
- Audition en visioconférence par le jury constitué: entre le 1er et le 11 septembre 2020
- Annonce des résultats: 11 septembre 2020 (au plus tard)

En fonction des recommandations gouvernementales en lien avec le virus Covid-19, le calendrier est susceptible d’être modifié. Vous en serez informé.e.s. via cette page. En l’état, lors du présent lancement de cet appel à candidatures, l’ensemble de la procédure est dématérialisée et les auditions sont prévues en visioconférence.

Mise à jour 20/07/20: la date limite de dépot des candidatures au contrat doctoral pour le projet Ledoux est repoussée au 28 juillet 2020, 12h (heure de Paris).
 

Candidature et contact

Pour candidater et pour toute demande de renseignement, veuillez contacter Mme Ghislaine Glasson-Deschaumes, Cheffe de projet du labex Les passés dans le présent et Mme Bérénice Waty, chargée de mission Coordination Recherche et Etudes doctorales à la ComUE Paris Lumières, à l'adresse suivante : pasp.allocations20@passes-present.eu

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02.07.2020

Recrutement - Ingénieur.e d'étude - Projet FESMAN

Le laboratoire d’excellence Les passés dans le présent : histoire, patrimoine et mémoire porté par l’Université Paris Nanterre recrute un.e chargé.e d’études documentaires ou un.e ingénieur.e d’étude.

Conduit sous la direction de Sarah Frioux-Salgas (musée du quai Branly-Jacques-Chirac), au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet FESMAN (FEStival Mondial des Arts Nègres) consiste à valoriser et rendre accessible les archives liées à ce festival tenu à Dakar en 1966.

Les archives de ce premier grand festival culturel panafricain sont dispersées dans différentes institutions en Europe (France et Suisse) et au Sénégal. L’enjeu de ce projet est de cartographier ces fonds, de les contextualiser, de les décrire de façon harmonisée (inventaires et guide des sources), de les numériser (quand ils ne le sont pas déjà) et de les rendre accessibles à tous grâce à un site scientifique commun qui renverrait vers les fonds numérisés de chaque institution.

Conditions d’admission

Le ou la candidat.e doit être titulaire d’un M2 dans le domaine des archives, avec une formation solide en humanités numériques, technologies numériques appliquées à l’histoire et à la valorisation du patrimoine. 

Calendrier de recrutement

Date de clôture de l’appel à candidatures : 30 juillet 2020

Durée de recrutement et date de prise de fonction
Le contrat est d’une durée de 12 mois. Prise de fonction : 1er octobre 2020.

Toutes les informations dans l'article
 

Profil de poste

 

Le laboratoire d’excellence Les passés dans le présent : histoire, patrimoine et mémoire porté par l’Université Paris Nanterre recrute un.e chargé.e d’études documentaires ou un.e ingénieur.e d’étude. 

Contexte

Conduit sous la direction de Sarah Frioux-Salgas (musée du quai Branly-Jacques-Chirac), au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet FESMAN (FEStival Mondial des Arts Nègres) consiste à valoriser et rendre accessible les archives liées à ce festival tenu à Dakar en 1966.

Sous le patronage de l’UNESCO, cette vaste manifestation a été organisée par l’État sénégalais et la Société africaine de culture, réseau international structuré autour de l’influente revue Présence africaine. L’objectif était ambitieux : le Festival se voulait tout à la fois l’expression et le vecteur d’une société nouvelle aux prises avec les promesses des Indépendances africaines.

Les archives de ce premier grand festival culturel panafricain sont dispersées dans différentes institutions en Europe (France et Suisse) et au Sénégal. L’enjeu de ce projet est de cartographier ces fonds, de les contextualiser, de les décrire de façon harmonisée (inventaires et guide des sources), de les numériser (quand ils ne le sont pas déjà) et de les rendre accessibles à tous grâce à un site scientifique commun qui renverrait vers les fonds numérisés de chaque institution.

Le poste

 

Structure d’accueil

Les partenaires du projet sont le musée du quai Branly-Jacques Chirac, l’INA, l’Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis (Département d'arts plastiques, AIAC), l’Université Paris Nanterre (LESC- département d'anthropologie), l’INHA, l’Institut des mondes africains, la Cinémathèque Afrique - Institut Français, le Musée d’ethnographie de Neuchâtel, et Columbia University (Department of Middle Eastern, South Asian and African Studies MESAAS).

Mission

Au sein de l’équipe du projet FESMAN, sous la responsabilité de Sarah Frioux-Salgas, le ou la candidat.e est chargé.e des missions suivantes :  

L’ingénieur.e d’étude aura deux missions principales : travailler sur les fonds conservés en France et en Suisse et élaborer et mettre en place un site scientifique commun à tous les partenaires qu’il aura ensuite à alimenter.

-       Traitement des fonds conservés en France et en Suisse puis création d’un guide des sources

Afin de rendre cohérent l’ensemble des fonds que nous souhaitons traiter (Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Musée d’ethnographie de Neuchâtel, INA), un état des lieux complet des fonds de chacune des institutions doit être réalisé, en collaboration avec les services concernés : état de la description, existence d’instruments de recherche, indexation, suivi de la numérisation, bilan de la disponibilité juridique des fonds en vue de leur diffusion… L’IE devra coordonner un travail d’harmonisation des descriptions et indexations afin que les chercheurs (et les moteurs de recherche) disposent du même niveau d’information quel que soit l’environnement de consultation des archives. Ce travail aboutira à la création d’un guide des sources du FESMAN, commun aux trois institutions, qui pourra être hébergé sur un portail déjà existant, comme par exemple celui de France Archives.

-       Création et coordination du carnet de recherche.

L’objectif est de rendre visibles les archives que nous aurons traitées et identifiées dans ce projet. Le partage de ces sources ne doit pas nécessiter un outil de diffusion complexe afin de ne pas en rendre l’enrichissement scientifique compliqué. Pour être viable, cet outil commun de valorisation des sources doit en effet pouvoir être enrichi et documenté facilement. La création d’un carnet de recherche sur Hypothèses est ainsi envisagée. Par ailleurs, il faudra réfléchir à la façon de rendre accessible le guide des sources FESMAN.

L’outil devra aussi être à même à long terme de s’enrichir des fonds qui seront par la suite identifiés (fonds publics ou privés). L’outil doit non seulement mettre en avant et donner accès aux sources concernant le festival (publiées sur les sites des partenaires) mais il doit aussi être un appareil critique de cet événement complexe et multiple.

Obligation de services

Outre la mission sur laquelle le ou la candidat.e aura été sélectionné.e, l’ingénieur.e prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

L’ingénieur.e d’étude sera accueilli.e au musée du quai Branly Jacques Chirac mais devra se déplacer pour travailler en lien avec les équipes des différents partenaires, en région parisienne et ponctuellement à Neuchâtel.

