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12.12.2023

[Invitation] Soutenance de thèse de Charlotte PESCAYRE

Charlotte Pescayre a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse de doctorat en anthropologie réalisée sous la direction de Philippe Erikson et Aline Hémond à l’Université Paris Nanterre, dans le cadre du Labex Les passés dans le présent, intitulée :

« Le corps et la corde. Ethnographie de collectifs de maromeros (Mexique) »

La soutenance se tiendra le vendredi 22 décembre à 10h00 à l’Université Paris Nanterre, en salle F308 du LESC, MSH Mondes, bâtiment Ginouvès. 

> Information

Charlotte Pescayre a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse de doctorat en anthropologie réalisée sous la direction de Philippe Erikson et Aline Hémond à l’Université Paris Nanterre, dans le cadre du Labex Les passés dans le présent, intitulée :

« Le corps et la corde. Ethnographie de collectifs de maromeros (Mexique) »

La soutenance se tiendra le vendredi 22 décembre à 10h00 à l’Université Paris Nanterre, en salle F308 du LESC, MSH Mondes, bâtiment Ginouvès. 

 

Le jury est composé de :

Guilhem OLIVIER, Professeur des universités, Instituto de Investigaciones Históricas, UNAM,  rapporteur

Olivier LE GUEN, professeur chercheur au CIESAS Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social, rapporteur

Philippe ERIKSON, Professeur des universités :  Université Paris Nanterre, directeur de la thèse

Aline HÉMOND, Professeur des universités : Université Paris Nanterre, directrice de la thèse

Claudine VASSAS, Directrice de recherche émérite : LISST-CAS ( Centre d' Anthropologie Sociale) UMR EHESS/CNRS, examinatrice

Danièle DEHOUVE, Directrice de recherche émérite : CNRS et EPHE (chaire cumulante), examinatrice

 

Résumé de la thèse :

Équilibre risqué, toujours à renégocier entre travail anthropologique et artistique, ma recherche doctorale, à la fois fondamentale et de recherche-création, a tenté́ de comprendre comment s’apprend et se transmet l’art de danser sur une corde au sein des groupes de maromeros  – des danseurs de corde, indiens et métis, des régions rurales du Sud du Mexique – et à m’y intégrer. J’ai réalisé pendant les dix dernières années une ethnographie « par corps » multi-située et itinérante principalement dans les États de Guerrero, Oaxaca, Puebla et Veracruz. J’ai mis à jour l’investissement des maromeros dans leur rôle rituel de lien entre humains et non-humains dans les fêtes patronales et agraires. En tous lieux, ruraux comme urbains, se déploie un mode sacrificiel de leur relation au corps, sans cesse en péril de chuter, entre terre et ciel. J’ai également analysé les modalités de tensions en relation avec les formes actuelles de cirquisation (transformation en « cirque indigène »), « d’artification » mais aussi de patrimonialisation. Je conclue sur les nouvelles formes de “dignification” qui révèlent des enjeux identitaires sans cesse recomposés. 

Il sera possible de suivre la soutenance en visioconférence, via Zoom : Lien de connexion
ID de réunion: 949 3851 5203
Code secret: maromero1

La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement conviés. Merci de signaler votre présence par retour de mail à l'adresse : chacayre[at]gmail.com

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04.12.2023

[Invitation] Soutenance de thèse de Marie JANOT-CAMINADE

Doctorante du labex Les passés dans le présent, Marie JANOT-CAMINADE soutiendra sa thèse intitulée : 

"Genrer les "Malgré-Nous" et les "Malgré-Elles" : espace militant et mise en récit de l'incorporation de force (1953-2018)"

Celle-ci se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à partir de 14h30 dans la salle des thèses B.015 RDC (Bâtiment Grappin) de l'Université Paris-Nanterre, 200 avenue de la République, 92000 Nanterre (RER A, Ligne L, parking). 

Un lien Zoom pour suivre la soutenance à distance sera mis en place pour celles et ceux qui ne peuvent pas y assister en présentiel. 

> Plus d'information

Doctorante du labex Les passés dans le présent, Marie JANOT-CAMINADE soutiendra sa thèse intitulée : 

"Genrer les "Malgré-Nous" et les "Malgré-Elles" : espace militant et mise en récit de l'incorporation de force (1953-2018)"

Celle-ci se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à partir de 14h30 dans la salle des thèses B.015 RDC (Bâtiment Grappin) de l'Université Paris-Nanterre, 200 avenue de la République, 92000 Nanterre (RER A, Ligne L, parking). 

Un lien Zoom pour suivre la soutenance à distance sera mis en place pour celles et ceux qui ne peuvent pas y assister en présentiel. 

Le jury sera composé de : 

Christelle Avril, Maîtresse de Conférences en Sociologie, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, CMH (Examinatrice).

- Eric Fassin, Professeur des Universités en Sociologie, Université Paris 8, LEGS (Rapporteur).

Sarah Gensburger, Directrice de Recherche en Science Politique, CNRS, CSO (Présidente).

Alexandra Oeser, Professeure des Universités en Sociologie, Université Paris-Nanterre (Directrice de thèse).

Fabrice Virgili, Directeur de Recherche en Histoire contemporaine, CNRS (Rapporteur).

Michelle Zancarini-Fournel, Professeure des Universités émérite en Histoire contemporaine, Université Lyon I (Examinatrice). 

La soutenance sera suivie d'un pot auquel vous êtes chaleureusement convié-e-s à partir de 18h30 au même endroit.
Merci d'indiquer votre présence via ce lien : https://framadate.org/AmrAsw1ufDDwIJxu

Résumé de la thèse :

Cette thèse prend pour objet d'étude la mémoire officielle des hommes et des femmes d'Alsace-Moselle incorporé-e-s de force dans les unités armées ou paramilitaires de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, des luttes militantes s'établissent en vue de l'obtention de la reconnaissance de celles et ceux qu'on appelle désormais les « Malgré-Nous » et les « Malgré-Elles ». Ces deux groupes sont présentés comme sexués, c'est-à-dire uniquement composés d'hommes ou de femmes, alors qu'ils sont en réalité mixtes. Les « Malgré-Nous » sont des hommes et des femmes affectés dans les unités militaires de la Wehrmacht quand les « Malgré-Elles » regroupent des hommes et des femmes des formations paramilitaires.

À partir d'archives et d'entretiens, cette thèse envisage les luttes pour la reconnaissance des « Malgré-Nous » et des « Malgré-Elles » ainsi que leurs effets sur les mises en récit des témoins comme un véritable laboratoire de construction du genre. Dans un premier temps, ce travail étudie l'évolution de l'espace militant de l'incorporation de force. Entre 1953 et 1994, cet espace se caractérise par des rapports de concurrence entre hommes militaires et paramilitaires issus des partis politiques de la droite française. Les premiers mobilisent des représentations genrées du « front » et de « l'arrière » tandis que les seconds usent de revendications féministes, ce qui contribue à définir les « Malgré-Nous » et les « Malgré-Elles » comme des catégories sexuées. Cette thèse met aussi en exergue les conditions sociales et politiques qui, à partir de 1994, permettent à des femmes politisées à la cause des femmes de remplacer les hommes à la tête des associations militant pour l'indemnisation des paramilitaires. Dans un second temps, cette thèse explore les effets de ces luttes sur les mises en récit réalisées par les hommes et les femmes incorporé-e-s de force entre 2012 et 2018. Elle révèle ainsi la performance de diverses féminités et masculinités. Celles-ci entrainent une véritable hiérarchisation des témoins qui ne s'effectue pas selon le sexe mais selon l'affiliation à un groupe dit « masculin » - les hommes et les femmes « Malgré-Nous » - et à un groupe dit « féminin » - les hommes et les femmes « Malgré-Elles ». 

Mots-clés : genre – masculinités et féminités – partis politiques de droite – appropriation politique du féminisme – - militantisme – mise en récit du passé - incorporation de force
 
Contact : marie.janot.caminade[at]gmail.com

 

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14.11.2023

[Réalisation] Les Guides de Paris. Corpus des XVIIe et XVIIIe siècles.

L'application de consultation web des Guides de Paris, hébergée par la TGIR HumaNum et développé dans le cadre du projet Guides de Paris (les historiens des arts et les corpus numériques), offre, par un encodage en XML-TEI, la consultation aisée de quatre textes majeurs sur la ville de Paris et ses monuments, publiés entre la fin du XVIIe siècle et la première moitié du XVIIIe siècle.

L'application de consultation web des Guides de Paris, hébergée par la TGIR HumaNum et développé dans le cadre du projet Guides de Paris (les historiens des arts et les corpus numériques), offre, par un encodage en XML-TEI, la consultation aisée de quatre textes majeurs sur la ville de Paris et ses monuments, publiés entre la fin du XVIIe siècle et la première moitié du XVIIIe siècle :

Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, 3 tomes, Paris, 1724.

Germain Brice, Description nouvelle de ce qu’il y a de plus remarquable dans la ville de Paris, 2 tomes, Paris, 1684.

Lemaire, Paris ancien et nouveau, 3 tomes, Paris, 1685.

Jean Aimar Piganiol de La Force, Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, 8 tomes, Paris, 1742. 

Consulter l'application > www.guidesdeparis.fr

Ce projet a été développé en partenariat avec l'unité de recherche Histoire des arts et des représentations (HAR UR 4414, Université Paris Nanterre), la Bibliothèque nationale de FranceDépartement des imprimés, le laboratoire Modèles, Dynamiques, Corpus (MoDyCo UMR 7114), et le Groupe de Recherche sur les Éditions critiques en contexte Numérique (GREN, Université de Montréal). 

                                               carte_gdp.jpeg

Extrait de Germain Brice, Description nouvelle de ce qu’il y a de plus remarquable dans la ville de Paris, 2 tomes, Paris, 1684. Édition de 1752, imprimerie de J. Bullot. 
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15.09.2023

[Call for proposals] Conference “The future of science: scientific archives and new research“ 29-30th of November 2023

EDUC/LABEX/MSH Mondes two days international conference

The testimonial value of scientific archives cannot be denied: archives help historians and particularly historians of science retrace science’s history, its place in society, past and future. But what other direct value could be assigned to old scientific archives? Could scientific archives be used for producing new scientific results, either in their discipline or in another? Could they be used for informing new artistic or societal work or bring about technological innovations ? This conference aims to consider examples of reuses of scientific material for producing new results. 

