
Collectionner l'impressionnisme - Les vidéos sont en ligne !
En raison du contexte sanitaire, le colloque Collectionner l’impressionnisme, qui devait se dérouler en présentiel à Rouen les 12 et 13 novembre 2020, s'est finalement tenu du 9 au 13 novembre dans un format numérique inédit et en présence d’intervenants internationaux.
Retrouvez l'intégralité du programme, et revisionnez les vidéos des communications et des tables-rondes en accés libre sur le site officiel du colloque à travers les quatre sessions thématiques :
Constituer la collection : artistes et amateurs
Transmettre la collection : du privé au public
Diffuser la collection : du local à l'international
Gérer la collection : objets et acteurs
Nous vous invitons à visiter le site impressionnisme-recherche.net pour suivre l'actualité de l'impressionnisme et du programme de recherche.
Image : Claude Monet, Nymphéas, huile sur toile (détail), 1904, Collection particulière (France)
ACTUALITÉS
Projection - Black Hole - Festival Jean Rouch
Black Hole, why I have never been a rose, le film d'Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes est au festival Jean Rouch, cette année entièrement en ligne. Le film est accessible gratuitement ici à partir du 19 novembre jusqu'à la fin du festival, en s'inscrivant via la plateforme au lien suivant :
https://online.comitedufilmethnographique.com/
Ensuite, le film est ici :
https://online.comitedufilmethnographique.com/film/black-hole-why-i-have-never-been-a-rose/
DEBAT en ligne avec les réalisateurs le 21 novembre à 14H sur la plateforme.
BLACK HOLE, Why I have never been a Rose.
A Calcutta, des patients explorent leurs vies antérieures dans le cabinet d'une hypnotiseuse et se retrouvent propulsés dans les plis les plus reculés du passé. Pendant ce temps, un groupe de chasseurs de fantômes mène son enquête dans les lieux abandonnés de l'histoire coloniale et tentent de communiquer, via leurs appareils radio, avec des âmes errantes. Black Hole oscille entre le dispositif médiumnique et le piège à fantômes, traquant les étranges chemins de la réincarnation, jusqu'au court-circuit.
Documentaire expérimental par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes
France · 2019 · DCP · Couleur · 69' · o.v. Anglais/Hindi/Bengali
Soutenance de thèse de Nicolas Sauret
De la revue au collectif : la conversation comme dispositif d’éditorialisation des communautés savantes en lettres et sciences humaines
Thèse en co-tutelle (Université de Montréal et Université Paris Nanterre),
présentée et soutenue publiquement par Nicolas Sauret
le vendredi 20 novembre 2020 à 14h
en visioconférence (youtu.be/_fpQO1RprR8)
Composition du jury :
- Manuel Zacklad (co-directeur de thèse), PRCM au CNAM, Paris
- Marcello Vitali-Rosati (co-directeur de thèse), professeur agrégé à l’Université de Montréal
- Michael E. Sinatra (président du jury), professeur associé à l’Université de Montréal
- Joëlle Le Marec (rapporteure), professeure des universités à l’Université Paris Sorbonne
- Serge Bouchardon (rapporteur), professeur des universités à l’Université de Technologie de Compiègne
- Marta Severo (membre), professeure des universités à l’Université Paris Nanterre
La soutenance sera diffusée en direct sur youtu.be/_fpQO1RprR8.
Le manuscrit déposé est accessible sur these.nicolassauret.net.
Résumé :
Si l’on s’accorde à dire que les outils numériques ont modifié en profondeur nos pratiques d’écriture et de lecture, l’influence que ces nouvelles pratiques exercent sur les contenus d’une part, et sur la structuration de notre pensée d’autre part, reste encore à déterminer.
C’est dans ce champ d’investigation que s’inscrit cette thèse, qui questionne la production des connaissances à l’époque numérique : le savoir scientifique aurait-il changé en même temps que ses modalités de production et de diffusion ? Je traiterai ce sujet à travers le prisme de la revue savante en lettres et sciences humaines, dont le modèle épistémologique, encore attaché au support papier, se voit profondément questionné par le numérique dans sa dimension technique aussi bien que culturelle. Je fais l’hypothèse que les modalités d’écriture en environnement numérique sont une opportunité pour renouer avec les idéaux de conversation scientifique qui présidaient l’invention des revues au 17eme siècle. La thèse propose une réflexion en trois temps, articulée autour de trois conceptions de la revue : la revue comme format, comme espace et, tel que je le propose et le conceptualise, comme collectif.