Profil et compétences requises

Le ou la candidat.e dispose des connaissances, savoir-faire et aptitudes suivants :

- pratique de standards usuels (XML, EAD, METS) ;

- gestion de projet : autonomie, compétences relationnelles et de coordination

- compétences rédactionnelles

- maîtrise de logiciels de publications électroniques dans le domaine patrimonial (wordpress).

Conditions d’admission

 

Le ou la candidat.e doit être titulaire d’un M2 dans le domaine des archives, avec une formation solide en humanités numériques, technologies numériques appliquées à l’histoire et à la valorisation du patrimoine. 

Calendrier de recrutement

Date de clôture de l’appel à candidatures : 30 juillet 2020

Prise de fonction : 1er octobre 2020.

Dossier de candidature

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le  30 juillet 2020 à minuit à l’adresse suivante sfs@quaibranly.fr

Le dossier comprend :

-       un curriculum vitae

-       le diplôme de master 2

-       une lettre de motivation

Durée de recrutement et date de prise de fonction

Le contrat est d’une durée de 12 mois. Prise de fonction : 1er octobre 2020.

Rémunération

Le recrutement se fait sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Le candidat percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de son niveau d’études.

Le salaire brut minimum correspondant au statut d’IGE 2e classe 1er échelon est fixé à 1900€ brut (master).

Les éventuels déplacements hors de la région parisienne seront pris en charge par le projet.

Contact : sfs@quaibranly.fr

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02.07.2020

Recrutement - Stagiaire - Projet TAPLA

Contexte

Le projet de recherche-action dénommé TAPLA (« Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir »), soutenu par le labex Les passés dans le présent, est porté par les Archives nationales et l’Université de Paris-Nanterre/Lesc, en collaboration avec le Lavue, l’Université Paris-13/Experice, l’Université Beckett de Leeds (Royaume-Uni) et l’Adajep (Association des déposants aux archives de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a pour objectif de recueillir des archives et des témoignages sur la forme pédagogique de plein air spécifique aux terrains d’aventure, et d’en penser les prolongements possibles au XXIe siècle. Il vise à comprendre l’héritage laissé par ces dispositifs apparus durant la Seconde Guerre mondiale au Danemark et progressivement étendus à différents pays d’Europe, dont la France, et à vérifier dans quelles mesures ces expérimentations peuvent constituer des solutions innovantes pour interroger la manière de fabriquer les espaces urbains pour les enfants, mais surtout par les enfants et l’ensemble de leurs usagers.

Nature des missions

Le travail proposé dans le cadre du présent stage consiste à :

- constituer un guide des sources d’archives en France et à l’étranger ;

- rechercher des témoins et participer à la rédaction du cahier des charges pour la production des entretiens (aspects juridiques et techniques, en lien avec le département de l'archivage électronique et des archives audiovisuelles des Archives nationales) ;

- aider à l’organisation de quatre journées de séminaires chez les différents partenaires du projet.
 

Réception des candidatures : jusqu’au 20 août 2020

Toutes les informations dans l'article

Nature du stage : stage de 2,5 mois ou de 5 mois (début mi-septembre, avec possibilité de travail à temps partiel)

Catégorie : Master ou doctorant

Date de prise de fonction prévisionnelle : 15/09/2020

Modalités du contrat : 2,5 mois ou 5 mois rémunérés au 1/3 du SMIC (indemnité de stage en vigueur : 3,75 euros/heure)

Lieux du stage : Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine)

Contexte

 

Le projet de recherche-action dénommé TAPLA (« Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir »), soutenu par le labex Les passés dans le présent, est porté par les Archives nationales et l’Université de Paris-Nanterre/Lesc, en collaboration avec le Lavue, l’Université Paris-13/Experice, l’Université Beckett de Leeds (Royaume-Uni) et l’Adajep (Association des déposants aux archives de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a pour objectif de recueillir des archives et des témoignages sur la forme pédagogique de plein air spécifique aux terrains d’aventure, et d’en penser les prolongements possibles au XXIe siècle. Il vise à comprendre l’héritage laissé par ces dispositifs apparus durant la Seconde Guerre mondiale au Danemark et progressivement étendus à différents pays d’Europe, dont la France, et à vérifier dans quelles mesures ces expérimentations peuvent constituer des solutions innovantes pour interroger la manière de fabriquer les espaces urbains pour les enfants, mais surtout par les enfants et l’ensemble de leurs usagers. Ce travail permettra d’ouvrir un champ de recherche croisant, dans le domaine des sciences humaines et sociales (ethnologie, histoire, géographie, sociologie urbaine, sciences de l’éducation, philosophie), mais aussi de l’architecture, la production d’espaces de jeux urbains et paysagés et l’implication des usagers concernés par ce projet dans un geste d’empowerment et d'émancipation individuelle et collective. Il s’agit ainsi de cerner au mieux, à travers une approche transdisciplinaire, le patrimoine méconnu des terrains d’aventure pour en faire ressortir leurs legs et l’impact qu’ils ont eu sur celles et ceux qui les ont pratiqués (tant enfants qu’adultes) et les pratiquent encore comme leurs potentialités dans l’aménagement des espaces urbains futurs.

Nature des missions

 

Le travail proposé dans le cadre du présent stage consiste à :

- constituer un guide des sources d’archives en France et à l’étranger ;

- rechercher des témoins et participer à la rédaction du cahier des charges pour la production des entretiens (aspects juridiques et techniques, en lien avec le département de l'archivage électronique et des archives audiovisuelles des Archives nationales) ;

- aider à l’organisation de quatre journées de séminaires chez les différents partenaires du projet.

Profil

 

• Master ou doctorant : histoire, sciences sociales, archivistique, urbanisme...

• Expérience ou initiation souhaitées dans le domaine des normes de description archivistique

• Solide culture générale

• Autres compétences : Bonne capacité rédactionnelle, aptitude au travail en équipe, autonomie, réactivité, disponibilité, rigueur, excellente organisation, bonnes relations avec le public et les partenaires

Envoi des candidatures par courriel à : clothilde.roullier@culture.gouv.fr

Envoyer un CV, une lettre de motivation et un extrait de travail personnel (article publié, travail de recherche universitaire… 3 pages maximum).

Réception des candidatures : jusqu’au 20 août 2020

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18.06.2020

Recrutement - Post-doctorant.e - Projet MEMOVIVES

Dans le cadre du projet MEMOVIVES, le Labex Les passés dans le présent recrute un.e post-doctorant.e en sciences humaines et sociales.

MEMOVIVES a pour ambition de rendre visible les savoirs et trajectoires biographiques des scientifiques en danger ou en situation d’exil forcé depuis la Turquie et la zone irako-syrienne au début du XXIe siècle.

