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20.12.2022

Appel à communication : "Enrichir les collections : l’Occupation à l'œuvre à la Bibliothèque nationale (1939-1946)"

 

Journée d’étude de clôture du projet de recherche ARC-BN2GM (La Bibliothèque nationale sous l’Occupation, des sources pour l’histoire du livre et des collections entre 1940 et 1946)

RÉSUMÉ

La Bibliothèque nationale de France organise une journée d’étude consacrée aux collections entrées entre 1940 et 1946. Cette journée vise à construire un dialogue entre les travaux et recherches entrepris par la Bibliothèque nationale de France sur son histoire et ses collections durant cette période et des expériences ou des projets scientifiques menés sur d’autres bibliothèques (en France ou à l’étranger).

ANNONCE

Argumentaire

Dans le cadre de son plan quadriennal de recherche 2020-2023, la Bibliothèque nationale de France a entrepris un programme de recherche intitulé “La Bibliothèque nationale sous l’Occupation : des sources pour l’histoire du livre et des collections entre 1940 et 1946” (acronyme : ARC-BN2GM) qui s’est donné pour but la description et l’étude d’archives relatives au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de 1940 à 1946. Les objectifs visaient notamment à comprendre comment la réorganisation administrative de la Bibliothèque nationale pendant l’Occupation  a contribué à la constitution de collections spécifiques et à la mise en œuvre à la Bibliothèque de la Révolution nationale.

Parallèlement, la Bibliothèque a engagé depuis plusieurs années un programme massif de numérisation des registres d’entrée de ses collections afin de pouvoir en étudier les provenances et les processus mis en œuvre.

Dans ce contexte, la Bibliothèque nationale de France organise une journée d’étude consacrée aux collections entrées entre 1940 et 1946.

Cette journée vise à construire un dialogue entre les travaux et recherches entrepris par la Bibliothèque nationale de France sur son histoire et ses collections durant cette période et des expériences ou des projets scientifiques menées sur d’autres bibliothèques (en France ou à l’étranger). 

Dans ce cadre plusieurs thématiques sont susceptibles d’être abordées :

Axe 1 : Les entrées dans les collections : nature, provenance et protagonistes

Les différentes entrées sous l’Occupation posent la question de leur nature et de leur provenance dans une période où la Bibliothèque est un rouage important de la politique nationale du régime de Vichy. Les bouleversements consécutifs à la guerre ont des répercussions sur les livres, manuscrits et archives des personnes privées et morales persécutées, dissoutes ou proscrites par le régime de Vichy et les Nazis.

Est-il possible de quantifier les entrées en fonction de leur nature ? Les modes d’accroissement sont en effet pluriels : dépôt légal (réformés par les lois des 17 septembre 1941 et 21 juin 1943), échanges internationaux, dépôts (procédure d’« asile » notamment), spoliations1, dons et achats avec les incertitudes de provenance que peuvent soulever ces deux derniers modes d’entrées dans une telle période. Dans quelle mesure le contexte et ses impératifs politiques ont-ils pu favoriser certains modes d’entrées ?

Quelles sont les motivations portées par les acteurs en charge de l’accroissement des collections, professionnels des bibliothèques ou personnel d’occasion nommé dans ce contexte ? S’agit-il de protéger un patrimoine menacé, de valoriser une idéologie en particulier, de viser à l’enrichissement de la collection en profitant des circonstances ? Les motivations diffèrent en fonction des acteurs mais sont aussi susceptibles d’évoluer et de se superposer en fonction des parcours des uns et des autres.

Après l’Occupation, comment les victimes de spoliation peuvent-elles faire entendre leur voix ? Y parviennent-elles ? À quelles difficultés font-elles face ?

Axe 2 : Valorisation et utilisation des entrées

Lorsque des livres, des manuscrits ou des objets entrent à la Bibliothèque, ils sont signalés, décrits, catalogués. Ils peuvent être reconditionnés ou restaurés. Ils peuvent enfin faire l’objet de travaux de valorisation à travers des publications ou des expositions. Y a-t-il des pratiques d’appropriation ou de mise à disposition propres à cette période pour des raisons matérielles ou idéologiques ?

Axe 3 : « L’étude des provenances des collections »

Un des enjeux actuels des bibliothèques concerne l’étude des provenances de leurs collections. Ce travail est d’autant plus complexe qu’en dehors de collections spécialisées ou des pièces uniques, elles conservent des collections souvent composées d’exemplaires multiples (imprimés) et dont les entrées peuvent s’effectuer de façon variée et souvent en masse, notamment pour les bibliothèques attributaires du dépôt légal.

Comment les registres d’entrée peuvent-ils constituer un outil pour l’étude des collections et de leurs évolutions ? Peut-on définir une méthodologie de travail à travers l’étude de cas particuliers ? Peut-on définir des corpus supra-« institutionnels » susceptibles d’être étudiés en réseau, par exemple en fonction de critères spécifiques ? Quelles difficultés ces recherches soulèvent-elles ?

Modalités de soumission

Cette journée d’étude aura lieu en présentiel à la Bibliothèque nationale de France le 25 mai 2023 dans le petit auditorium sur le site François-Mitterrand (Paris) avec des moyens techniques qui permettront une diffusion en distanciel.

Les propositions de communication prendront la forme d’un résumé de 400 mots maximum et seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique.

Elles sont à envoyer aux adresses des organisatrices de la journée d’étude : Anne Leblay-Kinoshita et Anaelle Lahaeye à anne.leblay-kinoshita@bnf.fr et anaelle.lahaeye@bnf.fr

avant le 15 janvier 2023.

Le comité scientifique informera les participants en février 2023.