La revue comme format, d’abord, émerge directement de la forme épistolaire au 17eme, favorisant alors la conversation au sein d’une communauté savante dispersée. Mais les limites conceptuelles du format nous invite à considérer la revue davantage comme un media. Pour penser alors sa remédiation, je montrerai que cette conversation trouve son incarnation contemporaine dans le concept d’éditorialisation. La revue comme espace, ensuite, où s’incarnait jusque-là l’autorité scientifique, fait émerger de nouvelles possibilités conversationnelles, en raison des glissements de la fonction éditoriale des revues et de leurs éditeurs dans l’espace numérique. Enfin, la revue comme collectif émerge d’une écriture processuelle, en mouvement, propre à l’environnement numérique. Un des enjeux de cette thèse réside dans la mise en évidence des dynamiques collectives d’appropriation et de légitimation. En ce sens, la finalité de la revue est peut-être moins la production de documents que l’éditorialisation d’une conversation faisant advenir le collectif.
Au plan méthodologique, cette thèse a la particularité de s’appuyer sur une recherche-action ancrée dans une série de cas d’étude et d’expérimentations éditoriales que j’ai pu mener en tant que chercheur d’une part, et éditeur-praticien d’autre part. La présentation des résultats de cette recherche-action, ainsi que leur analyse critique, fournissent la matière des concepts travaillés dans la thèse.
Recrutement - Post-doctorant.e - Projet CARDO
Recrutement d’un post-doctorant 2020-2021
Le laboratoire d’excellence (labex) Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire et l’Université Paris Lumières proposent un contrat post-doctoral en sciences humaines.
Présentation générale
Labex Les passés dans le présent
Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité. Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.
Pour plus d’informations : www.passes-present.eu
La ComUE Université Paris Lumières
La communauté d’universités et établissements (ComUE) Université Paris Lumières (UPL) est créée en 2014 ; elle se compose de 2 membres fondateurs – l’ Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Université Paris Nanterre – et du CNRS. L’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés - INSHEA, l’Ecole Nationale Supérieur Louis-Lumière, l’ont rejointe par statut - décret 2014-1677 du 29 décembre 2014. Les membres associés, forts de leur richesse et de leur identité, sont progressivement venus renforcer cet ensemble par conventions de partenariat : les Archives nationales, le Musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, le Musée national de l’Histoire de l’Immigration – Aquarium Tropical, le Musée du Quai Branly- Jacques Chirac, l’Institut national de l’Audiovisuel, le Centre d’Études, de Documentation et d’Information d’Action Sociale, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, la Maison des cultures du monde, le Pôle Sup’93,l’Académie Fratellini, l’ETSUP – école de travail social – et le Musée national d’archéologie de Saint Germain-en-Laye. Le Collège international de philosophie, et son rayonnement national et international, est devenu une composante de la ComUE UPL en 2017. La ComUE, accompagnée de nombreux partenaires, fonctionne en confédération grâce à une coordination fondée sur la recherche du consensus. Elle est caractérisée par le décloisonnement disciplinaire, la pluridisciplinarité et l’innovation. De par sa composition, la ComUE aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, ce qui en fait sa particularité en France. Au sein de la ComUE, plus d’une soixantaine d’unités de recherche de Paris Nanterre et Paris 8 met en oeuvre ces principes et cette démarche, dont 15 UMR avec le CNRS. Inscrite à la fois sur le territoire d’Ile-de-France, tout comme à l’international avec plusieurs projets scientifiques, la ComUE UPL porte aussi : une formation expérimentale et pluridisciplinaire le Nouveau Collège des Études Politiques (NCEP) depuis 2016 ; une École Universitaire de Recherche (EUR) ArTeC, un Nouveaux Cursus à l’Université (NCU) So Skilled !, le labex Les passés dans le présent, et l’IDEFI CréaTIC. Elle oeuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc.). La ComUE porte un réel intérêt aux Humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique de La Science ouverte.
Pour plus d’informations : www.u-plum.fr
Profil du poste
Le/la candidat.e devra témoigner d’une réelle expérience et d'un intérêt reconnu dans les domaines suivants : les archives de fouilles (gestion documentaire et questionnements épistémologiques) ; l'archéologie de terrain (particulièrement en France et en Italie ; une connaissance des équipes et des acteurs institutionnels est souhaitable) ; la pratique des outils numériques d'archivage (dans l'environnement de la TGIR-Huma-Num). En raison du périmètre du projet, les langues de travail seront essentiellement le français et l'italien.
Prérequis
Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 31 décembre 2015 et la date de la prise de poste (1er janvier 2021).