Profil de la ou du candidat.e

La ou le candidat.e devra témoigner d’une solide expertise dans les domaines suivants : méthode des sciences sociales, thématiques migratoires, connaissance de la Turquie et de sa région. La connaissance des principes du règlement général des données personnelles (RGPD) et du traitement des données sensibles est indispensable.

La ou le post-doctorant.e devra exposer son propre projet de recherche en rapport avec le présent projet.

Dans le travail en équipe, elle ou il devra pratiquer couramment l’anglais et connaître d’autres langues (turc, kurde, etc.).

Date limite de candidature : 15 juillet 2020

Toutes les informations dans l'article

Le laboratoire d’excellence Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire propose un contrat post-doctoral en sciences humaines et sociales

Le labex Les passés dans le présent

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. 

Pour ce contrat à temps plein et d’une durée de 12 mois, le post-doctorant est invité à développer sur une partie de son temps (un tiers au plus), un projet personnel de recherche en lien avec les thématiques du labex Les passés dans le présent.

 

Le projet MEMOVIVES

 

Dans le cadre du projet MEMOVIVES, le LABEX “Les passés dans le présent” recrute un.e post-doctorant.e en sciences humaines et sociales.

MEMOVIVES a pour ambition de rendre visible les savoirs et trajectoires biographiques des scientifiques en danger ou en situation d’exil forcé depuis la Turquie et la zone irako-syrienne au début du XXIe siècle. Le projet entend contribuer, dans une démarche active de co-production avec les personnes concernées, à la mémorisation et la patrimonialisation de leur parcours et récits de vie, souvent méconnus - quand ils ne sont pas ignorés - en articulation avec leurs savoir-faire et leurs productions, développés ici et là-bas. La recherche contribuera à retracer l’histoire, individuelle et sensible, d’hommes et de femmes aux destins souvent spectaculaires qui, entre danger, persécution, engagement politique et résistance, ont été accueillis (ou non) en France grâce à des actions solidaires déployées au-delà des frontières. À travers ces récits personnels seront abordées, en creux, l’histoire des grands conflits politiques autant que l’histoire de la science et des arts et ce que celles-ci doivent aux hybridations et circulations des cultures, dans lesquels l’histoire de ces exilés s’inscrivent. La contextualisation de leur accueil se fera dans une perspective globale et comparée. Ce travail sera mené au travail d’une collecte d’archives orales et audiovisuelles.

Prérequis

 

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse de doctorat entre 2010 et 2019.
 

Missions 

 

Sous la direction de Pascale Laborier (ISP, Paris Nanterre), de Giusy Pisano (Ens Louis Lumières) et de Sümbül KAYA (IFEA Istanbul) la ou le candidat.e travaillera en étroite collaboration avec les différents partenaires du programme de recherche, afin de contribuer à la réalisation d’une trentaine entretiens semi-directifs en vue d’un travail prosopographique avec des scientifiques et des artistes contraints à l’exil en France, dans la langue de leur choix. Elle ou il travaillera au démarrage du projet avec l’ingénieure de recherche (spécialiste de la zone irako-syrienne et de la recherche en archéologie).  

Profil

 

La ou le candidat.e devra témoigner d’une solide expertise dans les domaines suivants : méthode des sciences sociales, thématiques migratoires, connaissance de la Turquie et de sa région. La connaissance des principes du règlement général des données personnelles (RGPD) et du traitement des données sensibles est indispensable.

La ou le post-doctorant.e devra exposer son propre projet de recherche en rapport avec le présent projet.

Dans le travail en équipe, elle ou il devra pratiquer couramment l’anglais et connaître d’autres langues (turc, kurde, etc.).
 

Lieu, durée et conditions salariales

 

Le projet se déroulera sur le campus de l’Université Nanterre.

Le contrat aura une durée de 12 mois à temps plein.

Rémunération : entre 1900 € et 2750 € brut selon expérience

 

Dossier de candidature

 

Le dossier de candidature devra démontrer l’adéquation au profil du poste (missions et compétences requises)

Conditions d’éligibilité du post-doctorant 

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse de doctorat entre 2010 et 2019.

Composition du dossier de candidature 

1) Le Projet de recherche (3 à 5 pages) ainsi qu’un résumé (2000 signes espaces compris) en précisant le socle théorique, la méthodologie ainsi que la faisabilité et le calendrier;

2) Une lettre de motivation;

3) Un Curriculum Vitae;

4) La liste des publications ;

5) Le rapport de soutenance (sauf pour les candidats étrangers) ;

6) Une copie du diplôme de Docteur(e) (ou attestation).

Les  dossiers incomplets ne seront pas traités.

Dépôt du dossier

Le dossier de candidature complet, numérique ET papier, devra être envoyé au plus tard le mercredi 15 juillet 2020.

Pour poster vos candidatures électroniques (merci de constituer un seul fichier PDF), merci d’utiliser dropbox (à télécharger sur https://www.dropbox.com) et de partager votre dossier avec le labex via l’adresse : postdoc.memovives@passes-present.eu

Merci de bien vouloir nommer vos dossiers de candidature selon l’exemple suivant : POSTDOCMEMOVIVES– NOM DE FAMILLE Prénom.pdf .

Un accusé de réception électronique vous sera envoyé.

Procédure de recrutement

Le recrutement sera effectué en deux temps.

Dans un premier temps, le jury sélectionnera les candidats qu’il souhaite retenir pour une audition.

Dans un deuxième temps, les candidats seront auditionnés, fin août 2020, sur le campus de l’Université Paris Nanterre.

Pour tout renseignement, écrire à : postdoc.memovives@passes-present.eu

Date limite de candidature : le 15 juillet 2020 à 12h

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16.06.2020

Recrutement - Ingénieur.e de recherche / d'étude - Projet ModOAP

Le laboratoire d’excellence « Les passés dans le présent : Histoire, patrimoine et mémoire » porté par l’Université Paris Nanterre recrute un.e ingénieur.e de recherche spécialisé.e dans les outils d’apprentissage profond. Le poste est également ouvert aux ingénieur.e.s d’étude.

Conditions d’admission

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un Doctorat dans les domaines de l’ingénierie informatique, de l’ingénierie numérique ou des humanités numériques. Le poste est également ouvert aux diplômés de Master disposant d’une expérience d’au moins un an.

Calendrier de recrutement

Date de clôture de l’appel à candidatures : 30 juin 2020
Prise de fonction : dès que possible, courant juillet.

Toutes les informations dans l'article.

Profil de poste

Le laboratoire d’excellence « Les passés dans le présent : Histoire, patrimoine et mémoire » porté par l’Université Paris Nanterre recrute un.e ingénieur.e de recherche spécialisé.e dans les outils d’apprentissage profond. Le poste est également ouvert aux ingénieur.e.s d’étude.
 