Comité scientifique

  • Anne Leblay-Kinoshita, cheffe de la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives (Bibliothèque nationale de France, BnF)
  • Éve Netchine, directrice du département des Cartes et plans, Bibliothèque nationale de France (BnF)
  • Anaelle Lahaeye, assistante de recherche à la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives, Bibliothèque nationale de France (BnF)
  • Yann Potin, maître de conférences associé à l’université Paris Nord (Histoire du droit) et chargé d’études documentaires au pôle Culture, département Éducation, culture, Affaires sociales des Archives nationales de France
  • Juliette Robain, responsable des imprimés anciens et estampes anciennes, département de la bibliothèque et de la documentation, Institut national d’histoire de l’art (INHA)
  • Juliette Trey, directrice adjointe du département des études et de la recherche (INHA)
  • Isabelle Rouge-Ducos, Conservateur en chef, chercheuse à la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture, France)
  • Sébastien Chauffour, conservateur en chef, responsable des fonds de la récupération artistiques et des archives de l’occupation française en Allemagne et en Autriche entre 1945 et 1955 (ministère de l’Europe et des affaires étrangères, France

Retrouvez l'appel à communication sur Calenda : https://calenda.org/1033849

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27.10.2022

Appel à contributions - Volume collectif : Patrimoniochromies. Patrimoines et représentation des couleurs de la peau

Appel à contributions (date limite 2 janvier 2023), Volume collectif

Patrimoniochromies. Patrimoines et représentation des couleurs de la peau

 

Peaux blanches, peaux noires, peaux rouges,… Depuis l’Antiquité, la couleur tégumentaire a souvent été mise en avant pour différencier les groupes culturels, mais aussi pour caractériser les états de santé des individus ou pour décrire leurs émotions. Les représentations figurées font partie des supports privilégiés de tels discours, et l’histoire de l’art regorge de tels exemples. Ainsi, récemment, les historiens et historiens de l’art se sont-ils intéressés à la mise en scène de modèles noirs dans la peinture (expositions « Le modèle noir » (I. Bardon et al. (dir.), Le modèle noir. De Géricault à Matisse : [exposition, Paris, Musée d'Orsay, 26 mars-21 juillet 2019, Pointe-à-Pitre, Mémorial ACTe, 13 septembre-29 décembre 2019] / [organisée par les Musées d'Orsay et de l'Orangerie ; the Miriam and Ira D. Wallach art gallery, Columbia university in the city of New-York], Paris, 2019) et « Black is beautiful » (E. Schreuder & E. Kolfin (dir.), Black is beautiful. Rubens to Dumas : [exhibition], Amsterdam / Zwolle, 2008)), aux techniques picturales mises en œuvre pour représenter des carnations (Y. Schmuhl et al. (dir.), Inkarnat und Signifikanz. Das menschliche Abbild in der Tafelmalerei von 200 bis 1250 im Mittelmeerraum, Munich, 2017 ; M. Aschehoug-Clauteaux, Les couleurs du corps, Paris, 2018), ou encore aux couleurs des états de santé (F. Collard & E. Samama, Le corps polychrome. Couleurs et santé. Antiquité, Moyen Âge, Époque moderne, Paris, 2018).

Peut-on aller plus loin et mettre en évidence le rôle de la perception culturelle de la couleur de la peau dans les constructions patrimoniales même, à travers les âges ? La non-réception multiséculaire de la polychromie de la sculpture grecque antique, en dépit d’une évidence matérielle toujours plus riche, peut représenter un point de départ utile à cette réflexion. L’invention occidentale d’une Grèce blanche du marbre de ses statues dont les Occidentaux seraient les héritiers supposés a entraîné, en retour, l’affirmation d’une altérité caractérisée par les peaux les plus colorées et les plus sombres, supposées inférieures. La célébration, trop longtemps, dans la muséographie et les discours modernes d’une blancheur pourtant synonyme d’inachèvement pour les Grecs est une illustration des errements induits par une association stricte entre couleurs (ici de la peau) et patrimoines communautaires ou nationaux (P. Jockey, Le mythe de la Grèce blanche. Histoire d’un rêve occidental, Paris, Belin, 2013). A l’opposé, les statues médiévales de « Vierges noires » (Vierge noire du Puy-en-Velay, Vierge de Font-Romeu, etc.), dont la couleur originelle n’était, sans doute la plupart du temps, pas noire, ont fait l’objet, au XIXe siècle, d’un processus d’appropriation qui non seulement a vu l’invention de cette dénomination de « Vierge noire », mais encore a été parfois accompagné d’un phénomène d’ethnicisation (cf Sophie Brouquet (dir.), Sedes Sapientiae. Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale : [actes du colloque, Rocamadour (Lot), 19 et 20 octobre 2013], Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2017).

 

Le présent appel à contributions vise à approfondir ces pistes. Trois perspectives peuvent être mises en avant dans l’étude du lien entre la perception culturelle des couleurs de la peau et les processus de patrimonialisation.

On peut d’abord s’intéresser à l’évidence matérielle des couleurs de la peau, à la surface d’une œuvre, dans différents contextes d’exposition et d’utilisation (sacrés, publics, privés) aujourd’hui approchée de plus près grâce aux progrès constants des sciences du patrimoine. Certains matériaux, certaines techniques ont-ils été privilégiés à certains moments de l’histoire, dans certains foyers artistiques, pour représenter la couleur des carnations, et que peuvent nous en dire les sciences du patrimoine ? On sait désormais que les statues dans l’Antiquité faisaient l’objet de traitements de surface complexes, de création de patines, que les techniques d’imagerie et de caractérisation physico-chimique permettent aujourd’hui de mieux saisir. Dans quelle mesure les contraintes patrimoniales contemporaines informent-elles les protocoles instrumentaux et expérimentaux de caractérisation des matériaux de la couleur et des processus qui leur sont attachés ?