Deadline : 9th of October 2023

> Information

EDUC/LABEX/MSH Mondes two days international conference

 

The testimonial value of scientific archives cannot be denied: archives help historians and particularly historians of science retrace science’s history, its place in society, past and future. But what other direct value could be assigned to old scientific archives? Could scientific archives be used for producing new scientific results, either in their discipline or in another? Could they be used for informing new artistic or societal work or bring about technological innovations ? This conference aims to consider examples of reuses of scientific material for producing new results.

One of the main impulses for preserving scientists’ archives in the open data movement is this potential reuse. The Open Data movement, with its vision of sharing the inner workings of science beyond its usual circle, has obliged scientists to revisit the raw data on which they base their scientific production before opening it to public scrutiny. Raw scientific data becomes simultaneously the proof of the validity of science, a fragment of the web of science, a potentially replicable or reusable material, a vehicle of communication about scientific knowledge to society. Raw scientific data is, also, hailed and criticized as just ‘data’, in a historical period when this term is viewed both positively and negatively, according to the benefits or abuses it brings to the knowledge system, with which data cannot be confused. It is in this context that we would like to consider the past raw scientific materials and their link to the advancement of science. What are the reasons that push universities, knowledge societies or individuals to preserve or to destroy raw scientific materials? How can scientists and curators collaborate and manage scientific heritage that cut across two fields, that of science and that of heritage? And what of the intangible heritage of science which often has not been recorded and preserved in archival form but remains the basis guaranteeing the integrity of science, its ethics and its sociability?

In social sciences and humanities, the dialogue between universities and cultural heritage institutions, scientific and cultural values intersect each other: does this help designing joint forms of scientific archives management, dissemination and communication? If the joint management of scientific archives is a field in which researchers meet curators in order to innovate technologically and ethically on questions of heritage preservation, could teachings from this case study be applied to the preservation and dissemination of knowledge around other archival materials (of artistic, administrative nature etc.)? Another aim of this conference is to highlight the role of social sciences and humanities in national and regional innovation ecosystems through their role in the circuits of knowledge and technological innovation between the academic sector and the cultural sectors in particular. Thus, we are equally looking for contributions on innovative practices and digital tools used by EDUC Alliance members to make SSH archives available more widely for future research.

 

We would like to invite proposals of no more than 300 words to be addressed to Monica Heintz mheintz[at]parisnanterre.fr and Ghislaine Glasson Deschaumes gglasson-des[at]parisnanterre.fr by the 9th of October 2023. The travel and accommodation of contributors from the EDUC Alliance shall be covered by the UPN conference organisers.

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06.09.2023

[Appel à propositions] Séminaire international : Retours, restitutions, circulations...

Une contribution du labex Les passés dans le présent au GIS Patrimoines en partage en association avec la MSH Mondes.

Depuis quelques années, dans la mouvance des études postcoloniales et des études critiques sur les patrimoines culturels, le monde académique et celui des institutions patrimoniales mettent au travail, parfois en parallèle, parfois ensemble, la question des provenances, des circulations, des retours et des restitutions – matérielles ou virtuelles – d’objets et de sources archivistiques. Fruit d’un mouvement de décentrement des savoirs, ce regard critique sur l’histoire des collections et des fonds d’archives a favorisé l’émergence des études de provenances et le déploiement de multiples initiatives de remise en circulation de certains de ces patrimoines matériels ou immatériels. [...]

Date limite de réponse : 30 octobre 2023

> Texte complet de l'appel 

Séminaire international

Une contribution du labex Les passés dans le présent au GIS Patrimoines en partage

en association avec la MSH Mondes

 

Appel à propositions

 

Depuis quelques années, dans la mouvance des études postcoloniales et des études critiques sur les patrimoines culturels, le monde académique et celui des institutions patrimoniales mettent au travail, parfois en parallèle, parfois ensemble, la question des provenances, des circulations, des retours et des restitutions – matérielles ou virtuelles – d’objets et de sources archivistiques. Fruit d’un mouvement de décentrement des savoirs, ce regard critique sur l’histoire des collections et des fonds d’archives a favorisé l’émergence des études de provenances et le déploiement de multiples initiatives de remise en circulation de certains de ces patrimoines matériels ou immatériels.

Au-delà des gestes de restitution à forte valeur symbolique, c’est une politique plus large de pratiques de circulation qui se développe. Nous faisons l’hypothèse qu’une nouvelle épistémologie des savoirs émerge aussi, générant ses cadres théoriques, ses vocabulaires conceptuels et méthodologiques, ses outils, dont les chartes éthiques. Cette épistémologie rencontre les enquêtes menées de longues dates auprès et avec les communautés des pays concernés par les retours et qui sont, souvent, à l’initiative de tels projets. Ce double mouvement se traduit par d’innombrables démarches, souvent expérimentales, qui amènent des populations jadis enquêtées, et/ou parfois spoliées, à se connecter aux sources de leur passé qui leur étaient inaccessibles et à les mobiliser au présent et pour les générations futures.

Au sein du labex Les passés dans le présent, où cette approche est particulièrement développée, et plus largement dans son environnement proche, de tels projets, d’ampleurs variables, concernent tous les continents et embrassent la grande diversité des patrimoines : enquêtes de terrain sur les pratiques et les représentations de ce qui fait patrimoine ou matrimoine pour différentes communautés, objets et écrits conservés dans les musées et les bibliothèques, fonds d’archives sonores, photographiques, cinématographiques. Ils associent des institutions patrimoniales, associations ou universités françaises, européennes et internationales ainsi que des organisations locales autochtones ou non…

Ce foisonnement amène les équipes du labex,  à souhaiter interroger, dans une perspective pluridisciplinaire et transnationale, les concepts mobilisés (« retours », « restitutions », « circulations », « transferts », « rapatriements », etc. – pour la seule langue française). Mais il s’agit aussi de mener une réflexion critique sur les pratiques installées ou émergentes, leurs éventuels points aveugles et leurs effets.

Jalon important du travail du labex, ce séminaire, très ouvert, a une double vocation, nationale et internationale. Il sera ancré à la MSH Mondes, sur le campus de l’Université Paris Nanterre et sera pour partie itinérant. Ses séances donneront lieu à publication, en particulier aux PUPN.

Le séminaire débutera au premier semestre de l’année universitaire 2023/2024, avec un premier cycle destiné à travailler sur les vocabulaires et les modes d’appréhension des enjeux traités. Le programme des années ultérieures dépendra des échanges de la première année.
 

Pour proposer une contribution, merci d’écrire à : resci@passes-present.eu

            Date limite de réponse : 30 octobre 2023.

 

 

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06.09.2023

[Appel à candidatures] Recrutement d’un.e post-doctorant.e 2023-2024

Le laboratoire d’excellence Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire et l’Université Paris Lumières proposent un contrat post-doctoral en sciences humaines et sociales. Formé.e en sciences humaines ou sociales, le/la candidat.e aura une bonne connaissance des institutions patrimoniales et des enjeux de la recherche autour des questions de « Restitutions, retours, circulations » des patrimoines culturels.

Date limite de candidature :  3 octobre 2023 à 18h

Début de contrat : lundi 20 novembre 2023

> Texte de l'appel et modalités de candidature

Le laboratoire d’excellence (labex)

Les passés dans le présent : histoire, patrimoine, mémoire

et l’Université Paris Lumières

proposent un contrat post-doctoral en sciences humaines et sociales

 

 

Présentation générale

Labex Les passés dans le présent

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. 

Pour plus d’informations : www.passes-present.eu

 

La ComUE Université Paris Lumières

La ComUE Université Paris Lumières (UPL) a été créée en 2014 ; elle se compose de 2 membres fondateurs – l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et l’Université Paris Nanterre – et du CNRS. Elle associe les Archives nationales, le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, le musée national de l’Histoire de l’immigration -Aquarium Tropical, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, l’Institut national de l’Audiovisuel, le Centre d’Études, de Documentation et d’Information d’Action Sociale, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, la Maison des cultures du monde, le Pôle Sup’93, l’Académie Fratellini, l’ETSUP – école de travail social – et le musée national d’Archéologie de Saint Germain-en-Laye. Le Collège international de philosophie, et son rayonnement national et international, est devenu une composante de la ComUE UPL en 2017.

La ComUE est caractérisée par le décloisonnement disciplinaire, la pluridisciplinarité et l’innovation. De par sa composition, la ComUE aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, ce qui en fait sa particularité en France. Au sein de la ComUE, plus d’une soixantaine d’unités de recherche de Paris Nanterre et Paris 8 met en œuvre ces principes et cette démarche, dont 15 UMR.

Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

 

Profil du/de la candidat.e :

Formé.e en sciences humaines ou sociales, le/la candidat.e aura une bonne connaissance des institutions patrimoniales et des enjeux de la recherche autour des questions de « Restitutions, retours, circulations » des patrimoines culturels.

Il/elle aura une vision internationale et interdisciplinaire. Il/elle devra obligatoirement maîtriser la langue anglaise, en plus du français.

 

Le séminaire « Restitutions, retours, circulations » du labex Les passés dans le présent

Depuis quelques années, dans la mouvance des études postcoloniales et des études critiques sur les patrimoines culturels, le monde académique et celui des institutions patrimoniales mettent au travail, parfois en parallèle, parfois ensemble, la question des provenances, des circulations, des retours et des restitutions – matérielles ou virtuelles – d’objets ou de sources archivistiques.

Fruit d’un mouvement de décentrement des savoirs, ce regard critique sur l’histoire des collections et des fonds d’archives a favorisé l’émergence des études de provenance et le déploiement de multiples initiatives de remise en circulation de certains de ces patrimoines matériels ou immatériels. Au-delà des gestes de restitution à forte valeur symbolique, c’est une politique plus large de pratiques de circulation qui se développe. Nous faisons l’hypothèse qu’une nouvelle épistémologie des savoirs émerge aussi, générant ses cadres théoriques, ses vocabulaires conceptuels et méthodologiques, ses outils, dont les charges éthiques. Cette épistémologie rencontre les enquêtes menées de longue date auprès et avec les communautés des pays concernés par les retours et qui sont souvent à l’initiative de tels projets. Ce double mouvement se traduit par d’innombrables démarches, souvent expérimentales, qui amènent des populations jadis enquêtées, et/ou parfois spoliées, à se connecter aux sources de leur passé qui leur étaient inaccessibles et à les mobiliser au présent et pour les générations futures.