Contexte

Conduit sous la direction de Julien Schuh,  au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet MoOAP (Modèles et outils d’apprentissage profond) consiste à développer une boîte à outils d’analyse de données massives pour des projets consacrés aux Sciences Humaines et Sociales et à tester ces outils sur deux corpus particulièrement importants pour l’analyse de la construction d’une mémoire collective : les manuels scolaires, à travers les fonds numérisés par la BnF, et le photoreportage, par le biais du fonds Kagan conservé à La Contemporaine.

Dans ce cadre, il convient notamment de mettre au point un protocole commun de traitement des corpus ; de créer des outils réutilisables de traitement automatisé d’images et de textes numérisés par les partenaires ; de proposer des modèles d’analyse adaptables à divers types de corpus (manuels, presse, archives photographiques) ; de tester ces outils sur deux corpus en dialogue avec des équipes de chercheurs et de conservateurs ; de diffuser ces pratiques à travers de formations à destination des étudiant.e.s de Master et Doctorat, des conservatrices.eurs et des chercheuses.eurs.
 

Le poste

Structure d’accueil

Les partenaires du projet sont le CSLF (EA 1586, Centre des Sciences des Littératures en langue Française), MoDyCo (UMR 7114 Modèles, Dynamiques, Corpus), la BnF (BnF Data Lab), La Contemporaine et la TGIR Huma-Num.

Au sein de l’équipe du projet ModOAP, sous la responsabilité de Julien Schuh, le candidat ou la candidate est chargé.e du développement des outils, du suivi des séminaires, du dialogue avec les équipes du Labex.
 

Mission

Dans le cadre de ses fonctions, il/elle assure les missions suivantes :

-       Développement et implémentation d’outils d’apprentissage profond :

-       segmentation des documents complexes (OLR) ;

-       reconnaissance de similarités graphiques et étiquetage automatique des images ;

-       classification de textes (plongement de mots) ;

-       reconnaissance de doublons textuels (reconnaissance de ngram).

-       Définition des protocoles de traitement des données, mise en œuvre du plan de gestion des données ;

-       Animation du séminaire de recherche du projet et d’un hackathon ;

-       Rédaction de la documentation du projet et de notes de recherche sur le carnet du projet ;

-       Mise en ligne des données (outils, modèles, plateformes d’exploration) ;

-       Relation entre les équipes, les partenaires, les fournisseurs de service ;

-       Suivi de vacataires étudiant.es (numérisation et prétraitement de données).
 

Obligation de services

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, l’ingénieur.e prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).
 

Profil et compétences requises

Le candidat ou la candidate dispose des connaissances, savoir-faire et aptitudes suivants :

-       maîtrise de logiciels d’apprentissage profond (Python, R, TensorFlow, Keras) en machine vision et analyse de texte ;

-       maîtrise des interfaces type JupyterLab ;

-       pratique des standards patrimoniaux (XML, METS, IIIF) ;

-       maîtrise du suivi de projets et du versionnage (Git-Hub, Zenodo) ;

-       autonomie, compétences relationnelles.

Et idéalement 

-       maîtrise de logiciels de développement web dans le domaine patrimonial (OMEKA, Bases de Données relationnelles, API, wordpress).
 

Conditions d’admission

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un Doctorat dans les domaines de l’ingénierie informatique, de l’ingénierie numérique ou des humanités numériques. Le poste est également ouvert aux diplômés de Master disposant d’une expérience d’au moins un an.
 

Calendrier de recrutement

Date de clôture de l’appel à candidatures : 30 juin 2020

Prise de fonction : dès que possible, courant juillet.
 

Dossier de candidature

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le  30 juin 2020 à minuit à l’adresse suivante : modoap-recrutement@passes-present.eu

Le dossier comprend :

-       un curriculum vitae et une liste de travaux/publications

-       le diplôme de master 2 ou de doctorat

-       le rapport de thèse (le cas échéant)

-       une lettre de motivation
 

Durée de recrutement et date de prise de fonction

Le contrat est d’une durée de 6 mois. Il pourra être prolongé pour une durée d’un an (durée totale : 18 mois). Prise de fonction : dès que possible, courant juillet 2020.
 

Rémunération

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de son niveau d’étude.

Le salaire brut minimum correspond au statut d’IGR2ème classe 1er échelon (doctorat) est fixé à 2100€ brut mensuel sur 12 mois. Il pourra être réévalué en fonction de l’expérience du candidat, dans les limites réglementaires en vigueur.

Le salaire brut minimum correspondant au statut d’IGE 2ème classe 1er échelon est fixé à 1900€ brut (master).
 

Contact : modoap-recrutement@passes-present.eu

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14.06.2020

Appel à chercheurs associés et bourses de recherche 2020/2021 de l'Ina

Afin d’encourager le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe, l'Ina a créé en 2017 deux nouveaux dispositifs de soutien à la recherche et à la valorisation scientifique de ses collections : l’octroi d’un statut de chercheur associé à l’Ina et l’attribution de bourses de recherche.

Par ces dispositifs, l’INA entend accompagner des doctorants et des chercheurs dans la réalisation de projets de recherche originaux et innovants portant sur (ou faisant appel à) ses collections, ou portant sur l’analyse ou le traitement des images et/ou des sons et/ou de données associées.
 

Calendrier de dépôt des candidatures

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 14 juin 2020 sous forme électronique, à l’intention de Mme Géraldine Poels, à l’adresse gpoels@ina.fr

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2020.

En savoir plus sur le site officiel de l'Ina

Afin d’encourager le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe, l'Ina a créé en 2017 deux nouveaux dispositifs de soutien à la recherche et à la valorisation scientifique de ses collections : l’octroi d’un statut de chercheur associé à l’Ina et l’attribution de bourses de recherche.

Par ces dispositifs, l’INA entend accompagner des doctorants et des chercheurs dans la réalisation de projets de recherche originaux et innovants portant sur (ou faisant appel à) ses collections, ou portant sur l’analyse ou le traitement des images et/ou des sons et/ou de données associées.

Depuis 2018, l’une des deux bourses de recherche, intitulée  « Bourse Louise-Merzeau », est attribuée à un(e) lauréat(e) proposant un Projet de Recherche particulièrement pionnier dans le domaine des Humanités Numériques et/ou portant sur les collections du dépôt légal du web.

L’Institut offre aux chercheurs sélectionnés un accueil privilégié, assorti de divers soutiens matériels. Ces nouveaux dispositifs sont complémentaires des prix de l’INAthèque créés en 1997, et ajoutent un nouveau volet à la politique scientifique de l’Institut.
 