Un deuxième axe de questionnement pourra concerner les processus volontaires ou involontaires d’altération des couleurs dans les représentations du corps et de la peau, quel que soit le support (peinture, dessin, sculpture, tapisserie, etc.). Quelle est ici la part des contraintes matérielles, physiques et d’usages (dans le temps long) ? Plusieurs éléments peuvent être explorés : les rôles joués éventuellement par les supports, les matières picturales, les vernis et les patines dans ces processus d’altération. Les pratiques rituelles (toucher, baisers, etc.) ont-elles également contribué à ces dégradations ? Qu’en est-il des erreurs et maladresses de restauration ? Observe-t-on des processus spécifiques d’oblitération des couleurs de la peau (occultations, destructions volontaires), dans des contextes religieux, politiques, sociaux et sociétaux ? Au-delà, on pourra s’intéresser également aux expressions numériques contemporaines de la couleur des carnations, excès de couleurs ou reconstructions chromatiques. Quelles places de telles altérations volontaires ou involontaires des couleurs des peaux représentées occupent-elles dans l’élaboration des discours patrimoniaux, au prix de malentendus voire de contresens ? Peut-on en retracer l’histoire ?

Enfin, les contributions pourront tenter de répondre aux questions suivantes relatives aux liens entre identités, patrimoines et couleurs de la peau.  Ces dernières définissent-elles un horizon culturel et politique hérité de (supposés) ancêtres ? Participent-elles activement ou non d’une construction patrimoniale en en faisant un discriminant identitaire ? Observe-t-on dans l’histoire la mise en scène de ces discriminations par des traitements et des dispositifs picturaux exaltant par exemple la clarté de l’incarnat des uns versus la noirceur et le désordre pigmentaire de la peau des autres ? A quel moment note-t-on éventuellement dans l’histoire une inversion des valeurs chromatiques allouées à la peau de l’autre, leur conférant une valeur positive ? Par qui, selon quelles modalités et dans quels contextes historiques et sociaux une telle révolution des valeurs a-t-elle pu intervenir ?

 

Les propositions d’articles (en français ou en anglais), pour ce volume collectif sur les rapports entre patrimoine et représentation des couleurs de la peau, peuvent porter sur toutes les périodes historiques, toutes les aires géoculturelles, en prenant en compte l’ensemble des dimensions de la couleur (teinte, clarté, saturation, « césie » (c’est-à-dire matité, brillance, transparence, etc.)

Les résumés des propositions sont à envoyer à Philippe Jockey (pjockey(at)parisnanterre.fr) et Romain Thomas (rthomas(at)parisnanterre.fr) avant le 2 janvier 2023. Ils ne dépasseront pas 350 mots, et seront accompagnés d’une courte biographie (1 page maximum) de l’auteur/trice.

Cet appel à contributions est lancé dans le cadre du programme Patrimoniochromies du Labex Les passés dans le présent. Le volume collectif ainsi édité prendra place dans la série Travaux et Recherches de la collection Les passés dans le présent éditée par les Presses Universitaires de Paris Nanterre

Chaque article fera l’objet d’une double évaluation anonyme.

 

Calendrier général :

2 janvier 2023 : date-limite de retour des résumés (350 mots, maximum) ;

1er février 2023 : avis sur le résumé ;

15 juin 2023 : date-limite de remise des textes complets ;

Automne 2023 : décision définitive.

 

Editeurs scientifiques :

Philippe Jockey, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie du monde grec à l’université Paris Nanterre.

Romain Thomas, maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’université Paris Nanterre.

 

*****

 

Call for papers (deadline 2 January 2023), collective volume

Patrimoniochromies. Heritages and representation of skin colours

 

White skin, black skin, red skin,… Since ancient times, skin colour has often been used to differentiate between cultural groups, but also to characterise the state of health of individuals or to describe their emotions. Figurative representations are among the privileged supports of such discourses, and the history of art abounds with such examples. Thus, recently, art historians and historians have been interested in the staging of black models in painting (exhibitions "Le modèle noir" (I. Bardon et al. (eds), Le modèle noir. De Géricault à Matisse : [exposition, Paris, Musée d'Orsay, 26 mars-21 juillet 2019, Pointe-à-Pitre, Mémorial ACTe, 13 septembre-29 décembre 2019] / [organisée par les Musées d'Orsay et de l'Orangerie ; the Miriam and Ira D. Wallach art gallery, Columbia university in the city of New-York], Paris, 2019) and ‘Black is beautiful’ (E. Schreuder & E. Kolfin (eds), Black is beautiful. Rubens to Dumas : [exhibition], Amsterdam / Zwolle, 2008)). They have also investigated the pictorial techniques used to represent skin tones (Y. Schmuhl et al. (dir.), Inkarnat und Signifikanz. Das menschliche Abbild in der Tafelmalerei von 200 bis 1250 im Mittelmeerraum, Munich, 2017 ; M. Aschehoug-Clauteaux, Les couleurs du corps, Paris, 2018), or to the colours of health conditions (F. Collard & E. Samama, Le corps polychrome. Couleurs et santé. Antiquité, Moyen Âge, Époque moderne, Paris, 2018).