Au sein du labex Les passés dans le présent, où cette approche est particulièrement développée depuis dix ans, et plus largement dans son environnement proche, de tels projets, d’ampleurs variables, concernent tous les continents et embrassent la grande diversité des patrimoines : enquêtes de terrain sur les pratiques et les représentations de ce qui fait patrimoine ou matrimoine pour différentes communautés, objets et écrits conservés dans les musées et les bibliothèques, fonds d’archives sonores, photographiques, cinématographiques. Ils associent des institutions patrimoniales, associations ou universités françaises, européennes et internationales ainsi que des organisations locales – autochtones ou non. Ce foisonnement amène les équipes du labex, réunies dans un collectif ad hoc, à souhaiter interroger, dans une perspective pluridisciplinaire et transnationale les concepts mobilisés. Mais il s’agit aussi de mener une réflexion critique sur les pratiques installées ou émergentes, leurs éventuels points aveugles et leurs effets.

Jalon important du travail du labex, qui nourrit également les axes thématiques de la MSH Mondes « Patrimoine et mémoire des sociétés et des milieux » et « Transformations épistémologiques des sciences humaines et sociales » de la MSH Mondes, ce séminaire a une vocation nationale et internationale. Il sera principalement ancré à la MSH Mondes, sur le campus de l’Université Paris Nanterre et sera pour partie itinérant. Ses séances donneront lieu à publication.

Un premier cycle lancé fin 2023 travaillera sur les vocabulaires et les modes d’appréhension des enjeux.

Ce séminaire est une contribution du labex Les passés dans le présent au GIS Patrimoines en partage, dont il est membre.

 

Missions

Le/la post-doctorant.e sera force de proposition pour faire vivre le séminaire, dont il/elle assurera l’animation scientifique en étroite concertation avec le comité de pilotage du séminaire et en interaction avec les autres membres du GIS Patrimoines en partage ayant proposé des contributions. Il/elle concourra à l’organisation des réunions de travail et développera une politique de publication en ligne des travaux, ainsi que tout autre outil numérique qu’il/elle pourrait proposer.

Le/la post-doctorant.e contribuera, avec les équipes du labex et de la MSH Mondes, à l’organisation des manifestations scientifiques programmées et de débats tournés vers la société.

Le/la post-doctorant.e réalisera une revue de littérature des travaux relatifs à la première priorité thématique du séminaire et assurera une veille bibliographique et documentaire pendant toute la durée du contrat.

 

Accueil et encadrement scientifiques

            Le/la postdoctorant.e sera accueilli.e à l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP, UMR8244) et au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC, UMR7186). Il/elle sera encadré.e par Mme Malika Rahal, CR CNRS HDR, directrice de l’IHTP, et par M. Emmanuel Grimaud, DR CNRS au LESC et responsable scientifique du labex Les passés dans le présent.

 

Durée et conditions salariales

Le contrat de l’Université Paris 8 aura une durée de 12 mois à temps plein à compter du 20 novembre 2023.

La rémunération mensuelle minimale est régie par le décret n° 2021-1450 du 4 novembre 2021 (2271 euros brut, au 1er septembre 2022).

 

Lieu de travail

Le contrat est basé à la MSH Mondes, dans les bureaux du Labex Les passés dans le présent, sur le campus de l’Université Paris Nanterre.

D’éventuels déplacements en France et à l’étranger sont à prévoir.

 

Calendrier

Appel à candidatures : 6 septembre à 9h – 3 octobre 2023 à 18h

Instruction des dossiers et pré-sélection : semaine du 9 octobre 2023

Auditions : semaine du 16 octobre 2023

Annonce des résultats : lundi 23 octobre 2023

Début de contrat : lundi 20 novembre 2023

 

Les candidatures seront closes le 3 octobre 2023 à 18h.

 

Dossier de candidature

 

Le dossier de candidature devra démontrer l’adéquation au profil du poste (missions et compétences requises).

 

Conditions d’éligibilité du post-doctorant 

Sont éligibles les candidats ayant soutenu leur thèse moins de 3 ans avant la date de prise de fonction (lundi 20 novembre 2023).

 

Composition du dossier de candidature (EN UN SEUL PDF)  

           

1)                  Une lettre de motivation ;

2)                  un curriculum vitae ;

3)                  la liste des publications ;

4)                  le rapport de soutenance (sauf pour les candidats étrangers) ;

5)                  une copie du diplôme de Docteur(e) (ou attestation).

 

Les  dossiers incomplets ne seront pas traités.

 

Dépôt du dossier

            Le dossier de candidature complet, numérique, devra être envoyé au plus tard le 3 octobre 2023 à 18h.

            Merci déposer votre dossier de candidature en un seul fichier PDF en utilisant dropbox (à télécharger sur https://www.dropbox.com) et en partageant votre dossier via l’adresse : postdoc-resci@passes-present.eu

            Le nommage de votre dossier de candidature doit suivre l’exemple suivant : POSTDOCRESCI – NOM DE FAMILLE Prénom.pdf .

            Un accusé de réception électronique vous sera envoyé.

 

Procédure et calendrier de recrutement

Appel à candidatures : 6 septembre à 9h – 3 octobre 2023 à 18h

Instruction des dossiers et pré-sélection : semaine du 9 octobre 2023

Auditions : semaine du 16 octobre 2023

Annonce des résultats : lundi 23 octobre 2023

Début de contrat : lundi 20 novembre 2023

 

Pour tout renseignement, écrire à :  postdoc-resci@passes-present.eu

 

Retrouvez le texte de l'appel au format pdf en bas de cette page dans la rubrique Documents. 
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20.07.2023

Retour sur les Journées européennes de l'archéologie

Cette année, la MSH Mondes et le Labex les passés dans le présent, participaient aux Journées européennes de l’archéologie dans le Parc des Anciennes Mairies de la ville de Nanterre. Aux côtés des ateliers mis en place par l’INRAP, la Société d’Histoire de Nanterre et l’Office de tourisme de Nanterre, nous avons proposés deux ateliers aux scolaires et au grand public.

> Plus d'information

Cette année, la MSH Mondes et le Labex les passés dans le présent, participaient les aux Journées européennes de l’archéologie dans le Parc des Anciennes Mairies de la ville de Nanterre. Aux côtés des ateliers mis en place par l’INRAP, la Société d’Histoire de Nanterre et l’Office de tourisme de Nanterre, nous avons proposés deux ateliers aux scolaires et au grand public.

Le premier portait sur les éléments de parure retrouvés à la Préhistoire, petits et grands venus nombreux, se sont essayés à la fabrication de perles en stéatite, perforées, abrasées, parfois décorées, celles-ci étaient ensuite enfilées puis portées pour le plus grand bonheur de ces artisans d’un jour.

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© MSH Mondes

Le deuxième atelier permettait au public d’être transposé le temps d’un instant sur le site archéologique de Saint Syméon (Syrie) grâce à un casque de réalité virtuelle. Le projet Labex PasP Numérisation et accès aux archives de Saint-Syméon, sous la responsabilité scientifique de Micheline Kurdy, vise, en effet, à valoriser ce site d’exception, aujourd’hui menacé, et à le faire découvrir au plus grand nombre. C’est l’une des parties les plus importantes du site, datée du VIe siècle, que le public a notamment pu découvrir à cette occasion.

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Présentation du site de Saint Syméon (Syrie) © MSH Mondes

La MSH Mondes et le Labex les passés dans le présent, remercient tous les acteurs qui ont fait de ces trois journées, un moment de rencontres et d’échanges autour de l’archéologie : Nicolas Samuelian (INRAP/UMR 8068), Alain Bocquet et les bénévoles de la Société d’Histoire de Nanterre, Camille Legrand (Office de tourisme), Micheline Kurdy (Labex PasP/UPN), Laura Vié (Labex PasP/Arscan), Marie Rousseau (Noovae), Thomas Bontems (Noovae), Marina Egidi (Labex PasP), Mélanie Ferras (MSH Mondes) et Alexandra Pineau (MSH Mondes). 

 

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30.06.2023

Appel à projets 2023 pour un projet de recherche en résidence au BnF DataLab

La BnF et l’Infrastructure de Recherche Huma-Num lancent un appel à projets pour accueillir des équipes de recherche, afin d’accroître la connaissance mais aussi les possibilités d’analyse et de traitement de ses collections numériques. Les projets proposés devront faire appel à des méthodes et outils de traitement numérique.

L’objectif de l’appel est de permettre à des équipes de recherche de proposer des projets susceptibles d’être accueillis dans le BnF DataLab, qu’ils soient nouveaux ou déjà en cours, avec un accompagnement spécifique et le cas échéant un financement. De fait, la présence des chercheurs au sein du BnF DataLab doit encourager leur participation à la vie scientifique du BnF DataLab.

Les candidats peuvent proposer des sujets de recherche qui portent sur les collections numériques de la BnF (collections numérisées ou nativement numériques), s’ils entrent dans le cadre du BnF DataLab. Les projets retenus pourront bénéficier de l’aide et l’assistance des experts de la BnF, tant d’un point de vue scientifique que technique.

> Plus d'information

La BnF et son partenaire l’IR* Huma-Num lancent leur troisième appel à projet DataLab.

 

Présentation et objet de l’appel

 

Objectifs de l’appel

 

Le BnF DataLab est un service d’assistance et d’accompagnement à la recherche mis en place par la BnF, en partenariat avec l’Infrastructure de Recherche (IR*) Huma-Num, pour l’accueil de chercheurs qui souhaitent exploiter les collections numériques de la BnF à l’aide d’outils de traitement à grande échelle et d’analyse automatisée. Ces collections représentent une masse considérable de documents d’une grande diversité, tant par leur forme et leur contenu : collections numérisées dans Gallica et Gallica intra muros, archives du web, documents nés-numériques, bases de données, métadonnées bibliographiques, jeux vidéo, documents sonores ou vidéos, documents multimédias, etc. En application du code du Patrimoine, les collections issues du dépôt légal soumises au droit d’auteur ne sont consultables et exploitables que dans les emprises de la BnF.