Le statut de chercheur associé

 

Le statut de chercheur associé est ouvert aux chercheurs de toutes disciplines. Les candidats peuvent proposer pour leur Projet de Recherche le sujet original de leur choix dès lors qu’il porte sur :

- l’étude et la valorisation des collections de l’INA,

- et/ou l’analyse ou le traitement des images et/ou des sons et/ou de données associées en lien avec les projets portés par le Département Recherche et Innovation de l’INA.
 

Le chercheur associé bénéficie :

  • d’un accueil à l’INA « en résidence » :

- accueil à l’INAthèque, dans les délégations régionales ou à Bry-sur-Marne, selon la nature du Projet de Recherche du Lauréat,

- accompagnement par un tuteur d’accueil, qui oriente le chercheur au sein des collections et l’accompagne dans l’utilisation des outils de recherche mis à disposition par l’INA.

- accès facilité aux solutions d’analyse des images et des sons développés par les équipes de l’INA (OTmedia, outils de signature, fouille/visualisation de corpus web etc.), ainsi qu’à des corpus tests

- accès aux services de restauration, à la BnF ou à Bry

  • d’un soutien à la valorisation des travaux :

- soutien à l’organisation de manifestations liées au Projet de Recherche du Lauréat,

- soutien à la valorisation des résultats du Projet de Recherche, notamment par possibilités de publication (INA Editions, La Revue des Médias, Carnet de recherche de l’INAthèque).

Des bourses pour encourager la recherche sur les collections

 

Ce dispositif vise à développer les recherches sur des fonds que l’INA a identifiés comme étant moins connus du public ou sous-exploités, telles que les collections radio, web, ou encore certains fonds d’archives écrites (voir la liste des thématiques dans le règlement de l’appel à chercheurs).

Les lauréats bénéficient des avantages accordés aux chercheurs associés et d’un soutien financier à la recherche, pendant un an, d’un montant de 5000 €.
 

Calendrier de dépôt des candidatures

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 14 juin 2020 sous forme électronique, à l’intention de Mme Géraldine Poels, à l’adresse gpoels@ina.fr

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2020.

Site officiel de l'Ina

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21.04.2020

Résultats des appels à projets 2019

Dans la continuité de ses travaux intiés en 2012, et sur des thématiques renouvelées explorant la Mémoire des milieux, les Expériences du temps, les Technologies de la mémoire et les Mémoires pour le futur, le labex Les passés dans le présent accueille dans son programme scientifique 2020-2024 17 nouveaux projets de recherche, 11 projets de préfiguration, ainsi que 3 projets transversaux en humanités numériques.

Ces nouveaux projets débuteront courant 2020 et disposeront prochainement d'une page de présentation dédiée sur le site internet du labex.

Dans la continuité de ses travaux intiés en 2012, et sur des thématiques renouvelées explorant la Mémoire des milieux, les Expériences du temps, les Technologies de la mémoire et les Mémoires pour le futur, le labex Les passés dans le présent accueille dans son programme scientifique 2020-2024 17 nouveaux projets de recherche11 projets de préfiguration, ainsi que 3 projets transversaux en humanités numériques.

Ces nouveaux projets débuteront courant 2020 et disposeront prochainement d'une page de présentation dédiée sur le site internet du labex.

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20.04.2020

Appel à chercheurs 2020-2021 de la Bibliothèque nationale de France

Date limite de réception : 4 mai 2020 à 12:00, heure de Paris (en raison l'épidémie de Coronavirus COVID-19, la date initiale du 20 avril est repoussée au 4 mai).

La Bibliothèque nationale de France lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, en particulier les moins connues, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès.

Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au cœur de ses départements et de ses collections.

En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés, la BnF attribuera deux bourses de recherche sur des sujets spécifiques :

une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie

une bourse Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque depuis ses origines

Deux bourses d'excellence sont également attribuées chaque année à des chercheurs associés dont le statut est reconduit pour une nouvelle année.

Plus d'information dans l'article et sur le site de l'appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2020.sciencescall.org

 


 

Publication : 20 janvier 2020

Date limite de réception : 4 mai 2020 à 12:00, heure de Paris (en raison l'épidémie de Coronavirus COVID-19, la date initiale du 20 avril est repoussée au 4 mai).

  • Le statut de chercheur associé BnF

La richesse exceptionnelle des collections de la Bibliothèque nationale de France autant que leur ampleur permettent à des chercheurs de toutes disciplines d’explorer des sources inédites dans leur domaine.

La BnF publie chaque année un appel à chercheurs afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs dans un esprit de valorisation de ses collections, en particulier celles méconnues ou non signalées. L’an dernier, ce dispositif a permis d’accueillir 28 chercheurs associés dans 14 départements de collections.

Parmi les chercheurs susceptibles d’être accueillis, les étudiants des cycles supérieurs d’enseignement de la musique et les musiciens en activité ayant suivi l’un de ces cycles peuvent bénéficier du statut particulier de musicien chercheur associé.

Les avantages, conditions d’éligibilité et engagements des chercheurs associés, incluant le statut particulier de musicien chercheur associé et l’attribution de bourses de recherche, sont décrits dans le Règlement de l’appel à chercheurs de la BnF dont la consultation est impérative avant toute candidature au présent appel.

  • L’appel à chercheurs général

Les candidats peuvent à la fois proposer spontanément des sujets d'étude ou choisir parmi ceux proposés ci-dessous par la BnF. Les sujets proposés peuvent être discutés en amont avec les correspondants et référents scientifiques indiqués dans le document de l’appel (cliquez sur l'axe 1 dans le menu de gauche).

Les sujets proposés (axe 1 dans le menu de gauche) sont organisés selon une indexation thématique qui ne doit pas occulter la grande diversité des collections et les travaux souvent interdisciplinaires qu’ils peuvent susciter :

  • Études sonores / Sound Studies
  • Histoire des bibliothèques / History of Libraries
  • Histoire du livre et de l’édition / History of the Book
  • Histoire sociale et culturelle / Social and Cultural Studies
  • Littérature / Literature
  • Littérature d’enfance et de jeunesse / Children’s Literature
  • Musique et édition musicale / Music and Musical Publishing – en particulier pour les candidats « musiciens chercheurs associés »
  • Sciences de l’éducation / Education Sciences 
  • Sciences du jeu / Games Studies
  • Sciences humaines et sociales, psychanalyse / Human and Social Sciences, Psychoanalysis

Dans le cas de collections numériques (numérisées ou nativement numériques), des analyses de données massives de type « fouille d’images » (image mining) et « fouille de textes et de données » (text and data mining) sont envisageables.

En particulier, les archives de l’internet conservées à la BnF représentent à ce jour plus d’un pétaoctet de données. Inscrites depuis 2006 dans le cadre de la mission de dépôt légal de la BnF – même si les toutes premières collections remontent à 1996 –, elles portent sur le domaine français. Cette collecte ne prétend pas à l’exhaustivité mais repose sur un principe de représentativité.