Can we go further and highlight the role of the cultural perception of skin colour in heritage elaborations themselves, through the ages? The centuries-old non-reception of polychromy in ancient Greek sculpture, despite the ever-increasing material evidence, may be a useful starting point for this reflection. The Western invention of a white Greece embodied in the marble of its statues, of which Westerners would be the supposed heirs, has led, in return, to the affirmation of an otherness characterised by the most coloured and darkest skins, supposedly inferior. The celebration, for too long, in modern museography and discourse of a whiteness that was synonymous with incompleteness for the Greeks is an illustration of the errors induced by a strict association between colours (in this case skin colours) and community or national heritages (P. Jockey, Le mythe de la Grèce blanche. Histoire d’un rêve occidental, Paris, Belin, 2013). In contrast, the medieval statues of ‘black Madonnas’ (the Black Madonna of Puy-en-Velay, the Madonna of Font-Romeu, etc.), whose original colour was probably not black most of the time, were the subject of a process of appropriation in the nineteenth century that not only saw the invention of the phrase ‘Black Madonna’, but was also sometimes accompanied by a phenomenon of ethnicisation (cf Sophie Brouquet (dir.), Sedes Sapientiae. Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale : [actes du colloque, Rocamadour (Lot), 19 et 20 octobre 2013], Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2017).

 

The present call for papers aims to explore these avenues further. Three perspectives can be put forward in the study of the link between the cultural perception of skin colours and the processes of patrimonialisation.

Firstly, we can look at the material evidence of skin colours, on the surface of an artwork, in different contexts of exhibition and use (sacred, public, private), which is now being approached more closely thanks to the constant progress of Heritage Science. Were certain materials and techniques favoured at certain times in history, in certain artistic centres, to represent the colour of skin tones, and what can Heritage Science tell us about this? We now know that statues in Antiquity were subject to complex surface treatments and the creation of patinas, which today imaging and physico-chemical characterisation techniques allow us to understand better. To what extent do contemporary heritage constraints inform the instrumental and experimental protocols for characterising colour materials and the processes associated with them?

A second line of questioning could concern the voluntary or involuntary processes of alteration of colours in representations of the body and the skin, whatever the medium (painting, drawing, sculpture, tapestry, etc.). What is the role of material, physical and usage constraints (over time)? Several elements can be explored: the roles played by supports, pictorial materials, varnishes and patinas in these alteration processes. Did ritual practices (touching, kissing, etc.) also contribute to these degradations? What about mistakes and clumsiness in restoration? Are there specific processes of obliteration of skin colours (occultations, voluntary destruction) in religious, political, social and societal contexts? Beyond that, we could also be interested in contemporary digital expressions of skin colour, colour excess or chromatic reconstructions. What place do such voluntary or involuntary alterations of the colours of the depicted skins occupy in the elaboration of heritage discourses, at the cost of misunderstandings or even misinterpretations? Can we trace their history?

Finally, the contributions may attempt to answer the following questions regarding the links between identities, heritages and skin colours.  Do the latter define a cultural and political horizon inherited from (supposed) ancestors? Do they actively or not participate in a heritage construction by making it an identity marker? Do we observe in history the staging of these discriminations through pictorial treatments and devices exalting, for example, the brightness of the incarnate of some versus the darkness and pigmentary disorder of the skin of others? At what point in history is there a possible inversion of the chromatic values attributed to the skin of the other, giving them a positive value? By whom, in what ways and in what historical and social contexts could such a revolution in values take place?

 

Proposals for articles (in French or in English) for this collective volume on the relationship between heritage and the representation of skin colour may cover all historical periods and all geo-cultural areas, taking into account all the dimensions of colour (hue, lightness, saturation, ‘caesity’ (i.e. mattness, shine, transparency, etc.).

Abstracts of proposals should be sent to Philippe Jockey (pjockey(at)parisnanterre.fr) and Romain Thomas (rthomas(at)parisnanterre.fr) before 2 January 2023. They should not exceed 350 words, and should be accompanied by a short biography (1 page maximum) of the author.

This call for contributions is launched within the framework of the Patrimoniochromies programme (Labex Les passés dans le présent. The collective volume will be published in the series Travaux et Recherches of the collection Les passés dans le présent published by the Presses Universitaires de Paris Nanterre

Each article will be subject to a double anonymous expertise.

 

General schedule :

2 January 2023: deadline for returning abstracts (350 words, maximum);

1 February 2023: first decision on the abstract;

15 June 2023: deadline for submission of full texts;

Fall 2023: final decision.

 

Scientific editors:

Philippe Jockey, professor of art history and archaeology of the Greek world at the University of Paris Nanterre.

Romain Thomas, lecturer in modern art history at the University of Paris Nanterre.

 

 diadumene.jpg

Modèle numérique 3D du « Diadumène de Délos (Athènes, Musée Archéologique National, inv. MN 1826), copie hellénistique en marbre doré à la feuille (vers 100 av. n.è.) d’une œuvre célèbre de Polyclète (Ve s. av. n.è.) La dorure de cette transcription en marbre participe ici d’un processus de patrimonialisation des œuvres grecques classiques dans un contexte privé. Crédit photographique : © ÉFA, C2RMF, Archeomed.
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22.09.2022

Appel à candidatures - Recrutement Architecte - Projet ST SYMÉON

Architecte

(Contrat de recherche en CDD - ingénieur de recherche ou chercheur postdoctorant)

au sein du projet

« Numérisation et accès aux archives archéologiques du site de Saint-Syméon »

du labex Les passés dans le présent

 

Informations générales

Lieu de travail : Université Paris Nanterre

Date de publication : 22/09/2022

Type de contrat : CDD

Durée du contrat : entre 6 mois et 12 mois

Date d'embauche prévue : 01/11/2022

Quotité de travail : 50% (contrat de 12 mois) ou 100% (contrat de 6 mois)