Les enjeux du présent appel à projets sont doubles :

  • encourager des projets de recherche de fouille de textes et de données sur les collections numériques de la BnF
  • permettre à la BnF de mieux cerner les pratiques de recherche autour de ces collections et approfondir son expertise pour développer ou parfaire les outils qu’elle met à disposition des chercheurs.

L‘appel invite des chercheurs, à titre individuel ou collectif, à déposer des projets nécessitant d’être accueillis dans le BnF DataLab afin de profiter d’un accompagnement personnalisé complété, le cas échéant, d’une aide financière.

Les projets proposés devront impérativement porter sur les collections numériques de la BnF et faire appel à des méthodes et outils de traitement comportant une problématique de recherche originale ainsi qu’une dimension quantitative ou un défi technologique dans l’exploitation de textes et données.

Les chercheurs accueillis participeront au programme d’activités scientifiques et pédagogiques du BnF DataLab. Les échanges entre chercheurs, ingénieurs et bibliothécaires prendront notamment la forme de rencontres (atelier, séminaire, journée d’étude…) et bénéficieront du soutien des communautés constituées autour de l’infrastructure Huma-Num (partenaires et Consortiums).

Date limite : 29 septembre 2023 (17h)

> Texte complet de l'appel sur le carnet hypotheses de la BnF

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22.05.2023

Communiqué de la MSH Mondes - La nouvelle direction se présente

La nouvelle directrice de la MSH Mondes, Ghislaine Glasson Deschaumes, a pris ses fonctions le 1er février 2023 (avis de la Commission recherche de l’Université Panthéon-Sorbonne le 11 avril 2023, avis de celle de l’Université Paris Nanterre le 30 mai 2023). Avec Alexandra Pineau, directrice adjointe, Julien Schuh, directeur adjoint, et Cynthia Sayegh, secrétaire générale, elle porte un projet collectif centré sur l’ouverture, l’interdisciplinarité et l’international ainsi que sur la co-construction entre les différents métiers de la recherche comme de la culture.

> Plus d'information

La nouvelle directrice de la MSH Mondes, Ghislaine Glasson Deschaumes, a pris ses fonctions le 1er février 2023 (avis de la Commission recherche de l’Université Panthéon-Sorbonne le 11 avril 2023, avis de celle de l’Université Paris Nanterre le 30 mai 2023). Avec Alexandra Pineau, directrice adjointe, Julien Schuh, directeur adjoint, et Cynthia Sayegh, secrétaire générale, elle porte un projet collectif centré sur l’ouverture, l’interdisciplinarité et l’international ainsi que sur la co-construction entre les différents métiers de la recherche comme de la culture.

La trajectoire d’évolution proposée est guidée par la recherche d’un équilibre dynamique entre l’histoire de la MSH Mondes, avec son expertise de haut niveau, et son évolution dans le cadre de la charte des MSH. À partir d’une forte caractérisation de ses axes scientifiques et de son ingénierie, elle promeut un accompagnement de la recherche orienté par une logique de capillarité, plutôt que restreint à l’appui ponctuel, et étayé par la formation. Affirmant un rôle fédérateur, elle met en avant le développement et l’innovation, en particulier dans le champ des humanités numériques, ainsi qu’une pépinière d’expérimentation.

Le programme scientifique propose une montée en généralité à partir de deux axes thématiques. Le premier, « Mémoires et patrimoines des sociétés et des milieux », s’intéresse aux manières de mettre en récit l’histoire et de l’articuler avec la mémoire et/ou le patrimoine, phénomènes socialement construits. Il aborde la connaissance des patrimoines ou de la mémoire du point de vue de leurs technologies, de leurs processus normatifs, des défis épistémologiques, éthiques et sociaux de leur (re)mise à disposition dans des sociétés plurielles. Il favorise ainsi l’approche interdisciplinaire d’objets d’étude complexes, notamment sous l’angle de leurs sédimentations spatio-temporelles, et met en avant la pluralité des points de vue susceptibles de les éclairer et d’informer le débat. Il est nourri par les grandes orientations du LabEx Les passés dans le présent et par les interactions avec la vaste communauté qu’il a développée ainsi que par les consortiums de l’IR*HumaNum sur ces thématiques.

Le second axe, intitulé « Conditions d’existence et transformations épistémologiques des sciences humaines et sociales », s’intéresse à la manière dont les sciences humaines et sociales se saisissent des défis majeurs de leur temps, et notamment l’ère numérique et le « nouveau régime climatique » (Latour). L’un et l’autre, différemment, modifient, voire bouleversent, les modes de subjectivation et les manières de faire société, questionnent le rapport de l’humanité au monde et ses modes d’agir, font jouer les frontières humain/machine et posent des questions de gouvernement aiguës. Partant, les sciences humaines et sociales se donnent de nouveaux objets d’enquête, expérimentent des méthodes inédites pour les conduire et/ou des formes exploratoires d’écriture scientifique, questionnent les conditions de possibilité d’un partage des savoirs, etc. Ce second axe a pour priorité de stimuler les perspectives interdisciplinaires et la réflexion critique sur les méthodes et pratiques de la recherche en sciences humaines et sociales et sur leurs transformations épistémologiques.

À l’échelle particulièrement pertinente que constitue la MSH Mondes, le travail collaboratif pourra prendre des formes variées : « ateliers éphémères », séminaires, journées d’étude, colloques internationaux, production écrite, audiovisuelle, etc. Il sera placé sous le signe de l’hospitalité des savoirs, via l’accueil d’invités européens et internationaux, qu’ils soient chercheurs, ingénieurs, professionnels du patrimoine ou artistes, et la démarche de traduction des notions, concepts et imaginaires et de partage des pratiques qui ira de pair.

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18.04.2023

Appel à projets audiovisuels et multimédias 2023 de la MSH Mondes

La MSH Mondes souhaite impulser et accompagner des projets de films, courts ou longs, ou de webdocumentaires, podcasts, documentaires sonores, diaporamas sonores etc., afin d’offrir une large diffusion aux travaux de recherche de ses partenaires ou soutenir des modes alternatifs de recherche. Cet appel à projets s’adresse aux personnes ayant le statut de chercheur, enseignant-chercheur, ingénieur, doctorant ou post-doctorant. Doté de 15 000 €, il est soutenu par le CNRS et le labex Les passés dans le présent.

Calendrier

  • vendredi 14 avril 2023 : lancement de l’appel à projets ;
  • mardi 30 mai 2023 minuit : date limite de dépôt des dossiers ;
  • courant juin 2023 : réunion du comité de sélection, suivi de l’annonce des résultats.

> Plus d'information

La MSH Mondes souhaite impulser et accompagner des projets de films, courts ou longs, ou de webdocumentaires, podcasts, documentaires sonores, diaporamas sonores etc., afin d’offrir une large diffusion aux travaux de recherche de ses partenaires ou soutenir des modes alternatifs de recherche. Cet appel à projets s’adresse aux personnes ayant le statut de chercheur, enseignant-chercheur, ingénieur, doctorant ou post-doctorant. Doté de 15 000 €, il est soutenu par le CNRS et le labex Les passés dans le présent.

Soutien de la MSH Mondes

En fonction des besoins, le service audiovisuel et multimédia de la MSH Mondes pourra soutenir les projets sélectionnés par :

  • l’accompagnement d’un ingénieur aux différentes étapes du projet (écriture, réalisation, prise de vue, montage) ;
  • un équipement professionnel : matériel de prise de vue et de son, station de montage équipée de logiciels pour le montage, l’animation 2D et la conception de webdocumentaire ;
  • une éventuelle participation financière : la dotation pour le présent appel à projets sera répartie entre les différents projets retenus ayant signalé un besoin d’aide financière (pour couvrir par exemple d’éventuels frais de post-production …) ;
  • la diffusion dans l’environnement de la MSH Mondes et l’aide à la recherche de diffuseurs extérieurs.

Condition d’éligibilité

Le projet doit être porté par au moins un des laboratoires rattachés aux tutelles universitaires de la MSH Mondes (université Paris Nanterre et université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ne sont pas éligibles les projets portés par les membres associés des unités de recherche.

Évaluation des projets

Un comité audiovisuel composé de personnalités internes et externes à la MSH Mondes étudiera les projets. Pour l’évaluation, seront pris en compte l’intérêt scientifique, la qualité de la démarche audiovisuelle et la faisabilité du projet. L’existence de partenariats en France ou à l’étranger et de financements complémentaires pourront également être pris en considération.

Calendrier

  • vendredi 14 avril 2023 : lancement de l’appel à projets ;
  • mardi 30 mai 2023 minuit : date limite de dépôt des dossiers ;
  • courant juin 2023 : réunion du comité de sélection, suivi de l’annonce des résultats.

Modalités du dépôt

Nommage du fichier : MSHM-AAP-AUDIOVISUEL-2023-NOM (nom du ou des porteurs de projet)
Fichier à envoyer en un seul PDF par courrier électronique avant le mardi 30 mai 2023 à minuit à l’adresse suivante : msh-mondes-aap-audiovisuel@cnrs.fr
En amont du dépôt, pour tout renseignement, contacter Vanessa Tubiana-Brun : vanessa.tubiana-brun@cnrs.fr

Documents à télécharger

texte de l'appel
formulaire de candidature

>> Appel en ligne sur le site de la MSH Mondes

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18.04.2023

Appel à projets 2023-2024 du lab de l'INA

Inauguré en décembre 2022, le lab de l’Institut national de l’audiovisuel est une structure d’appui à la recherche axée sur les données. Il a pour mission d’encourager et faciliter l’exploitation scientifique des collections de l’INA à grande échelle, à l’aide d’outils d’intelligence artificielle et d’analyse automatisée. Dans le cadre du présent appel, le lab propose de soutenir en 2023 jusqu’à quatre projets de recherche, appuyés sur ces technologies et portant sur des jeux de données issus des collections de l’Institut.

Cet appel s’inscrit dans le prolongement des dispositifs de soutien à la recherche de l’INA.

Les modalités précises de candidature et le bulletin de participation sont détaillés dans le règlement que les candidat(e)s doivent impérativement télécharger.