Par ailleurs, plusieurs des sujets proposés peuvent susciter de fructueuses recherches dans les archives administratives de la BnF.

  • Les bourses de recherche spécifiques

La BnF accorde également des bourses de recherche sur ses collections comme le permet son décret de création, grâce à la générosité de mécènes et donateurs ou sur ses fonds propres.

Pour l’année 2020-2021, deux bourses seront attribuées :

- une bourse Louis Roederer pour la photographie en soutien à un travail portant sur la photographie sous tous ses aspects, aussi bien historiques, techniques, artistiques ou sociologiques ;

- une bourse Comité d’histoire de la BnF en soutien à un travail portant sur l’histoire de la Bibliothèque nationale de France, de la bibliothèque du roi à aujourd’hui.

Ces deux bourses sont décrites à la suite des sujets proposés à l’appel à chercheurs général (cliquez sur les axes 2 et 3 dans le menu de gauche).

Par ailleurs, deux autres bourses sont réservées aux chercheurs associés de deuxième et troisième année, le statut de chercheur associé pouvant être reconduit deux fois. Deux chercheurs associés dont le statut aura été reconduit pour l’année 2021-2022 se verront ainsi attribuer à l’été 2021 une bourse d’excellence de la BnF, afin de soutenir la poursuite de leur recherche.

Chaque bourse est dotée de 10.000 euros.

En fonction des dossiers reçus, la bourse Comité d’histoire de la BnF est susceptible d’être répartie en deux bourses de 5.000 euros chacune. Les autres bourses ne sont pas divisibles.

Les conditions d’attribution et de versement des bourses sont décrites dans le Règlement de l’appel à chercheurs de la BnF.

Pour toute question : philippe.chevallier@bnf.fr

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16.03.2020

Formation Médiations du passé

Diplôme Universitaire

Médiations du passé : histoire, patrimoine, mémoire


Les formations Médiations du passé sont destinées aux professionnels de la culture et du patrimoine qui souhaient concevoir et mettre en œuvre un projet de médiation culturelle et scientifique. Elles s'appuient sur l'expérience croisée des chercheurs, enseignants-chercheurs, des conservateurs et des médiateurs impliqués dans les projets innovants de médiation numérique du Laboratoire d'Excellence Les passés dans le présent.

Sessions 2020 :

-Collecter et exposer les sources du passé : du 16 au 18 mars 2020 (3 jours)

-Le passé in situ : parcours urbains et ateliers de sensibilisation aux patrimoines : les 19 et 20 mars 2020 (2 jours)

-Les patrimoines à l'ère numérique : du 23 au 25 mars 2020 (3 jours)

-Concevoir un projet de médiation : du 22 au 24 juin 2020 (3 jours)

-Évaluer un projet de médiation : les 28 et 29 septembre 2020 (2 jours)

Informations : https://formation-continue.parisnanterre.fr/parcours-mediation-du-passe-828256.kjsp
 

 

 

Diplôme Universitaire

Médiations du passé : histoire, patrimoine, mémoire

Labex Les passés dans le présent - Université Paris Nanterre

Les formations courtes Médiations du passé sont destinées aux professionnels de la culture et du patrimoine qui souhaitent concevoir et mettre en œuvre un projet de médiation culturelle et scientifique.

Elles s'appuient sur l'expérience croisée des chercheurs, enseignants-chercheurs, des conservateurs et des médiateurs impliqués dans les projets innovants de médiation numérique du Laboratoire d'excellence Les Passés dans le présent.

Chacun des modules, de deux ou trois jours, donne droit à une attestation de formation. Le suivi de l'ensemble des modules permet d'obtenir le diplôme universitaire (DU) Médiations du passé de l'Université Paris-Nanterre.

Sessions 2020 :

-Collecter et exposer les sources du passé : du 16 au 18 mars 2020 (3 jours)

-Le passé in situ : parcours urbains et ateliers de sensibilisation aux patrimoines : les 19 et 20 mars 2020 (2 jours)

-Les patrimoines à l'ère numérique : du 23 au 25 mars 2020 (3 jours)

-Concevoir un projet de médiation : du 22 au 24 juin 2020 (3 jours)

-Évaluer un projet de médiation : les 28 et 29 septembre 2020 (2 jours)

Informations : https://formation-continue.parisnanterre.fr/parcours-mediation-du-passe-828256.kjsp

Contacts et inscription :

Véronique Hampar : vhampar@parisnanterre.fr ; 01 40 97 77 32
Marina Egidi : marina.egidi@parisnanterre.fr ; 01 40 97 49 85

Programmes des modules en pièces jointes ci-dessous dans la rubrique Documents.

bbo

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31.01.2020

Appel à communication : La fabrique de la participation culturelle. Plateformes numériques et enjeux démocratiques.

Clôture de l’appel : 31 janvier 2020

Le colloque "La fabrique de la participation culturelle. Plateformes numériques et enjeux démocratiques", organisé par l'EA Dicen-IDF, qui s'inscrit dans la continuité du projet ANR COLLABORA, des travaux de la COMUE Université Paris Lumières, du Labex Les Passés dans le Présent et de l'EUR ArTeC, ambitionne d'interroger les cadres théoriques, empiriques et politiques de la fabrique de la participation culturelle. Ce colloque vise donc à questionner plusieurs spécificités de ce phénomène sous différents angles, mais aussi à approfondir les enjeux démocratiques liés à la diffusion de projets numériques de participation culturelle. Une attention particulière sera portée au phénomène émergent des plateformes culturelles contributives (institutionnelles ou commerciales) qui sont en train de s'imposer comme outil de prédilection de création, de documentation et de valorisation d'objets culturels.

Dates du colloque : 30 novembre et 1er décembre 2020, Université Paris Nanterre 

Site web : https://collabora.sciencesconf.org/

Texte de l'appel à communication dans l'article.

Appel à communication

Clôture de l’appel : 31 janvier 2020

Le colloque "La fabrique de la participation culturelle. Plateformes numériques et enjeux démocratiques", organisé par l'EA Dicen-IDF, qui s'inscrit dans la continuité du projet ANR COLLABORA, des travaux de la COMUE Université Paris Lumières, du Labex Les Passés dans le Présent et de l'EUR ArTeC, ambitionne d'interroger les cadres théoriques, empiriques et politiques de la fabrique de la participation culturelle. Ce colloque vise donc à questionner plusieurs spécificités de ce phénomène sous différents angles, mais aussi à approfondir les enjeux démocratiques liés à la diffusion de projets numériques de participation culturelle. Une attention particulière sera portée au phénomène émergent des plateformes culturelles contributives (institutionnelles ou commerciales) qui sont en train de s'imposer comme outil de prédilection de création, de documentation et de valorisation d'objets culturels.