Rémunération : entre 2100 et 2600 euros brut selon expérience et diplômes

Niveau de recrutement : Bac +5 ou Bac +8

Expérience souhaitée : 3 ans d’expérience

 

Le projet

Le projet "Numérisation et accès aux archives de Saint-Syméon" porté par l'université Paris Nanterre, le labex les passés dans le présent en partenariat avec l’Institut français du Proche-Orient (IFPO), vise à la réalisation d’un conservatoire numérique pour ce patrimoine culturel menacé, afin de documenter et d’enrichir la connaissance archéologique de ce site phare du Massif Calcaire de Syrie du Nord. Dans le cadre de ce projet, nous recrutons un/une architecte pour travailler sur les dessins du sanctuaire de Saint-Syméon et sa restitution 3D dans l’objectif de la publication de l’architecture du sanctuaire. Et il/elle travaillera sur la publication scientifique du projet et sa mise en valeur.

Soutenu par la fondation Aliph, ce projet est réalisé par une équipe de chercheurs et en collaboration avec plusieurs instituts et partenaires.

 

Mission

Dans le cadre du projet « Numérisation et accès aux archives de Saint-Syméon », l’architecte travaillera sur la restitution bidimensionnelle/tridimensionnelle du sanctuaire et sur la préparation de la publication scientifique du projet sous la direction du responsable scientifique du projet et de l’équipe scientifique du projet.

 

Activités

-        Réalisation des dessins architecturaux en 2D et en 3D ;

-        Préparation des planches de dessins pour la publication ;

-        Rédaction de certains passages de la publication en collaboration avec l’équipe des chercheurs ;

-        Préparation de l’exposition virtuelle à la fin du projet.

 

Compétences

-        Maîtrise des outils de dessins architecturaux 2D et 3D ;

-        Expérience confirmée en traitement des données 3D ;

-        Maîtrise des outils de traitement d’images et de mise en page ;

-        Compétences rédactionnelles en archéologie et connaissance de l'environnement des publications scientifiques ;

-        Connaissances en archéologie paléochrétienne et byzantine, si possible du Moyen-Orient, et compétences en recherche archéologique ;

-        Qualités relationnelles, rigueur, travail en équipe.

 

Candidature

Les candidatures (CV et lettre de motivation) devront être envoyées à l’adresse suivante : recrutement.saintsymeon@passes-present.eu avant le 20/10/2022.

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21.09.2022

Appel à candidatures - Contrat de recherche « Projet STACEI »

 

Université Paris Lumières &  Labex Les passés dans le présent

Automne 2022

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent sur contrat de recherche un.e chercheur.se spécialisé.e dans l’histoire de l’antimaçonnisme ou l’histoire administrative en France pendant la Seconde Guerre mondiale

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

 

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ».

La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale deFrance, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes).

Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications. Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

 

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

LE PROJET STACEI

 

Conduit sous la direction de Yann Potin et Anne Leblay-Kinoshita,  au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet STACEI consiste à retracer l’histoire et les politiques des Archives nationales et de la Bibliothèque nationale à partir de la problématique des archives maçonniques à la croisée des fonds conservés par les deux institutions depuis la Seconde guerre mondiale ou l’immédiat après-guerre (fonds maçonnique pour la Bibliothèque nationale de France, archives du service des sociétés secrètes pour les Archives nationales). L’objectif est, à travers ce cas particulier, de comprendre les processus de spoliation, le parcours personnel et professionnel des acteurs de l’antimaçonnisme pendant l’Occupation, la gestion de leur héritage et d’interroger l’éthique de la transmission dans le temps long par les institutions patrimoniales, en dialogue avec le musée de la franc-maçonnerie et la bibliothèque du Grand Orient de France, de comparer les processus en œuvre en France avec les situations espagnole et, le cas échéant portugaise, ainsi que d’évaluer l’importance de la collaboration entre les organismes antimaçonniques de ces différents pays.

Dans ce cadre, il convient notamment de

-       Produire une analyse des enjeux politiques et administratifs qui s’appuiera notamment sur l’étude de la législation, de la réglementation antimaçonnique pléthorique pendant l’Occupation et de la collaboration franco-espagnole pendant cette période.

-       Écrire l’histoire administrative du service des sociétés secrètes.

-       Accompagner le programme de recherche de l’IHTP intitulé « La personne et son dossier ». Il s’agira de comprendre, en collaboration avec les chercheuses et chercheurs de l’IHTP impliqués dans ce programme dans quelle mesure la constitution de listes et de fichiers s’apparente ou non à la constitution de « dossiers » personnels et la manière dont elle mobilise les compétences des métiers de la documentation.

-       Définir une méthode prosographique pour l'étude des acteurs de l'antimaçonnisme et de leurs parcours à partir des sources disponibles (notamment dossiers de personnel conservés à la mission archives de la BnF et dossiers d’épuration des Archives nationales).

-       Comprendre les processus de spoliation, saisies et autres « transferts » appliqués aux fonds et collections maçonniques conservés par la BnF, les Archives nationales et les autres institutions susceptibles de détenir ce type de documents.

-       Proposer de nouvelles modalités de transmission des archives ou objets spoliés pour les chercheurs comme pour le grand public.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU CHERCHEUR/DE LA CHERCHEUSE

 

Les partenaires du projet sont la Bibliothèque nationale de France et les Archives nationales. La personne recrutée sera accueillie au sein de ces deux structures. Le recrutement est réalisé au sein de l’Université Paris Nanterre.