Calendrier 

·       Lancement de l’Appel : 13 avril 2023
·       Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 10 juin 2023
·       Publication de la liste des Lauréat(e)s : 17 juillet 2023
·       Débuts des travaux des Lauréat(e)s : 1er octobre 2023

> Plus d'information

Inauguré en décembre 2022, le lab de l’Institut national de l’audiovisuel est une structure d’appui à la recherche axée sur les données. Il a pour mission d’encourager et faciliter l’exploitation scientifique des collections de l’INA à grande échelle, à l’aide d’outils d’intelligence artificielle et d’analyse automatisée. Dans le cadre du présent appel, le lab propose de soutenir en 2023 jusqu’à quatre projets de recherche, appuyés sur ces technologies et portant sur des jeux de données issus des collections de l’Institut.

Cet appel s’inscrit dans le prolongement des dispositifs de soutien à la recherche de l’INA.

Les modalités précises de candidature et le bulletin de participation sont détaillés dans le règlement que les candidat(e)s doivent impérativement télécharger.

Quelles recherches sont concernées ? 

Le lab soutiendra des projets de recherche dont les questions et problématiques s’appuient principalement sur les collections et bases de données de l’INA. Ces collections représentent des archives uniques qui couvre l’ensemble des médias français, TV et Radio, depuis le début de leur existence ; 34 000 titres de cinéma ; une captation 24h/24 des flux Radio et TV depuis 2001, ainsi qu’un échantillon des sites Internet en lien avec l’écosystème des médias audiovisuels depuis 1996, de comptes Twitter, et des chaînes hébergées sur les plateformes vidéo représentatifs de l’actualité médiatique française depuis 2014.

Le présent appel concerne plus particulièrement les travaux comportant une dimension quantitative, et/ou un défi technologique dans l’exploitation de gros jeux de données.

Le projet de recherche pourra être en démarrage ou déjà en cours.

Le projet sera soutenu pour une durée d’1 an, reconductible une fois pour la même durée après demande expresse du porteur de projet et approbation du comité de sélection.

Il pourra s’agir d’un travail individuel ou collectif, impliquant plusieurs chercheurs et institutions. Dans tous les cas, les candidatures sont déposées par un(e) chercheur(se), considéré(e) comme porteur et responsable du projet.

Il pourra s’agir d’une recherche menée spécifiquement dans le cadre de cet appel, ou bien s’inscrire dans un projet plus large (thèse, ouvrage…).

Qui est éligible ? 

L’appel s’adresse aux chercheuses et chercheurs de toutes disciplines scientifiques, sans condition d’âge, de résidence ou de nationalité.

Les candidat(e)s porteurs de projet doivent être :

  • inscrit(e)s dans un établissement d’enseignement supérieur, français ou non, pour un cursus de recherche niveau doctorat ;
  • ou titulaires d’un doctorat, et être membre titulaire ou associé d’un laboratoire ou d’une unité de recherche.

Les travaux de recherche appliquée, les projets menés au sein de laboratoires ou d’entreprises privés, le développement de prototypes, pilotes ou preuves de concept à vocation commerciale ne sont pas éligibles.

Les candidat(e)s répondant à l’appel à projets du lab ne peuvent candidater en parallèle à l’appel à chercheurs de l’INA. Les deux dispositifs de soutien ne sont pas cumulables.

À quoi correspond le statut proposé ? 

Le statut de porteur de projet du lab ouvre le droit à un accompagnement personnalisé de la part de professionnel(le)s et expert(e)s de l’INA, qui apporteront leur soutien à la fois technique et méthodologique.

L’accompagnement pourra porter sur :

  • l’aide à la recherche documentaire et à la constitution d’un corpus de médias et/ou de données, l’accès aux collections et le partage d’une expertise sur le patrimoine audiovisuel et l’actualité médiatique ;
  • la mise en œuvre de technologies d’intelligence artificielle développées à l’INA pour l’analyse et la fouille de corpus audiovisuels : Vision par ordinateur, Extraction d’images, Traitement automatique du langage, transcription des dialogues, détection de copies, etc. (voir la dernière section pour plus de détails) ;
  • l’accès à une infrastructure de calcul, avec le temps de serveur et la puissance adaptée à la mise en œuvre de ces traitements.

Le ou la Lauréat(e) et son équipe, disposeront d’un accès privilégié aux locaux du lab et à son équipement, pour l’organisation de séances de travail et la consultation des données et des collections de l’INA. Le ou la Lauréat(e) et son équipe bénéficieront en outre d’un accès facilité aux jeux de données et aux fichiers de visualisation des médias d’archive, y compris un accès distant dans la limite des capacités techniques et des obligations légales de l’INA.

Enfin, le ou la lauréat(e), porteur de projet, sera invité(e) à participer au programme d’animation scientifique du lab, notamment à son séminaire, et bénéficiera du soutien de son réseau, et d’actions de valorisation en France et à l’international.

Modalités de candidature

Les candidatures doivent être adressées avant le 10 juin 2023, par e-mail, à lelab@ina.fr.

Elles devront comporter les éléments suivants, envoyés en fichiers séparés :

  1. Le Bulletin de candidature (à télécharger, remplir et signer)
  2. un CV, mentionnant la liste des publications
  3. Le Projet de recherche décrivant en 15 000 signes maximum :
    • Le ou les objectifs du Projet de recherche,
    • Une ou plusieurs question(s) de recherche(s) et/ou hypothèses de recherche,
    • Le(s) jeu(x) de données INA envisagé(s), et le cas échéant, les autres jeux de données mobilisés, en indiquant pour les données INA une évaluation la plus précise possible du volume de données concerné, ou du périmètre du corpus (en nombre de documents, ou en heures, etc.),
    • Les verrous technologiques éventuels,
    • La méthodologie envisagée, et le calendrier de travail associé,
    • Les modalités envisagées pour la valorisation des résultats.

Pour toute question relative à l’élaboration du Projet de recherche et aux données disponibles, il est possible de contacter l’INA pendant la période d’ouverture des candidatures et de solliciter un rendez-vous en écrivant à lelab@ina.fr

Engagements des lauréat(e)s

Il sera demandé aux lauréat(e)s :

  • Une présentation de leurs travaux à mi-parcours, en commun avec les autres chercheur(e)s soutenu(e)s par l’INA ;
  • Et/ou une présentation de leurs travaux et résultats dans le cadre du séminaire du lab ;
  • Et un rapport écrit présentant les résultats de leur recherche. Un article soumis à évaluation en vue de sa publication dans une revue scientifique en lien avec les travaux menés dans le cadre du projet soutenu pourra faire office de rapport. Le ou la lauréat(e) pourra également proposer un “billet de recherche” pour publication sur le “carnet de recherches” en ligne du lab : https://inalelab.hypotheses.org/ .

En plus du rapport présentant les résultats finaux, les données et le code informatique produits dans le cadre de cette recherche seront partagés avec le lab INA.

Enfin, les futures communications de ces travaux devront mentionner le soutien du lab.

Calendrier 

  • Lancement de l’Appel : 13 avril 2023
  • Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 10 juin 2023 
  • Publication de la liste des Lauréat(e)s : 17 juillet 2023
  • Débuts des travaux des Lauréat(e)s : 1er octobre 2023

Processus de sélection

Les lauréats sont désignés par un comité de sélection, composé de l’équipe de pilotage du lab, qui s’appuie sur l’expertise des membres de son Conseil Scientifique (liste).

Les critères de sélection sont détaillés dans le règlement. Une attention particulière sera portée à la bonne adéquation de ces travaux à la mission du lab, à savoir l’étude des médias par la donnée, le développement de synergies et du dialogue entre les sciences informatiques et les humanités.

Enfin, une attention particulière sera portée aux projets exploitant des jeux de données et/ou des technologies à fort enjeu pour le lab, et plus généralement pour l’INA dans sa mission d’éclairage du patrimoine et de l’actualité médiatique. Une liste en est proposée ci-dessous à titre indicatif ; les candidat(e)s sont également libres de proposer leurs propres sujets, corpus, méthodologies, outils.

Datasets proposés à titre indicatif

  • La transcription textuelle complète des JT des chaînes “hertziennes” (TF1, F2, F3, Canal+, M6, Arte), ainsi que des principales tranches horaires des chaînes d’information en continu depuis janvier 2019, effectuée par des outils de reconnaissance automatique de la voix (ASR).
  • Toutes les occurrences à la télévision, par chaîne et par heure, des portions de flux répétées durant les 15 dernières années ; autrement dit, l’identification des rediffusions ou des extraits repris d’une chaîne par les autres chaînes, depuis leur première occurrence.
  • Une base de données comprenant toutes les publicités répertoriées par l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) de 1968 à nos jours, cataloguées par annonceur, secteur publicitaire, etc. ; et indexée via le moteur de recherche visuel Snoop (voir ci-dessous).
  • Une archive de plusieurs centaines de millions de tweets, correspondant à un échantillon glissant de 4500 hashtags et comptes twitter suivant l’actualité médiatique française depuis 2015, ainsi que les médias (vidéo, images, liens hypertexte) attachés à ces tweets ; y compris ceux ayant été depuis supprimés, modifiés, etc.

Outils et technologies pouvant être mobilisées

  • La détection des visages et des voix pour l’extraction des caractéristiques des individus : âge et sexe (inaFaceanalyzerinaSpeechsegmenter), identité (Trombinos), pour alimenter des recherches sur la représentativité, la répartition du temps de parole, etc.
  • La transcription automatique des voix et dialogues (ASR), ouvrant la possibilité d’appliquer l’analyse textuelle aux contenus audiovisuels : la fouille « full-text » dans un corpus audiovisuel ; la textométrie, le « text as data » et toute méthode de traitement automatique du langage (TAL) y compris celles à base d’apprentissage profond. Enfin, les bibliothèques / frameworks / boîtes à outils d’application de ces traitements aux humanités numériques (GargantextCortext…).
  • Les moteurs d’indexation et de recherche visuels comme Snoop, qui permet d’identifier au sein d’un corpus les images contenant un visage, un objet, un bâtiment, une posture, etc. ; et d’effectuer des mesures de similarité et des classifications sur l’ensemble du corpus, à partir de ces objets.
  • L’étude des traces numériques via les outils d’analyse et de curation de corpus, de contenus web-natifs (curation de corpus de pages web avec hyphe), de tweets, etc.
  • L’étude des données sous forme de graphes et de réseaux ; les outils d’analyse et de visualisation dans ce domaine (tels que ipysigma, gephi, etc.)
  • Potentiellement, toute technologie ou bibliothèque open-source, libre, gratuite ou développée pour les besoins du projet

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18.04.2023

Appel à chercheur(e)s 2023-2024 de l'INA

Chercheur(e)s associé(e)s et bourses de recherche : appel 2023

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, et en compléments des Prix de l’INAthèque et de l’appel à projet du lab, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

- l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA
- l’attribution de bourses de recherche

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 9 juin 2023 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 2 octobre 2023.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

Ces dispositifs sont complémentaires des prix de l’INAthèque créés en 1997, et de l’appel à projets du lab créé en 2022.