Thématiques :

Le colloque s’organisera autour de cinq axes principaux de réflexion :
1. Les acteurs de la contribution en ligne
2. Enjeux politiques et angles morts de la participation numérique
3. Connaissance et reconnaissance
4. Mémoires collectives et patrimoines partagés
5. Défis de la plateformisation

Dates du colloque : 30 novembre et 1er décembre 2020, Université Paris Nanterre  

Site web  : https://collabora.sciencesconf.org/

 

Argumentaire

Au cours des dernières décennies, la participation citoyenne a fortement augmenté à l’échelle mondiale dans des domaines aussi différents que la politique, l'économie, les médias et les sciences. De la démocratie participative à l'économie collaborative, du crowdsourcing à la Civic Tech, ces nouvelles formes d'organisation politique, économique et technologique, tout en se heurtant à des mouvements contraires, sont en train de changer la société. Les technologies numériques ont favorisé cette tendance en offrant de nouvelles possibilités d’expression et d’organisation et en fonctionnant comme levier d’innovation dans différents secteurs. Par ailleurs, la diffusion de la culture du numérique, au-delà des outils en tant que tels, a porté à l’affirmation d’un tournant expressiviste qui insiste sur l’empowerment des citoyens rendu possible par les technologies numériques et sur l’expression créative de l’émancipation individuelle. Dans ce contexte de la “participation partout”, le monde de la culture a été également confronté à ce phénomène de transformations et d’évolutions rapides basées sur le participatif. Citons par exemple l’organisation d’un Grand Débat Culture en parallèle du Grand Débat National qui semblait avoir oublié les enjeux émergents liés à l’ouverture participative de ce secteur.

Le web, d’abord avec les blogs et les autres outils web 2.0 puis avec les réseaux sociaux et les plateformes collaboratives, a permis aux pro-amateurs de pouvoir partager et diffuser leurs connaissances au plus grand nombre dans de nouveaux espaces reposant essentiellement sur la culture de l’ouverture et des biens communs, qui pourraient sembler plus propice à la démocratie. Non seulement les musiciens, les artistes, les écrivains amateurs peuvent diffuser leurs œuvres à travers des plateformes comme SoundCloud ou Wattpad, mais également les cinéphiles, les fans de séries ou les passionnés d’art et de patrimoine peuvent faire sentir leur voix sur des plateformes comme SensCritique, FanFiction ou sur des pages Facebook dédiées (voir le n° 153, de Réseaux « Passionnés, fans et amateurs », 2009). Aujourd’hui plus que jamais, ces plateformes contributives (qu’elles soient institutionnelles, commerciales ou associatives) s’inscrivent comme vecteurs de nouvelles formes d’engagements, de partage et de diffusion des savoirs et des mémoires dans le domaine de la culture et en même temps ouvrent au risque d’exploitation et d'ubérisation des productions intellectuelles.

Face à cette nouvelle donne, les institutions culturelles ont porté un intérêt croissant à la création de démarches participatives et au rôle que pourrait jouer le numérique dans leurs activités de médiation et valorisation. À ce titre, nous pouvons citer le rapport Chevrefils-Desbiolles (2012) qui décrit « les mutations profondes que connaissent, avec l’essor de la culture numérique et de l’Internet, les conditions d’accès à la culture, mais aussi les pratiques artistiques et culturelles notamment des amateurs ». De même, les journées professionnelles organisées par le ministère de la Culture en 2017 ont été totalement dédiées à la participation. En même temps, le ministère a défini la « recherche culturelle participative » en tant que priorité dans sa stratégie de recherche (2017-2021). La préoccupation des institutions culturelles est, non seulement de mieux comprendre ces phénomènes de construction participative de savoirs, mais surtout d’orienter l’énergie et l’enthousiasme des citoyens vers l’enceinte des musées, archives, bibliothèques, théâtres, etc.

En résumé, les pratiques culturelles des individus sur les temps du hors travail ou du loisir, de manière individuelle ou en communautés d’appartenances, seraient modifiées et transformées à travers le numérique les positionnant dans de nouvelles pratiques de contributions en ligne et allant même jusqu’à rivaliser avec les connaissances des experts et leurs légitimités de connaissances. Pour identifier ces tensions entre d’un côté un phénomène en plein essor dans le domaine de la culture, et des institutions qui souhaitent porter un intérêt croissant aux démarches participatives, nous organisons un colloque qui ambitionne d’interroger les cadres théoriques, empiriques et politiques de la fabrique de la participation culturelle. Ce colloque vise donc à questionner plusieurs spécificités de ce phénomène sous différents angles, mais aussi à approfondir les enjeux démocratiques liés à la diffusion de projets numériques de participation culturelle. Une attention particulière sera portée au phénomène émergent des plateformes culturelles contributives (institutionnelles ou commerciales) qui sont en train de s’imposer comme outil de prédilection de création, de documentation et de valorisation d’objets culturels. 

Ce colloque, organisé par l’EA Dicen-IDF, qui s’inscrit dans la continuité du projet ANR COLLABORA, des travaux de la COMUE Université Paris Lumières, du Labex Les Passés dans le Présent et de l’EUR ArTeC, s’organisera autour de cinq axes principaux de réflexion.

 

1. Les acteurs de la contribution en ligne

Cet axe propose de mettre en discussion les différents acteurs de la contribution en ligne comme les amateurs (bénévoles, généalogistes, fans, passionnés, etc.) et les institutions publiques et privées du patrimoine et de la culture, ainsi que les associations qui s’inscrivent dans de nouvelles dynamiques à la fois sociales et culturelles et qui apparaissent dans les discours accompagnateurs. Par ailleurs, il sera intéressant d’approfondir les interactions avec les acteurs commerciaux de la participation culturelle qui ont lancé des plateformes qui vont concurrencer les initiatives institutionnelles. Quels sont les motivations et intérêts de ces acteurs ? Quels sont les modèles économiques en jeu ? Quelles sont les interactions et les nouvelles configurations sociales et organisationnelles que les projets contributifs génèrent entre ces acteurs ? Cet axe vise à interroger comment les différents acteurs participent aux dynamiques de conception ainsi qu’à celles de réception de ces plateformes.

 

2. Enjeux politiques et angles morts de la participation numérique

Cet axe vise à approfondir les différentes formes de participation citoyenne et d’innovation démocratique dans le domaine de la culture, notamment en lien avec l’emploi des technologies numériques. Les travaux pourront examiner les défis soulevés par les nouveaux modèles d'engagement des acteurs de la société civile en se concentrant sur le développement de questions éthiques et juridiques, telles que: les politiques de gestion de données produites sur ces plateformes face à de nouvelles obligations sociétales (science ouverte, RGPD, etc.) ; le travail numérique et le droit d'auteur; l'intégration des résultats des processus participatifs dans l'élaboration des politiques; la mise en place d'un système d'évaluation de la participation et des connaissances collaboratives. Sont également attendus des travaux qui associent des considérations sur les protocoles documentaires, les politiques d’éditorialisation et l'infrastructure technologique avec l'analyse des politiques et des pratiques de collaboration. Dans ce cadre, il sera intéressant d’interroger les angles morts de la participation en ligne générés par le décalage entre impératifs technologiques (interopérabilité, normalisation, accès et pérennité de données) et les besoins expressifs et émotionnels des acteurs sociaux (droit à l’oubli et au secret, zones d’opacités, dynamiques de résistance, etc.).