 

MISSION

 

Au sein de l’équipe du projet STACEI, le candidat ou la candidate est chargé de :

-       établir un état des lieux des sources disponibles relatives à l’histoire du Service des sociétés secrètes, et, plus généralement à l’histoire de la lutte antimaçonnique pendant l’Occupation ;

-       proposer des articles scientifiques ainsi que des articles de « vulgarisation » dans les publications institutionnelles afin de montrer la dimension méthodologique du projet tant sur le plan historiographique qu’archivistique.

-       Proposer une démonstration documentaire numérique de l’emboitement des fonds.

Il ou elle assurera, en outre, le suivi du Comité de projet.

 

OBLIGATION DE SERVICES

 

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur ou la chercheuse prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

 

CONDITION D’ADMISSION

 

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un doctorat en histoire ou en histoire de l’art.  

 

COMPÉTENCES REQUISES

 

Le candidat ou la candidate dispose des connaissances, savoir-faire et aptitudes suivants :

-       solides connaissances historiques sur la période ;

-       connaissances de l’organisation institutionnelle des archives et des bibliothèques ;

-       capacités rédactionnelles ;

-       sens de la pédagogie ;

-       goût pour le travail en équipe ;

-       capacité à dialoguer et à transmettre ;

-       connaissances en archivistique (principes fondamentaux).

Et idéalement :

-       notions dans les langages de description documentaire (inter/unimarc, xml-ead, xml-eac…).

-       La connaissance de l’allemand et de l’anglais constituerait un plus.

-       La connaissance de l’histoire de l’antimaçonnisme constituerait un plus.

 

CALENDRIER DE RECRUTEMENT

 

-       Publication de l’appel à candidatures : mercredi 21 septembre 2022

-       Date limite de dépôt des candidatures : 20 décembre 2022 à minuit (horaire Paris)

-       Auditions : semaine du 11 ou semaine du 16 janvier 2023

-       Résultats : dans les 48h suivant les auditions

-       Prise de poste : 1er février 2023

 

DOSSIER DE CANDIDATURE

 

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le 20 décembre 2022 à minuit à l’adresse suivante : stacei@passes-present.eu

Le dossier comprend :

-     un curriculum vitae et une liste de travaux/publications

-     le diplôme de doctorat;

-     le rapport de thèse (le cas échéant);

-     une lettre de motivation.

 

DURÉE DE RECRUTEMENT ET DATE DE PRISE DE FONCTION

 

Le contrat est d’une durée de 12 mois, éventuellement prolongeable 3 mois.

 

RÉMUNÉRATION

 

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat de recherche à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein.

Le salaire brut minimum correspondant au statut de chercheur post-doctorant est fixé par arrêté (4 novembre 2021) : 2 271€ brut pour les personnes ayant soutenu leur thèse depuis moins de trois ans. Cependant, la rémunération de ce contrat de recherche pourra être ajustée selon les règles en vigueur à l’université Paris Nanterre en fonction de la date de soutenance de la thèse et de l’expérience en tant que chercheur.se de la personne retenue.

 

POUR TOUTE DEMANDE DE RENSEIGNEMENT, écrire à l’adresse suivante : stacei@passes-present.eu

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08.09.2022

Soutenance de Thèse - Mayada Madbouly "Au-delà de la complainte. Sociologie des constructions mémorielles nubiennes en Egypte"

Jeudi  8 septembre 2022

15h00
Salle n°1 bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre

Soutenance de Thèse : 

 

Au-delà de la complainte. Sociologie des constructions mémorielles nubiennes en Egypte

Beyond lament. Sociology of Nubian memorial constructions in Egypt

par 

Mayada Madbouly

 

Le jury se compose de  : 

Hisham Aidi, Senior Lecturer in International Relations, SIPA, Columbia University

Michèle Baussant, Directrice de recherche au CNRS en section 38, CEFRES et ISP

Assia Boutaleb, Professeure de science politique, Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne, CESSP

Choukri Hmed, Maître de conférences HDR en science politique, Université Paris Dauphine PSL, IRISSO-CNRS

Dina El Khawaga, Professeure associée, Université du Caire, FESP (co-directrice de thèse)

Pascale Laborier, Professeure des universités, Université Paris Nanterre, ISP (directrice de thèse)

 

Résumé

À la croisée de la sociologie de la mémoire et la sociologie de l’action collective, cette thèse analyse les différentes façons d’évocation du passé et d’engagement pour ou par la mémoire. En mettant l’accent sur les constructions mémorielles nubiennes en Égypte post-indépendance, cette thèse explore comment les rapports au passé et à la communauté fluctuent dans un contexte politique en changement. Cette thèse démontre que l’évocation du passé et de ses images va au-delà de la complainte (rithâ’) et montre qu’il existe diverses formes du « faire mémoire ». Les associations nubiennes (gam‘iyât) fondées dans les villes depuis le XXe siècle d’un côté, les militants d’un autre côté, mais aussi les collectifs de jeunes intéressés par le patrimoine et la culture sont tous des groupes d’acteurs qui mettent le passé nubien au coeur de leurs pratiques. Cette étude explore plusieurs notions des travaux arabophones, francophones et anglophones, contribuant à apercevoir les processus de construction identitaire, de politisation et de dépolitisation, de définition et de formulation des logiques d’actions mémorielles. Elle examine les façons dont les constructions mémorielles se déploient dans un cadre national, mais aussi international. À partir d’une enquête ethnographique en Égypte, cette thèse étudie les modalités d’action d’une diversité d’acteurs (associations, militants et des groupes de jeunes non-contestataires) et les sens qu’ils attribuent à leur engagement.

