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Appels à communications passés

antiAtlas des épistémicides

Une proposition d’Anna Guilló pour le collectif de l’antiAtlas des frontières, 2022-2023

antiAtlas des épistémicides est un projet artistique et scientifique collaboratif dont l’objectif est de réunir dans un ouvrage des notices et des articles synthétiques portant sur des épistémicides du passé ou du présent, quel que soit l’endroit de la planète concerné. Les articles seront accompagnés de la reproduction d’une œuvre sous forme de carte pensée expressément pour chaque exemple d’épistémicide donné.

La question étant aussi singulière qu’insondable, ce projet n’a pas de vocation encyclopédique et vise, au contraire, par les choix opérés, à établir un atlas non exhaustif et subjectif, assumé à la fois comme ouvrage scientifique et catalogue artistique. La totalité des champs disciplinaires étant touchée par cette question, c’est à ce titre qu’antiAtlas des épistémicides ouvre son appel à contributions à une communauté d’auteurs sans distinction d’appartenance. 

 

Raconter et exposer les minorités : médiations muséales en France et en Amérique du Nord 

Musée du quai Branly – Jacques Chirac / Campus Condorcet, (Paris/Aubervilliers), 20 & 21 avril 2022

Ce colloque proposait de s'intéresser aux relations entre les minorités et les musées et sites patrimoniaux en Amérique du Nord et en France et d’abandonner le point de vue majoritaire, qui se décline en termes de domination et d’assignation, pour renverser le regard. En nous situant du point de vue de l’expérience minoritaire, nous pourrons envisager la minorité dans sa capacité à agir (Ndiaye, 2008 ; Chassain et al., 2016). Les minorités sont perçues et définies par le groupe majoritaire en tant que mineures selon deux principes qui ne s’excluent pas : celui du nombre, qui identifie différents traits religieux, ethniques ou culturels, et celui du statut, qui caractérise ce qui est tenu pour mineur, renvoyé à la mémoire des vaincus, à l’absence d’histoire. Dans la relation des minorités aux musées, il est possible de distinguer deux mouvements qui, bien qu’autonomes, interagissent. Le premier, sans doute le plus documenté, par lequel les musées ont essayé de « décoloniser » les récits sur l’expérience minoritaire (Chivallon, 2013). Le second par lequel les groupes minorisés ont promu l’émergence de contre-récits indépendants, sous des formes diverses, leurs actions précédant souvent la réévaluation critique des politiques muséales (Laithier et al., 2008). 

 

Des terrains d'aventure du passé/pour l'avenir : état des savoirs, enjeux et perspectives

ENSAPVS, Archives nationales et MSH Paris-Nord, 8-10 décembre 2021

Les terrains d’aventure ne sont pas des espaces de jeu comme les autres. Après avoir disparu en France dans les années 1990, des initiatives réapparaissent sur le territoire national, interrogeant l’héritage laissé par ces expérimentations socio-pédagogiques mais également par les théories qui les sous-tendent. Ce colloque, organisé par l’équipe du projet de recherche TAPLA (Terrainsd’aventure du passé/pour l’avenir) et soutenu par le Labex Les passés dans le présent, vise à identifier les modalités selon lesquelles les terrains d’aventure réinterrogent aujourd’hui, la place donnée aux enfants dans la ville et, plus particulièrement, à l’expérience directe dans les dispositifs socio-spatiaux pédagogiques. Il se propose également de poser les bases d’un réseau de recherche international et interdisciplinaire, croisant les sciences humaines et sociales avec le champ de la conception spatiale et de l’aménagement ainsi que celui de l’éducation et de l’animation socioculturelle.

 

Collectionner l'impressionnisme

En ligne, 9-13 novembre 2020

Le colloque Collectionner l’impressionnisme résulte d’un vaste programme de recherche initié par le Contrat Normandie Paris-Île-de-France : Destination Impressionnisme et porté par les universités Paris Nanterre et Rouen Normandie. Il est organisé par la fondation de l’Université Paris Nanterre, en partenariat avec le labex Les Passés dans le Présent, le laboratoire Histoire des arts et des représentations de l’Université Paris Nanterre à l’occasion de Normandie impressionniste. Fondé sur l’interdisciplinarité, sur la coopération entre musées, universités et acteurs du tourisme, ce programme vise à développer et renouveler la recherche sur ce mouvement artistique dans les deux régions qui l’ont vu naître, la Normandie et l’Île-de-France. Il se traduit notamment par la mise en place d’un cycle de colloques interdisciplinaires et internationaux, qui s’articule sur le long terme avec un dispositif de valorisation de la recherche : journée d’étude, bourses de recherches jeunes chercheuses et chercheurs, publication des actes, site internet. 