> Plus d'information

Chercheur(e)s associé(e)s et bourses de recherche : appel 2023

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, et en compléments des Prix de l’INAthèque et de l’appel à projet du lab, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

- l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA
- l’attribution de bourses de recherche

Quelles recherches sont concernées ?

L’INA soutient des projets de recherche en cours, qui s’appuient au moins en partie sur ses collections.

Les bourses visent à soutenir les recherches sur des collections ayant récemment rejoint les fonds de l’INA, moins connues du public ou sous-exploitées, telles que les collections radio, web, les chaînes d’information en continu, ou encore certains fonds d’archives écrites. Une liste indicative est proposée dans le règlement.

Qui est éligible ?

Cet appel entend proposer un soutien à des doctorant(e)s et à des chercheur(e)s en début de carrière. Toutes les conditions d’éligibilité sont détaillées dans le règlement.

À quoi correspond le statut proposé ?

L’Institut offre aux chercheur(e)s sélectionné(e)s un accueil privilégié, assorti de diverses modalités de soutien :

  • un accompagnement personnalisé à la recherche par un(e) interlocuteur(trice) dédié(e),
  • une mise en réseau des chercheur(e)s et la possibilité d’échanger autour de leurs problématiques, questions de méthodes et résultats au sein d’un séminaire INA,
  • et un accompagnement à la valorisation des travaux des lauréat(e)s, dans le cadre d’événements ou de publications.

Les lauréat(e)s des bourses bénéficient, en plus, d’un soutien financier à la recherche, d’un montant de 5000 €.

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 9 juin 2023 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 2 octobre 2023.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

Ces dispositifs sont complémentaires des prix de l’INAthèque créés en 1997, et de l’appel à projets du lab créé en 2022.

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18.04.2023

Les prix de l'INAthèque 2023

Les Prix de l’INAthèque, décernés par un jury rassemblant chercheurs et professionnels, distinguent des travaux qui contribuent à enrichir la réflexion contemporaine sur les évolutions de l’écosystème audiovisuel et numérique au cœur duquel s’exercent les métiers de l’Ina. Ces Prix constituent l’une des nombreuses actions (débats, colloques, publications…) menées par l’Institut pour favoriser l’exploitation scientifique de ses collections à travers plus de 50 centres de l’INAthèque ouverts en France.

Pour encourager le développement de travaux scientifiques à partir de ses fonds, l'INA a créé les Prix de l'INA thèque. Ces prix récompensent chaque année des travaux de recherche conduits à partir des collections consultables à l'INA thèque et/ou portant sur l’étude des médias audiovisuels et numériques.

Ces distinctions annuelles sont :

- le Prix de la recherche
- le Prix d'encouragement

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 23 juillet 2023

> Plus d'information

Les Prix de l’INAthèque, décernés par un jury rassemblant chercheurs et professionnels, distinguent des travaux qui contribuent à enrichir la réflexion contemporaine sur les évolutions de l’écosystème audiovisuel et numérique au cœur duquel s’exercent les métiers de l’Ina. Ces Prix constituent l’une des nombreuses actions (débats, colloques, publications…) menées par l’Institut pour favoriser l’exploitation scientifique de ses collections à travers plus de 50 centres de l’INAthèque ouverts en France.

Pour encourager le développement de travaux scientifiques à partir de ses fonds, l'INA a créé les Prix de l'INA thèque. Ces prix récompensent chaque année des travaux de recherche conduits à partir des collections consultables à l'INA thèque et/ou portant sur l’étude des médias audiovisuels et numériques.

Ces distinctions annuelles sont :

- le Prix de la recherche
- le Prix d'encouragement

le Prix de la recherche récompense un travail de recherche abouti (à partir du niveau doctorat), quelle qu’en soit la discipline, achevé 18 mois au plus avant la date de clôture des inscriptions. Il est accompagné d’une dotation d’un montant de 4000 €.

Bulletin de participation

Règlement

le Prix d'encouragement distingue un mémoire produit dans le cadre d’un master de recherche, professionnel ou équivalent, achevé un an au plus avant la date de clôture des inscriptions. Il est accompagné d’une dotation d’un montant de 2000 €.

Bulletin de participation

Règlement

Les Prix comprennent l’attribution d’une dotation aux lauréat(e)s  et un soutien à la diffusion de leur travail de recherche.

Le jury est composé de représentants du monde universitaire et scientifique, de personnalités qualifiées et de représentants de l'INA, dont son Président, qui assure également la présidence du jury.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 23 juillet 2023.

Les informations et documents concernant les prix sont consultables sur notre site internet à l’adresse suivante :

http://www.inatheque.fr/publications-evenements/prix-inatheque.htm

Les dossiers de candidatures sont à adresser à l’adresse inatheque@ina.fr

Pour toute information, contacter Géraldine Poels (gpoels@ina.fr  - 01 49 83 30 14).

>> Appel en ligne sur le site de l'INA

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17.03.2023

Offre de stage printemps-été 2023 - Projet ArchivU

Projet fort interdisciplinaire, ArchivU réunit des linguistes, philosophes, historiens, sociologues, et ingénieurs de trois laboratoires de recherche (MoDyCo UMR 7114, Sophiapol EA 3932 & Ceditec EA 3119), ainsi que des conservateurs, autour d'un corpus diachronique spécifique - archives universitaires des années 1960 à nos jours émanant de Paris-Nanterre, de l'UPEC et de Paris 1. ArchivU se donne donc pour but d'étudier les mutations de l'institution universitaire et de s'interroger sur son histoire récente, sur les pratiques d'écriture et d'enregistrement que celle-ci met en place à l'égard de sa propre activité, et sur le déploiement d'une sorte de « pouvoir disciplinaire », au sens foucaldien du terme, dont on trouverait ici non pas l'application aux corps mais aux discours, aux savoirs et aux pratiques universitaires.

Missions : 

Dans le cadre de ce stage, les documents mis en avant sont les comptes-rendus du Conseil d'Administration de l'université de Nanterre et, le cas échéant, de l'université de Créteil. Le/la stagiaire recruté(e) explorera toute la chaîne de production d'un fichier exploitable. 

Modalités pratiques : 

-   Niveau de Master 1 ou 2 en Humanités numériques ou en TAL ;
-   Gratifications réglementaires ;
-   Ordinateur pour traitements informatiques ;
-   Durée du stage d'au moins 3 mois à temps plein à partir du 20 avril 2023.

Date limite de candidature : 20 mars à 23:59

> Plus d'information

Projet fort interdisciplinaire, ArchivU réunit des linguistes, philosophes, historiens, sociologues, et ingénieurs de trois laboratoires de recherche (MoDyCo UMR 7114, Sophiapol EA 3932 & Ceditec EA 3119), ainsi que des conservateurs, autour d'un corpus diachronique spécifique - archives universitaires des années 1960 à nos jours émanant de Paris-Nanterre, de l'UPEC et de Paris 1. ArchivU se donne donc pour but d'étudier les mutations de l'institution universitaire et de s'interroger sur son histoire récente, sur les pratiques d'écriture et d'enregistrement que celle-ci met en place à l'égard de sa propre activité, et sur le déploiement d'une sorte de « pouvoir disciplinaire », au sens foucaldien du terme, dont on trouverait ici non pas l'application aux corps mais aux discours, aux savoirs et aux pratiques universitaires.

À ce jour, le projet est en phase de finalisation du corpus de l'université de Nanterre et de mise au point d'un système sur mesure de son traitement automatisé et autonome, pour en extraire les données textométriques et statistiques, aux échelles stylistiques, historiques et sociopolitiques. En printemps-été, sera analysée l'extensionabilité du corpus en vue de traitements comparatifs poussés par injonction des comptes-rendus issus d'autres universités françaises.

Missions : 

Dans le cadre de ce stage, les documents mis en avant sont les comptes-rendus du Conseil d'Administration de l'université de Nanterre et, le cas échéant, de l'université de Créteil. Le/la stagiaire recruté(e) explorera toute la chaîne de production d'un fichier exploitable, i.e. :

1.  récupération des documents physiques dans les archives départementales des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne ;

2.  leur numérisation dans les locaux des archives (un scanner portable préconfiguré sera fourni) ;

3.  pré-traitement des fichiers PDFs image qui résultent de (2), e.g. normalisation colorimétrique et redimensionnement sous format A4 ;

4.  océrisation et nettoyage des PDFs pré-traités issus de (3) avec un outil de reconnaissance optique de caractères (ROC, ou OCR pour 'optical character recognition'), ABBYY FineReader, dont le paramétrage est spécifique au projet ;

5.  conversion des DOCXs obtenus à l'étape (4) vers XML-TEI5 ;

6.  optimisation et validation de ces XMLs en termes d'annotabilité et d'exploitabilté automatisées par scripts Python 3.

Par ailleurs, le/la stagiaire sera amené(e) à participer dans le débogage du système de traitement des fichiers ci-décrits, dans son versionnage et dans la vérification des XMLs annotés sortants (dates, heures, entités nommées balisées automatiquement).

Sous l'égide de l'ingénieur de recherche et des responsables du projet ArchivU, le/la stagiaire pourra ainsi observer et s'impliquer dans tous les aspects d'un projet de recherche à forte composante mixte HN-TAL. Une formation sera assurée aux outils et techniques utilisés dans le cadre du projet, en particulier ABBYY, TEI et Python. Cette expérience donnera lieu à la publication d'articles et à l'organisation de conférences de recherche.

Compétences souhaitées : 

-   Profil linguistique ou taliste, penché sur l'aspect littéraire ou technique ;
-   Capacités en i) Word, ii) Python, iii) XML(-TEI5)/HTML/XPath/XSLT ;
-   Connaissances des subtilités de l'apprentissage supervisé sur un corpus diachronique ;
-   Ouverture à la critique et aptitude à résoudre les problèmes techniques ;
-   Autonomie et rigueur structurelle ;
-   Intérêt pour les nouvelles technologies que le TAL offre.