Mots -clés

Mémoire, action collective, Égypte, homogénéisation, patrimoine, espace, génération

 

 

Abstract

At the crossroads of the sociology of memory and the sociology of collective action, this dissertation analyses the different ways in which the past is evoked and how people engage with or through memory. By focusing on nubian memorial constructions in post-independence Egypt, I investigate how relationships to the past and to community fluctuate in a changing political context. This thesis demonstrates that the evocation of the past and its images goes beyond lament (rithâ’) and shows that there are various forms of “memory work”. The associations (gam‘iyât) founded in the cities since the twentieth century, on the one hand, and the activists on the other, but also the youth groups interested in heritage, are different actors who put the nubian past at the heart of their practices. This study explores several notions from Arabic, French, and English scholarships, contributing to understand the processes of identity formation, politicization and depoliticization, and the definition and formulation of logics of memorial actions. It examines the ways in which memorial constructions unfold in a national, but also international framework. Based on an ethnographic fieldwork in Egypt, this thesis studies the modalities of action of a diversity of actors (associations, activists and non-activist youth groups) and the meanings they attribute to their commitment.

Keywords

Memory, collective action, Egypt, homogenization, heritage, space, generation

 
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01.09.2022

Appel à candidatures - Ingénieur cartographe (CDD 6 mois) Projet ST SYMÉON

Ingénieur cartographe

(Contrat de recherche en CDD - ingénieur de recherche ou chercheur postdoctorant)

au sein du projet

« Numérisation et accès aux archives archéologiques du site de Saint-Syméon »

du labex Les passés dans le présent

 

Informations générales

Lieu de travail : Université Paris Nanterre

Date de publication : 21/07/2022

Type de contrat : CDD

Durée du contrat : 6 mois

Date limite de candidature : 30/09/2022

Date d'embauche prévue : mi-octobre 2022

Quotité de travail : Temps complet

Rémunération : entre 2100€ et 2600€ brut selon expérience et diplômes

Niveau de recrutement : Bac+5 ou Bac+8

Expérience souhaitée : 3 ans d’expérience

 

Mission

Dans le cadre du projet « Numérisation et accès aux archives de Saint-Syméon », l’ingénieur(e) travaillera sur la réalisation de la carte interactive, sous la direction du responsable du projet.

 

Activités

- Préparer et réaliser de la carte interactive

- Définir le protocole d’intégration des données photographiques

- Définir un système multi-langues (français, arabe et anglais)

 

Compétences

- Maîtrise des outils de cartographie et en particulier le développement technique.

- Expérience en cartographie en ligne et cartographie interactive.

- Connaissance en base de données en ligne.

- Connaissance en développement multi-langues (français, anglais et arabe)

- Qualités relationnelles, rigueur, travail en équipe.

 

Contexte de travail

Le projet "Numérisation et accès aux archives de Saint-Syméon" porté par le labex Les passés dans le présent de l'université Paris Nanterre, en partenariat avec l’Institut française du Proche-Orient, vise à la réalisation d’un conservatoire numérique pour ce patrimoine culturel menacé, afin de documenter et d’enrichir la connaissance archéologique de ce site phare du Massif Calcaire de Syrie du Nord. Dans le cadre de ce projet, nous recrutons un/une ingénieur(e) cartographe pour travailler sur la carte interactive du site de Saint-Syméon. L’objectif est de représenter une sélection de photos d’archives significative sur la carte interactive.

 

Candidature

Les candidatures (CV et lettre de motivation) devront être envoyées à l’adresse suivante : recrutement.saintsymeon@passes-present.eu avant le 30/09/2022.

 

 

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26.07.2022

Projet BIBARTS-VALO : Mise en ligne de la bibliothèque de Shirley Jaffe (1923-2016)

Dans le cadre de son partenariat avec la Bibliothèque Kandinsky, Bibliothèques d’artistes valorise les fonds conservés par celle-ci en mettant en  ligne les inventaires de plusieurs bibliothèques sur le site internet du programme : http://lesbibliothequesdartistes.org/

À la mort de Shirley Jaffe (1923-2016), artiste américaine qui a passé sa vie en France, un ensemble important de ses œuvres, mais aussi ses archives et sa bibliothèque, sont entrés au Centre Pompidou.

À l’occasion de la première rétrospective française qui lui est consacrée, nous vous invitons à découvrir les 401 livres et 19 titres de périodiques qui composent le fonds Jaffe >> http://lesbibliothequesdartistes.org/bibliotheque_shirley_jaffe

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26.07.2022

Appel à candidatures - Contrat de recherche - « Projet VITAL - Ville, TemporAlités, Langage »

Labex Les passés dans le présent

Session 2022/2023

Le labex Les passés dans le présent recrute un.e allocataire postdoctorant.e à compter du 2 janvier 2023 et pour 8 mois dans le cadre d’un contrat postdoctoral affecté au projet VITAL.

Termes-clés : urbanisme, architecture, TAL, dynamique spatiale, projet urbain, changement urbain, discours des spécialistes de la ville

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.

Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

ELIGIBILITÉ

Est éligible :

-       Un.e candidat.e ayant soutenu sa thèse depuis moins de trois ans à la date prévue pour le début du contrat (contrat postdoctoral) ;

-     Un.e candidat.e ayant soutenu sa thèse depuis plus de trois ans et moins de six ans à la date prévue pour le début du contrat (contrat de recherche).

 

INFORMATIONS CONCERNANT LE CONTRAT POST-DOCTORAL

-        Durée : 8 mois avec prolongation possible 1 mois.

-        Début du contrat : 2 janvier 2023.