Pour sa première édition, le programme a choisi un thème transversal à même de mettre en lumière la vitalité des recherches sur le mouvement. Le colloque abordera le collectionnisme impressionniste sous un angle jusqu’ici peu exploré : le collectionneur et sa collection en lien avec son époque et son contexte politique, social et économique, et ce à une échelle internationale.

Retrouvez toutes les vidéos du colloque sur : https://impressionnisme-recherche.net/

 

La Ligue des Droits de l’homme depuis la Seconde Guerre mondiale : Penser et agir pour les droits de l’homme

Nanterre, 11-12 décembre 2018

En 2018, la Ligue des droits de l’homme commémore le 120e anniversaire de sa création. La Contemporaine, qui conserve les archives de la Ligue, organise à cette occasion un colloque international pluridisciplinaire sur l’histoire de la LDH et des droits de l’homme entre la Seconde Guerre mondiale et le tournant des années 2000.

Cette initiative a d’abord pour but de susciter des recherches sur l’histoire de l’association à partir de l’exploration de ses archives postérieures à 1945, récemment versées. Plus largement elle vise aussi à aborder la question de la défense des droits de l’homme au cours du second XXe siècle, dans un paysage politique différent de celui de la IIIe République, marqué par un renouvellement des acteurs associatifs et l’émergence de nouveaux enjeux.

 

« Art et politique »

Nanterre, 18-23 juin 2018

La XVIe École de printemps d’histoire de l’art organisée par le Réseau international de formation en histoire de l’art se déroulera à l’université Paris Nanterre du 18 au 23 juin 2018, sur le thème « Art et politique », en écho aux cinquante ans de mai 68. Cet événement d’une semaine permettra aux étudiants en master, doctorants et post-doctorants d’origines disciplinaires diverses, issus des institutions partenaires, d’échanger sur leurs travaux, de partager leurs recherches, de nouer des contacts avec des chercheuses et chercheurs, jeunes ou confirmés. Pour la France, l’INHA permet à des candidats issus d’établissements extérieurs au réseau de proposer leur candidature et pour les candidats allemands extérieurs au réseau, le Centre allemand d’histoire de l’art pourra offrir une subvention. Ils obtiendront à l’issue de la semaine un complément de diplôme de la formation internationale en histoire de l’art. Le site internet www.proartibus.net comprend les programmes des précédentes écoles de printemps. Nous recommandons aux candidates et aux candidats inscrits en master, doctorat ou en post-doctorat de proposer des communications précises, en rapport avec leurs sujets de recherche quelle que soit la période de l’histoire de l’art et le domaine qu’elles ou ils étudient et quelles que soient les formes d’expression qu’elles ou ils souhaitent aborder.

 

Comment étudier ce qui subsiste ? La place de l'expression artistique dans les protocoles d'enquêtes liées à la mémoire.

Nanterre, 6 février 2018

Depuis désormais quatre ans, les jeunes chercheurs du labex Les passés dans le présent maintiennent, par le biais d'une journée doctorale, un dialogue entre disciplines (anthropologie, archéologie, ethnologie, histoire, ethnomusicologie, sociologie, science politique et en sciences de l'information et de la communication) à propos de la mémoire et de ses représentations. Après avoir discuté des lieux où se déploient ces mémoires, des interactions entres les passés et le(s) présent(s), des méthodes et des terrains, cette édition se donne pour sujet d'études et d'échanges : la place de l'expression artistique dans les protocoles d'enquêtes liées à la mémoire.