Modalités pratiques : 

-   Niveau de Master 1 ou 2 en Humanités numériques ou en TAL ;
-   Gratifications réglementaires ;
-   Ordinateur pour traitements informatiques ;
-   Durée du stage d'au moins 3 mois à temps plein à partir du 20 avril 2023.

Lieu du stage : 

Hybride : en présentiel, au moins pour la numérisation des données aux archives départementales 92/94, et en distanciel, avec visio-conférences régulières. Si besoin, rencontres sur l'université de Nanterre, dans les locaux de MoDyCo (bât. A), l'un des laboratoires-porteurs du projet.

Date limite de candidature : 20 mars à 23:59

Merci d'envoyer votre candidature contenant CV, lettre de motivation et relevés de notes de Master à :

-   Caroline Facq-Mellet : cmellet(at)parisnanterre.fr,
-   Frédérique Sitri : frederique.sitri(at)u-pec.fr,
-   en copie, Manucharian Grigoriy : m.grigoriy(at)parisnanterre.fr & Virginie Lethier :virginie.lethier(at)univ-fcomte.fr

Un entretien est prévu le 27 mars 2023.

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08.03.2023

Appel à contributions : Vers une cartographie expérimentale et critique

Après deux ans d’ateliers réunissant des membres du Labex Les Passés dans le présent et du collectif antiAtlas des frontières ainsi que des invités chercheurs, chercheuses et artistes, l’Atelier de cartographie expérimentale et critique propose de clôturer ses interventions par deux journées d’études programmées les  8 et 9 juin 2023. L’objectif est de rassembler à cette occasion différents travaux des chercheurs du Labex touchant, de près ou de loin, la problématique de la carte.

Les chercheuses et chercheurs sont invités à proposer une entrée cartographique de leurs recherches et à la résumer en une vingtaine de lignes d’ici le lundi 3 avril 2023.

> Plus d'information

Après deux ans d’ateliers réunissant des membres du Labex Les Passés dans le présent et du collectif antiAtlas des frontières ainsi que des invités chercheurs, chercheuses et artistes, l’Atelier de cartographie expérimentale et critique propose de clôturer ses interventions par deux journées d’études programmées les  8 et 9 juin 2023. L’objectif est de rassembler à cette occasion différents travaux des chercheurs du Labex touchant, de près ou de loin, la problématique de la carte.

La cartographie expérimentale et critique considère la carte moins comme un objet ou un outil que comme un dispositif dont ont pu s’emparer, entre autres, différentes démarches artistiques contemporaines. Partant, antiAtlas des frontières propose de provoquer la rencontre entre un ou plusieurs chercheur.se.s du Labex et un.e artiste de la carte en les invitant à un dialogue public autour de leurs travaux.

Cette rencontre, qui sera préparée en amont par deux ateliers, fait l’objet du présent appel à contributions autour des deux axes suivants :

1) Cartographie des intraçables

2) Cartographies alternatives des savoirs 

Les chercheuses et chercheurs sont invités à proposer une entrée cartographique de leurs recherches et à la résumer en une vingtaine de lignes d’ici le lundi 3 avril 2023.

À partir de là, une mise en relation avec le travail d’un artiste leur sera proposée afin qu’ils puissent trouver, ensemble, le format de leur intervention pendant la journée d’études.

A noter également que les mercredi 12 avril et jeudi 11 mai 2023 seront consacrés à des ateliers préparatoires aux journées des 8 et 9 juin 2023 (plus d’information à venir).

Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : carto-juin@passes-present.eu

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23.02.2023

Appel à chercheurs 2023-2024 de la Bibliothèque nationale de France

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, enparticulier les moins connues ou inédites, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès. Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au coeur de ses départements et de ses collections.

En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés, la BnF attribuera trois bourses de recherche sur des sujets spécifiques :

> une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie
> une bourse Mark Pigott pour des recherches dans le domaine des humanités numériques
> une bourse Paul LeClerc-Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque et de la constitution de ses collections

Pour plus d'information : 

Connectez-vous avant le 2 mai 2023 au site de l’appel à chercheurs de la BnF :
https://bnfaac2023.sciencescall.org/

→ Devenir chercheur associé BnF

La Bibliothèque nationale de France publie chaque année un appel à chercheurs afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs à des fins d’étude et de valorisation de ses collections, en priorité celles inédites, méconnues ou insuffisamment décrites.

Le statut de chercheur associé, attribué pour une durée d’un an renouvelable à compter du 1er octobre, offre un accueil et un accompagnement dans un département de la BnF, avec un accès facilité aux collections. Les conditions d’éligibilité, avantages et engagements des chercheurs associés sont décrits dans le Règlement de l’appel à chercheurs dont la consultation est impérative avant toute candidature.

Parmi les chercheurs susceptibles d’être accueillis, les étudiants des cycles supérieurs d’enseignement de la musique et les musiciens en activité ayant suivi l’un de ces cycles peuvent bénéficier du statut particulier de musicien-chercheur associé.

L’an dernier, ce dispositif a permis d’accueillir 31 chercheurs associés dans 17 départements de la BnF.

Les candidats peuvent postuler à l’un des deux statuts :

  • statut de chercheur associé sans bourse de recherche ;
  • statut de chercheur associé avec l’une des trois bourses de recherche spécifiques : photographie ; humanités numériques ; histoire de la Bibliothèque et de la constitution de ses collections.

→ Le statut de chercheur associé hors bourses de recherche

Les candidats peuvent au choix proposer spontanément des sujets ou choisir parmi ceux proposés par la BnF.

Les sujets proposés par la BnF sont répartis (cf. Axe 1) selon les thématiques générales suivantes :

Pour chaque sujet sont indiqués les noms d'un correspondant et d'un référent scientifique à votre disposition pour échanger sur tout projet.

→ Trois bourses de recherche spécifiques

La BnF accorde également des bourses de recherche sur des domaines ou des collections spécifiques, grâce à la générosité de mécènes et donateurs ou sur ses fonds propres. Pour l’année 2023-2024, trois bourses seront attribuées :

Ces trois bourses sont décrites à la suite des sujets proposés à l’appel à chercheurs général (Axe 2 à 4, menu de gauche).

Chaque bourse est dotée de 10.000 euros. Leurs conditions d’attribution et de versement sont décrites dans le Règlement de l’appel à chercheurs de la BnF, à consulter sur le site de l’appel.

→ Les autres soutiens à la recherche proposés par la BnF et ses partenaires

Indépendamment du présent appel, deux autres appels spécifiques sont proposés en 2023 :

31 janvier 2023 : Appel à projets / bourse de recherche sur l'histoire et le parcours des collections

La BnF et le musée du quai Branly - Jacques Chirac (MQB-JC) proposent pour la quatrième année consécutive une bourse destinée à favoriser la recherche de doctorants, post-doctorants et d’enseignants-chercheurs français ou étrangers autour du thème de l’histoire et du parcours des collections extra-européennes au sein des deux institutions.

La date limite de dépôt de candidature est le mardi 2 mai 2023.

Plus d’informations sur cet appel

Mars 2023 : Appel à projets / contrat postdoctoral 2023-2024 en partenariat avec l’École universitaire de recherche Translitterae.

Translitteræ explore les Humanités du point de vue des circulations dont elles résultent et analyse la constitution même des disciplines comme le résultat de processus permanents de transferts. Les recherches sont organisées selon quatre volets thématiques : Textes en translation, Histoires et transferts, Pensée critique transdisciplinaire, Humanités, sciences et techniques.

Pour toute question : philippe.chevallier@bnf.fr

 

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24.01.2023

Appel à candidatures - Stage de terrain en Inde - projet MEET

Ce stage s’intègre dans le projet La vie secrète des paysages : mémoires des écosystèmes en tension (MEET) développé dans le cadre du Labex Les passés dans le présent). L’objectif de MEET est de développer des approches inédites des mémoires environnementales et tester des formes de dialogue et de sensibilisation entre scientifiques, artistes, muséographes, militants et habitants. Il s’agit d’explorer les moyens concrets (techniques de captation et de restitution) dont nous disposons pour transmettre des dimensions sensibles, invisibles ou opaques des paysages et/ou des relations avec des non humains.

Lieux du stage : Bangalore avec les institutions partenaires : Science Gallery, Bangalore & Indian Sonic Research Organisation, Bangalore

Terrain : Plateau de Valparai, Nilgiris, Tamil Nadu, Inde.

Dates et durée : 3 mois, à partir de mars 2023.

Envoyez vos candidatures (CV et lettre de motivation) à l’adresse meet@passes-present.eu avant le mercredi 15 février 2023, midi (12h, heure de Paris).

> Plus d'information

Projet - La vie secrète des paysages : mémoires des écosystèmes en tension (MEET)

Unité d’accueil : UMR 7186 Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative (Lesc), CNRS - Université Paris Nanterre

Adresse du laboratoire : MSH Mondes (bât. René-Ginouvès) 21, allée de l’université
92023 Nanterre

Encadrement : David Picherit (CNRS - LESC) & Sarah Benabou (IRD/MNHN – Paloc)

Contact : meet@passes-present.eu

 

PROJET DE STAGE

Titre du stage : Paysages sonores en Inde du sud : plantations et forêts restaurées

Lieux du stage : Bangalore avec les institutions partenaires : Science Gallery, Bangalore & Indian Sonic Research Organisation, Bangalore

Terrain : Plateau de Valparai, Nilgiris, Tamil Nadu, Inde.

Dates et durée : 3 mois, à partir de mars 2023.

Résumé :

Ce stage s’intègre dans le projet La vie secrète des paysages : mémoires des écosystèmes en tension (MEET) développé dans le cadre du Labex Les passés dans le présent). L’objectif de MEET est de développer des approches inédites des mémoires environnementales et tester des formes de dialogue et de sensibilisation entre scientifiques, artistes, muséographes, militants et habitants. Il s’agit d’explorer les moyens concrets (techniques de captation et de restitution) dont nous disposons pour transmettre des dimensions sensibles, invisibles ou opaques des paysages et/ou des relations avec des non humains.