 

3. Connaissance et reconnaissance

Cet axe de réflexion porte sur les nouveaux modes de connaissance (de l’objet, de soi, des autres) et de production des savoirs qui s’engendrent au sein des dispositifs participatifs en ligne. L’observation des pratiques de participation numérique dans la spécificité du secteur culturel nous permet, en effet, de nous poser des questions d'ordre épistémologique. Cet axe propose alors deux approches. D'une part, il vise à approfondir les enjeux scientifiques liés au mouvement émergent des recherches culturelles participatives et à évaluer la valeur scientifique des connaissance produites dans ces contextes. D'autre part, il interroge les procédés de reconnaissance et d'autorité propres aux communautés. Sur cette question, les procédés liés au design et aux dynamiques de conception de la plateforme sont les bienvenues. Les travaux portant sur les modalités d'accès aux connaissances produites en participation et à leur conservation pérenne trouveront également place dans cet axe.

 

4. Mémoires collectives et patrimoines partagés

Cet axe vise à interroger les processus de construction patrimoniale et mémorielle médiés par des dispositifs numériques. Il regroupe toutes les études sur les pratiques de construction, d'appropriation, de médiation et d'éditorialisation du patrimoine culturel et mémoriel impliquant une approche collective ou participative. Il vise à construire une vision réflexive en adoptant des positions telles que celle adoptée par les études critiques sur le patrimoine. D’un côté, des travaux pourront se concentrer sur la fabrique de la participation culturelle selon une perspective historique, en étudiant la production participative de connaissances que l'on peut trouver dans les sociétés occidentales et orientales, anciennes et modernes, dans le domaine de la culture. D’un autre côté, des travaux pourront approfondir les nouvelles politiques mémorielles dans lesquelles le citoyen devient contributeur actif et les mémoires récoltées sur une plateforme deviennent des ressources potentielles pour l'avenir. Enfin, des communications pourront se concentrer également sur la diffusion de plateformes contributives dans les archives et sur leur impact sur les politiques de documentation et de diffusions des mémoires citoyennes.

 

5. Défis de la plateformisation

Cet axe repose davantage sur une représentation macroscopique en insistant sur plusieurs points. Il s’agira d’approfondir le phénomène de la plateformisation dans le domaine de la culture en posant l’accent sur les formes de rationalisation des pratiques et sur la pression du modèle économique, qui en découlent. De même, l’axe interrogera les particularités juridiques autour des questions des acteurs des plateformes : article de loi, contrats de travail, réglementations spéciales destinées à encadrer les acteurs de plateformes. Enfin, dans ce cadre, il serait intéressant de se pencher sur le statut du travailleur des plateformes qu'elles soient ou non institutionnelles : le statut des contributeurs du domaine culturel rencontre-t-il les dynamiques de digital labor ? Quels nouveaux équilibres s'élaborent entre les métiers traditionnels de la culture (médiation, critique, édition...) et les rôles des contributeurs dans les modèles participatifs ? Quelle est la place des contenus produits dans le modèle économique des plateformes ?

 

Types et format des communications attendues

Les propositions de communication peuvent porter sur des expériences en cours, des études empiriques, des réflexions théoriques ou des analyses comparatives. Elles peuvent venir du monde académique ainsi que du monde institutionnel et associatif.

Les propositions de communication devront se conformer au modèle disponible. La taille du texte devra être comprise entre 8 000 et 12 000 signes. Les auteurs devront aussi indiquer dans quel axe s’insère leur proposition. Les propositions seront examinées par le comité scientifique du colloque.

Les textes feront l’objet d’un recueil numérique qui sera diffusé lors du colloque et publié sur HAL. Les différentes sessions thématiques pourront prévoir la valorisation des contributions sous forme de numéro de revue ou d’ouvrage collectif. Un appel d’Études de Communication sera lancé à partir des travaux du colloque. 

 

Les propositions de communication sont à déposer sur https://collabora.sciencesconf.org/

 

Modalité de soumission des propositions de communication

Clôture de l’appel : 31 janvier 2020

Réponse aux auteurs : 15 mars 2020

Textes finaux : 15 mai 2020

Dates du colloque : 30 novembre et 1er décembre 2020, Université Paris Nanterre 

 

Lieu

Université Paris Nanterre

 

Comité scientifique

Romain Badouard, CARISM, Université Paris 2 Panthéon-Assas

Lionel Barbe, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Valérie Beaudouin, SES, ParisTech Télécom

Evelyne Broudoux, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Nathalie Casemajor, Centre Urbanisation Culture Société, INRS, Montréal

Lisa Chupin, DICEN-idf, Université Paris Descartes

Yves Citton, EUR ArTec, Université Paris 8

Camille Claverie, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Sarah Cordonnier, ELICO, Université de Lyon 2

Valérie Croissant, ELICO, Université de Lyon 2

Jean-Marie Dallet, TEAMED, Université Paris 8

Mélanie Dulong de Rosnay, CIES, CNRS

Karën Fort, STIH, Sorbonne Université

Sarah Labelle, LabSIC, Université Paris 13

Hervé Le Crosnier, C&F éditions

Clément Mabi, Costech, Université Technologique de Compiègne

Francesca Musiani, CIES, CNRS

Cécile Payeur, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Vincent Puig, IRI, Centre Pompidou

Franck Rebillard, IRMÉCCEN, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3

Claire Scopsi, DICEN-idf, CNAM

Alexandra Seammer, CEMTI, Université Paris 8

Antonin Segault, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Marta Severo, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Yves Sintomer, CRESPPA, Université Paris 8

Daniel Siret, UMR AAU, ENSA Nantes

Cécile Tardy, Geriico, Université de Lille

Olivier Thuillas, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Matteo Treleani, SIC.Lab Méditerranée, Université Nice Sophia Antipolis

Stéphanie Wojcik, CEDITEC, Université Paris Est Créteil

Manuel Zacklad, DICEN-idf, CNAM

 

Comité d’organisation

Romain Bigay, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Irene De Togni, DICEN-idf, Université Paris Nanterre

Marta Severo, DICEN-idf, Université de Nanterre

 

Contact

Pour toute question : collabora@sciencesconf.org

 

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