 

L’intégration de l’Afrique du Nord au monde islamique (VIIe-Xe siècle)

Nanterre, 18-19 janvier 2018

Dans le cadre des travaux initiés en 2013 par le Labex Les passés dans le présent (Université Paris Nanterre), historiens de l’Antiquité et du Moyen Âge ont entrepris d’explorer, en se fondant sur des données textuelles et archéologiques, les étapes et modalités de l’intégration du Nord de l’Afrique au monde islamique, depuis la conquête arabo-musulmane jusqu’à la révolution fatimide.

À l’issue d’un important travail de traduction des textes arabes qu’il conviendra de présenter, et dans la perspective d’un renouveau ininterrompu des sources disponibles dont on rendra compte, nous nous proposons de réunir dans ce colloque différents spécialistes internationaux de ce champ, spécialistes de plusieurs disciplines (archéologie, papyrologie, histoire…) afin d’explorer l’histoire de l’insertion de l’Afrique du Nord, et plus particulièrementde sa partie orientale, l’Ifriqîya, dans le monde islamique entre le VIIe et le Xe siècle.

 

Les universalités muséales dans les grandes métropoles occidentales de XVIIIe à XXe siècle

Nanterre, 17 novembre 2017

L’atelier réunira historiens et chercheurs sur les musées et il sollicitera la comparaison transdisciplinaire et transnationale. Nous sollicitons des contributions sur les sujets suivants:

  • Définitions d’universalité dans les musées – particulièrement ceux qui se préoccupent aussi des pensées contemporaines dans l’historiographie, la philosophie d’histoire, et l’histoire des savoirs et des sciences.
  • Études sur les musées universels européens et nord-américains – particulièrement dans les villes suivantes : Londres, Paris, St. Pétersbourg, Berlin, Rome, Philadelphia, New York, Washington DC.
  • Expositions universelles – particulièrement celles qui approfondissent leur relation avec musées et l’histoire des collections.

 

Administration of Memory

Nanterre, 9 décembre 2016

Since the beginning of the 1990s, an increasing number of governments have been implementing public policies to do with « memory ». Strangely enough, considering the rapid rise of « memory studies », political scientists have so far shown little interest in these public actions that have to do with evoking the past. At the same time, memory studies scholars have yet to engage with commemorative practices as policy processes. This study day wants to engage in a comparative examination of ‘administrations of memory’.

The study day aims to encourage the development of theoretical and methodological contact points between ‘Memory Studies’ and ‘Policy Studies’ in examinations of local, national and supranational processes of contending with the past. In this, we take it as a point of departure that studying the ‘Politics of Memory’ should also be studying the ‘Public Policy of Memory’. Beyond the agenda setting part of policy, we are further interested in the delivery and the evaluation of policy and how those processes are constituted by and constitutive of collective memory concerns.
 

Un portrait intérieur : Le Musée imaginaire des Impressionnistes

Rouen, 6-7 septembre 2016

Quatre axes de réflexion ou objets d’étude sont soumis aux intervenants.

  • Portrait, autoportrait : cette première thématique se relie plus spécifiquement au propos général de l’exposition du musée de Rouen, et du Festival Normandie impressionniste 2016. Il s’agit d’interroger la constitution d’une image de soi et du groupe à travers les traditions et les usages de ce genre pictural
  • Musées, galeries, marché de l’art : dans ce registre, pourront être étudiés les points de contacts entre les tenants de l’impressionnisme – peintres, critiques, collectionneurs – l’art de leur temps et celui du passé.
  • Littérature, bibliothèque, archives : le récent ouvrage consacré à la Bibliothèque de Monet a montré l’importance des sources textuelles conservées par l’artiste dans sa maison de Giverny, – classiques, catalogues d’exposition, revues-, pour la construction de son horizon culturel[4]. Dans cette perspective, on abordera des sources jusqu’ici peu exploitées, issues notamment des bibliothèques et des archives.
  • Images, reproduction, photographie et cinéma: avec l’essor de la presse et l’apparition des nouvelles techniques de l’image, fixe et animée, se mettent en place d’autres références visuelles, plus quotidiennes, qui intègrent également le musée imaginaire des impressionnistes, comme Courbet, à la génération précédente, l’avait anticipé à sa manière.