L’étudiant.e réalisera une enquête de terrain s’appuyant sur un dispositif d’enregistrement sonore pour explorer le caractère âprement négocié du paysage sonore de Valparai, entre l’industrie du thé, des écologues œuvrant à restaurer des parcelles de forêts sur les plantations, des populations dites « tribales » ou de basse caste, ou encore des touristes. Le travail consistera à explorer ce que la capture de sons pris dans l’écosystème forestier au sens large peut nous dire des relations des habitants avec la forêt ou des relations entre les habitants à propos de la forêt.

En s’appuyant sur nos partenaires en Inde, la Science Gallery et le Indian Sonic Research Organisation, il ou elle pourra combiner des approches (vernaculaires, scientifiques, artistiques) sur des situations singulières qui donnent à ressentir la forêt dans son écosystème.

Le stage se déroulera, pour l’enquête de terrain, sur le territoire de Valparai (Tamil Nadu, Inde du Sud), et dans une des deux unités des encadrants (PALOC ou LESC) pour l’écriture.

Prêt du matériel audio (enregistreur et micro) possible.

Disciplines concernées : Anthropologie, ethnomusicologie, écologie, art et design.

Principales compétences demandées : autonomie sur le terrain, familiarité avec les techniques de l’ethnographie, maîtrise de l’anglais.

Le stage sera rémunéré selon les conventions en vigueur.

Envoyez vos candidatures (CV et lettre de motivation) à l’adresse meet@passes-present.eu avant le mercredi 15 février 2023, midi (12h, heure de Paris).

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23.01.2023

Appel à candidatures - Contrat de recherche - projet TAPLA

Le labex Les passés dans le présent recrute sur contrat de recherche un.e chercheur.se en sciences sociales avec des compétences dans le domaine de l’anthropologie et sociologie de la jeunesse et des professions de l’animation.

Conduit sous la direction de Gilles Raveneau et Clothilde Roullier, au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet de recherche Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir (TAPLA) entend établir un état de l’art complet, des années 1970 à nos jours, concernant les terrains d’aventure, les formes pédagogiques de plein air qui les ont précédés et celles qui en découlent. 

Condition d'admission 

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un doctorat en sciences sociales et plus spécifiquement en anthropologie, sociologie, sciences politiques, sciences de l’éducation.

Calendrier

- Date limite de dépôt des candidatures : 6 mars 2023
- Prise de poste : 15 avril 2023

>> Fiche de poste et modalités de candidatures

Contrat de recherche sur « Les métiers et les publics de l’animation socio-culturelle à l’épreuve des terrains d’aventure », dans le cadre du projet Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir (TAPLA)

 

Le labex Les passés dans le présent recrute sur contrat de recherche un.e chercheur.se en sciences sociales avec des compétences dans le domaine de l’anthropologie et sociologie de la jeunesse et des professions de l’animation.

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) est un service à compétence nationale du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Il est à la fois un observatoire producteur de connaissances et un centre de ressources et d’expertise sur les questions de jeunesse et les politiques qui lui sont dédiées, sur l’éducation populaire, la vie associative et le sport. À la croisée des univers de la recherche, des statistiques publiques, des élus ou professionnels, l’INJEP est un expert de référence produisant des données et analyses qui bénéficient à la fois des apports de la recherche et de l’expérience de terrain. Grâce à ce positionnement spécifique, il joue un rôle de passerelle entre les différents acteurs. Il contribue à améliorer la connaissance dans ces domaines par la production de statistiques et d’analyses, l’observation, l’expérimentation et l’évaluation. Son ambition est de partager cette connaissance avec tous les acteurs et d’éclairer la décision publique. Pour plus d’informations : https://injep.fr L’INJEP est partenaire du projet TAPLA pour la présente offre d’emploi.

 

LE PROJET TAPLA 

Conduit sous la direction de Gilles Raveneau et Clothilde Roullier, au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet de recherche Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir (TAPLA) entend établir un état de l’art complet, des années 1970 à nos jours, concernant les terrains d’aventure, les formes pédagogiques de plein air qui les ont précédés et celles qui en découlent. Il vise à comprendre l’héritage laissé par ces dispositifs apparus durant la Seconde Guerre mondiale au Danemark et progressivement étendus à différents pays d’Europe, dont la France, et à vérifier dans quelles mesures ces expérimentations peuvent constituer des solutions innovantes pour interroger la manière de fabriquer les espaces urbains pour les enfants, mais surtout par les enfants et l’ensemble de leurs usagers. Ce travail permettra d’ouvrir un champ de recherche croisant, dans le domaine des sciences humaines et sociales (ethnologie, histoire, géographie, sociologie urbaine, sciences de l’éducation, philosophie), mais aussi de l’architecture, la production d’espaces de jeux urbains et paysagés et l’implication des usagers concernés par ce projet dans un geste d’empowerment et d'émancipation individuelle et collective. Il s’agit ainsi de cerner au mieux, à travers une approche transdisciplinaire, le patrimoine méconnu des terrains d’aventure pour en faire ressortir leurs legs et l’impact qu’ils ont eu sur celles et ceux qui les ont pratiqués (tant enfants qu’adultes) et les pratiquent encore comme leurs potentialités dans l’aménagement des espaces urbains futurs.

La présente offre d’emploi, en partenariat avec l’INJEP, vise à aborder le sujet sous l’angle des professions de l’animation socioculturelle. Il s’agit d’interroger la contribution des terrains d’aventure aux enjeux actuels de l’animation socioculturelle. L’objectif est de combler le manque de connaissances concernant les acteurs des terrains d’aventure, à la fois du côté des professionnels impliqués et des publics fréquentant ces dispositifs socioculturels. De ce fait, la problématique se construit au carrefour de l’anthropologie et de la sociologie de l’enfance et de la jeunesse et de la sociologie des professions et de l’animation socioculturelle. Dans quelles mesures la réactualisation des expérimentations de terrains d’aventure passées peut-elle informer et alimenter les méthodes et les outils de l’animation socio-culturelle aujourd’hui ? En quoi les terrains d’aventure peuvent-ils permettre de penser autrement la place des enfants et des jeunes dans les espaces urbains du XXIe siècle ? Telles sont les questions auxquelles le présent appel vise à apporter des réponses.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU CHERCHEUR/DE LA CHERCHEUSE

Les partenaires du projet sont le Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC), Université de Nanterre, et le laboratoire Environnement ville société (EVS), Université de Lyon. La personne recrutée sera accueillie au sein de ces deux structures. Le recrutement est réalisé au sein de l’Université Paris Nanterre.

MISSION

Au sein de l’équipe du projet TAPLA, le candidat ou la candidate est chargé.e de produire une étude concernant les transformations socio-professionnelles que génère l’exercice des métiers de l’animation au sein des terrains d’aventure. L’étude sera fondée sur une double enquête historique et ethnographique.

Pour l’enquête sur le passé, la personne recrutée procédera à un dépouillement de sources d’archives à partir d’un guide établi par l’équipe projet, notamment dans les fonds des administrations chargées de la Jeunesse et des Sports, de l’Action sociale et de l’Environnement. Elle procédera également à l’écoute de dix entretiens patrimoniaux (déjà indexés) versés aux Archives nationales, qui constituent des témoignages de professionnels de l’animation socio-culturelle et d’anciens publics enfants des terrains d’aventure des années 1970 à 1990 en France. Une cartographie participative mise en œuvre par l’équipe permettra en outre d’orienter la recherche en visualisant les acteurs, les dynamiques passées et actuelles relatives aux terrains d’aventure.

Dans le prolongement de cette enquête sur le passé, la personne recrutée procédera à une enquête ethnographique sur cinq terrains d’aventure nationaux choisis en concertation avec l’équipe, et sur lesquels cette dernière a déjà collecté des données. L’étude portera sur les profils et trajectoires des professionnels impliqués dans l’animation des terrains d’aventure, leur formation et leurs pratiques en s’intéressant aux référentiels mobilisés, aux modes de transmission des principes pédagogiques et à leur mise en pratique sur le terrain.

En mettant en lumière les trajectoires de ces acteurs au regard des contextes sociaux, territoriaux et politiques, il s’agira de construire un socle de données et d’analyses susceptibles de mettre en perspective les problèmes du passé et les solutions qui y ont été apportées ou non à l’époque, de manière à éclairer par comparaison la réactualisation des terrains d’aventure aujourd’hui et la professionnalisation des animateurs et animatrices comme des publics accueillis sur ces espaces.

 

OBLIGATION DE SERVICE

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur ou la chercheuse prendra part aux activités générales du projet (ateliers, séminaires…). Des déplacements en France sont à prévoir.

 

CONDITION D’ADMISSION

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un doctorat en sciences sociales et plus spécifiquement en anthropologie, sociologie, sciences politiques, sciences de l’éducation.

 

COMPÉTENCES REQUISES

-                Le candidat ou la candidate devra avoir une expérience préalable d’enquête ethnographique, de l’utilisation de l’entretien, de l’observation et de l’observation participante et, si possible, de recherche en archives.

-                Des compétences dans le domaine de la sociologie des professions (de l’animation) seront appréciées.

-                Travail en collaboration avec une équipe scientifique pluri-disciplinaire (aménagement, anthropologie, géographie, philosophie, sociologie, histoire) et multi-site.

-                Autonomie et prise d’initiatives.

-                Qualités rédactionnelles.

-                Capacité à synthétiser et mettre en forme de données hétérogènes.

 

CALENDRIER DE RECRUTEMENT

Date de publication : 23 janvier 2023

Date limite de candidature : 6 mars 2023

Présélection : 8 mars 2023

Auditions : semaine du 13 mars 2023

Prise de poste : 15 avril 2023

 

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le 6 mars 2023 à minuit à l’adresse suivante : tapla@passes-present.eu

Le dossier comprend :

-     un curriculum vitae et une liste de travaux/publications ;

-     le diplôme de doctorat ;

-     le rapport de thèse ;

-     une lettre de motivation.

 

DURÉE DE RECRUTEMENT

Le contrat est d’une durée de 12 mois.

 

RÉMUNÉRATION

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat de recherche à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein.

Le salaire brut minimum correspondant au statut de chercheur post-doctorant est fixé par arrêté (4 novembre 2021) : 2 271€ brut pour les personnes ayant soutenu leur thèse depuis moins de trois ans. Cependant, la rémunération de ce contrat de recherche pourra être ajustée selon les règles en vigueur à l’université Paris Nanterre en fonction de la date de soutenance de la thèse et de l’expérience en tant que chercheur.se de la personne retenue.