Le projet CARDO
Le projet CARDO (Carnets de fouilles. La documentation archéologique immergée (1898-1986) à partir de deux cas d’étude, entre Gaule et Italie préromaine) est inscrit depuis 2020 dans le programme scientifique du labex Les passés dans le présent. Il se propose d’étudier et de valoriser une série d’archives archéologiques inédites du XXe siècle au travers de deux fenêtres d’étude, et à deux échelles différentes : en Gaule, le « grand site » d’Alésia et une constellation de sites mineurs de l’Auxois (axe 1) ; en Italie du Sud, le « grand site » daunien d’Arpi (dans les Pouilles) (axe 2) et les sites fortifiés de l’hinterland lucanien, en Basilicate actuelle (axe 3). Faire varier la focale et envisager en parallèle des sites éloignés géographiquement, mais présentant des caractéristiques comparables et explorés au même moment, permet de mieux remettre en perspective, à l’échelle européenne, l’évolution des pratiques de documentation. L’objectif est, à partir de l’inventaire, du référencement, et de la numérisation de ces archives, d’engager une réflexion proprement épistémologique (axe 4), qui débouchera sur une publication collective et la mise en ligne des documents.
Missions
La/le post-doctorant.e s’impliquera activement dans les quatre axes du projet pour en assurer le suivi opératif, et sera donc amené.e à effectuer des missions de moyenne durée, en région et en Italie, pour procéder à l’inventaire, au référencement, à la numérisation et à la mise en ligne d’archives de fouilles inédites (carnets de fouille et autres notes écrites, correspondances, rapports d’étape, photographies, plans, stratigraphies et autres documents graphiques), concernant les sites antiques d’Alésia, d’Arpi et de Lucanie interne. Ces opérations seront coordonnées par le comité du projet CARDO sous la supervision d'O. de Cazanove, membre du laboratoire ArScAn, avec la collaboration de V. Barrière (axe 1), de Cl. Pouzadoux (axe 2), de V. Capozzoli (axe 3). La.le post-doctorant.e participera aussi à la conception et à la coordination d'un volume collectif. Ce volume présentera les fonds documentaires concernés, tout en proposant une série d’essais transversaux qui remettront en perspective l'évolution des pratiques d'archivage archéologique et en éclaireront le sens (axe 4).
Lieu, durée et conditions salariales
Le projet se déroulera sur le campus de l’Université Paris Nanterre et le/la postdoctorant.e sera accueilli.e au laboratoire ArScAn (UMR 7041)
Le contrat est d'une durée de 12 mois à temps plein.
Rémunération : entre 1900 € et 2600 € brut selon expérience.
Contraintes et risques
Des déplacements en France et à l'étranger sont à prévoir dans le cadre du travail d'enquête, de la participation à des réunions de travail et à des manifestations scientifiques, si la situation sanitaire le permet.
Calendrier
Appel à candidatures : 31 août 2020 au 2 novembre 2020 à 12h
Pré-sélection : 1ère semaine de novembre 2020
Auditions : 3ème semaine de novembre 2020
Contrat post-doctoral : 1er janvier au 31 décembre 2021
Les candidatures seront closes le 2 novembre 2020 à 12h
Dossier de candidature
Le dossier de candidature devra démontrer l’adéquation au profil du poste (missions et compétences requises)
Conditions d’éligibilité du post-doctorant
Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse entre le 31 décembre 2015 et la date de la prise de poste (1er janvier 2021).
Composition du dossier de candidature
1) Une lettre de motivation ;
2) un Curriculum Vitae ;
3) la liste des publications ;
4) le rapport de soutenance (sauf pour les candidats étrangers) ;
5) une copie du diplôme de Docteur(e) (ou attestation).
Les dossiers incomplets ne seront pas traités.
Dépôt du dossier
Le dossier de candidature complet, numérique, devra être envoyé au plus tard le lundi 2 novembre à 12h.
Merci déposer votre dossier de candidature en un seul fichier PDF en utilisant dropbox (à télécharger sur https://www.dropbox.com) et en partageant votre dossier via l’adresse : postdoc.cardo@passes-present.eu
Le nommage de votre dossier de candidature doit suivre l’exemple suivant : POSTDOCCARDO–NOM DE FAMILLE Prénom.pdf .
Un accusé de réception électronique vous sera envoyé.
Procédure de recrutement
Appel à candidatures : 31 août 2020 au 2 novembre 2020 à 12h
Pré-sélection : 1ère semaine de novembre 2020
Auditions : 3ème semaine de novembre 2020
Contrat post-doctoral : 1er janvier au 31 décembre 2021
Pour tout renseignement, écrire à : postdoc.cardo@passes-present.eu
Date limite de candidature : le 2 novembre 2020 à 12h
agenda

Labex Les passés dans le présent
Le laboratoire d'excellence Les passés dans le présent (Labex PasP) est un programme de recherche interdisciplinaire en sciences humaines et sociales portant sur la présence du passé dans la société contemporaine. En associant des institutions culturelles de premier plan, il s’attache plus spécifiquement à comprendre les médiations de l’histoire à l’ère du numérique, les politiques de mémoire, ainsi que les appropriations sociales du passé en amont et en aval des politiques patrimoniales.