 

Revisiter la commémoration
Pratiques, usages et appropriations du Centenaire de la Grande Guerre

Université Paris Nanterre / Archives nationales (Paris), 24-25 mars 2016

Par l'ensemble des manifestations auxquelles il a donné lieu comme par la répartition de celles-ci sur l'ensemble du territoire, le Centenaire de la Grande Guerre constitue, semble-t-il, un événement commémoratif à la hauteur de celui qu'avait constitué, en 1989, le Bicentenaire de la Révolution française. En son temps, le Bicentenaire avait largement contribué au déploiement de travaux de recherches originaux, et qui ont fait date, sur les mises en scène de l’histoire (Martin, Suaud, 1996) et sur les pratiques sociales commémoratives (Garcia, 2000), sur les politiques de la mémoire (Davallon, Dujardin, Sabatier 1993) et leurs transformations sur le temps long (Ory, 1989), sur la « manie commémorative » (Johnston, 1992) ou l’effacement du « surmoi commémoratif » national (Nora, 1992). Le Centenaire de la Grande Guerre fournit ainsi l’occasion de poursuivre cette réflexion en mettant l'accent non tant sur ce qui fait la commémoration mais sur ce qu'elle fait : les pratiques, les usages et les appropriations sociales auxquels elle donne lieu. Parce que, à la différence de 1989, la commémoration de 14-18 se déroule simultanément dans différents pays (Gilles, Offenstadt, 2014), elle permet de plus de s'inscrire d'emblée dans une perspective comparative.


From memories to the future
Collective memories and horizons of expectations in contemporary Europe

Naples, 4 et 5 juin 2015

The sociology of memory has developed considerably over the last few decades across Europe, in combination with other disciplines. In most European countries there have been studies on the collective memory, some of which investigate the memory of Europe as a whole. Several attempts have been made to try to systematically refine the theoretical and methodological approaches at stake. This scientific interest corresponds to the widespread - albeit conflicting - interests of various communities in their own memories.

The conference’s focuses on theoretical and empirical studies, but also extends to the public sphere of European society: it also aims to enhance citizens’ awareness of the various possible ways of processing the past and how these influence the conjectures, aspirations and fears that current policies and actions are based on. Exploring our societies’ past and new expectations, and the concrete ways we are now producing the future, provides a context for responsibility:  we will be the past of our posterity’s future.

 

Deuxième atelier : Explorer le passé pour interroger le présent et le futur

Royal Society, London, UK, les 22 et 23 avril 2015

Thème 1 : Les usages du passé

Comment se souvient-on du passé? Comment est-il, dans le présent, représenté, approprié, médiatisé, débattu, controversé ? En quoi les humanités numériques influent-elles sur la médiation du passé aujourd'hui?

Thème 2 : Recherche et patrimoine

En quoi la recherche sur le patrimoine peut-elle apporter une contribution aux politiques et pratiques patrimoniales actuelles ?

 

Premier atelier franco-britannique : Explorer le passé pour interroger le présent et le futur

Fondation Royaumont (Val d’Oise), France, les 16 et 17 janvier 2015

Thème 1 : Quelles notions pour quelles recherches ?

Qu’entend-on en français par « histoire », « patrimoine », « mémoire », « patrimoine immatériel », « traces », « archives », « indices », « signes », « vestiges », « ruines », etc? Qu’entend-on en anglais par « history », « legacy », « heritage », « memory », «intangible heritage», « traces », « archives », « clues », « cues », « vestige  » ? Qu’entend-on dans la langue vernaculaire? Qu’entend-on dans les sciences humaines et sociales ? Quels rapports au passé, au présent, au futur ces termes, dans leurs acceptions et leurs usages les plus contemporains, manifestent-ils?

Thème 2 : Conjuguer les archives au futur

Répondant au même objectif exploratoire que le premier thème, à savoir esquisser une compréhension commune des enjeux contemporains de la recherche entre les deux programmes, ce second sujet vise à se saisir de la question des archives dans le rapport que celles-ci entretiennent avec le futur, tant à des époques passées qu’aujourd’hui. La constitution des archives doit-elle plus aux constructions culturelles du passé ou aux constructions culturelles du futur ? En quels termes se posent aujourd’hui les démarches de constitution de fonds d’archives ? Sont-elles transformées par la prise en compte de leurs (futurs) usages ?