-       Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de la nature du contrat : pour un contrat postdoctoral, 2 271€ brut mensuel ; pour un contrat de recherche avec une thèse soutenue entre 3 et 6 ans avant la prise de fonction, 2600€ brut mensuel.

-        Des missions complémentaires d’enseignement seront possibles, selon les règles en vigueur à l’Université Paris Nanterre.

-        Le travail s’effectuera au sein du Laboratoire Modèles Dynamique Corpus (MoDyCo, UMR7114) et du Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (LAVUE, UMR7218).

-        Le financement se fera dans le cadre du projet VITAL (Ville, Traitement Automatique du Langage) du labex Les passés dans le présent.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU/DE LA POSTDOCTORANT.E

La personne recrutée travaillera au sein de l’équipe TAL du projet VITAL. Elle aura un poste de travail dans un bureau au laboratoire MoDyCo et au laboratoire LAVUE situés à Nanterre, où des membres du projet seront présents ponctuellement. La structure d’accueil et le labex Les passés dans le présent fourniront à la personne recrutée un cadre propice au développement d’une recherche collective. Ils veilleront à garantir un environnement de travail inclusif et un soutien conscient des conditions de la recherche universitaire et des difficultés rencontrées par les jeunes collègues précaires.

Le postdoctorant ou la postdoctorante sera co-encadré.e par les professeurs Iris ESHKOL-TARAVELLA, PR spécialiste en TAL, et Olivier RATOUIS, PR Urbanisme.

 

OBJECTIFS

Le projet VITAL associe de manière originale et innovante chercheurs en traitement automatique des langues (TAL), architectes et urbanistes, dans un projet de recherche partenarial avec les Archives nationales et en collaboration avec d’autres institutions. Ce projet vise à comprendre la manière dont les discours et les projets architecturaux et urbains abordent l’espace comme une dynamique et à étudier comment s’exprime cette dynamique.

La démarche interdisciplinaire adoptée ici mobilise le traitement automatique des langues (TAL) afin de repérer et d’analyser les éléments du discours reflétant la notion de dynamique urbaine et sa perception par les spécialistes du domaine de l’urbanisme dans des projets et initiatives d’aménagement. Il s’agit de tester la faisabilité et la fiabilité d’une analyse linguistique automatique des expressions renvoyant à la dynamique dans le domaine de l’urbanisme ainsi que de proposer une modélisation des phénomènes recherchés et une typologie des marqueurs caractérisés par les propriétés associées.

L’accent sera mis sur trois volets :

- modélisation de l’information recherchée ;

- développement d’un outil de la détection automatique de cette information ;

- extraction et visualisation de l’information annotée.

 

MISSION

Dans le cadre de ses fonctions, la personne recrutée aura les missions suivantes :

- finaliser la constitution de corpus de textes dans le domaine de l’urbanisme entamée par les membres du projet VITAL ;

- finaliser les conventions d’annotation proposées par les membres du projet VITAL dans le cadre de recherches précédentes ;

- mettre en place le processus d’annotation manuelle, constituer ainsi le corpus de référence et associer à ce processus les spécialistes du domaine de l’urbanisme ;

- développer le module d’annotation automatique en combinant deux techniques : le machine learning et les méthodes symboliques ;

- évaluer ce module ;

- proposer des analyses statistiques du corpus annoté.

 

OBLIGATION DE SERVICES

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur postdoctorant ou la chercheuse postdoctorante prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

 

CONDITION D’ADMISSION

Les candidat.e.s doivent être titulaires d'une thèse de doctorat en traitement automatique du langage naturel ou en linguistique outillée et montrer un intérêt pour le domaine de l’urbanisme. Une autonomie dans le codage en python est indispensable, ainsi que des bases en apprentissage automatique.

 

CALENDRIER

- Date limite de dépôt des candidatures : 14 novembre 2022 à midi (horaire Paris)

- Sélection des candidatures : entre le 16 novembre et le 30 novembre 2022

- Annonce des résultats : le 1er décembre 2022

- Prise de poste : 2 janvier 2023

 

COMMENT CANDIDATER ?

Les candidat.e.s qui souhaitent postuler au présent contrat post-doctoral doivent communiquer un dossier composé des pièces suivantes :

-        un curriculum vitae académique (2 pages maximum) ;

-        le diplôme de doctorat ;

-        le rapports de thèse (le cas échéant) ;

-        une lettre de motivation (3 000 signes maximum) ;

-        des lettres de recommandation.

 

Le dossier de candidature sera envoyé sous forme électronique au format .pdf (un seul fichier portant le nom du candidat) à l’unique adresse suivante : postdoc22-vital[at]passes-present.eu

 

Contacts scientifiques :

Iris Eshkol-Taravella : ieshkolt[at]parisnanterre.fr

Olivier Ratouis : oratouis[at]parisnanterre.fr

 

Pour tout autre renseignement  :

postdoc22-vital[at]passes-present.eu

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25.07.2022

Appel à projets 2022 - Accueil de chercheurs au BnF DataLab

La BnF et son partenaire Huma-Num lancent leur deuxième appel à projet DataLab.

La BnF et l'Infrastructure de Recherche Huma-Num lancent un appel à projets pour accueillir des équipes de recherche, afin d’accroître la connaissance mais aussi les possibilités d’analyse et de traitement de ses collections numériques. Les projets proposés devront faire appel à des méthodes et outils de traitement numérique.

A destination des chercheurs qui souhaitent travailler sur les collections numériques de la BnF (collections numérisées ou nativement numériques), cet appel à projet propose, sur une durée d'un an, un accueil au sein du BnF DataLab, un accompagnement scientifique et technique ainsi qu'un financement pouvant aller jusqu'à 15 000€.

L’objectif de l'appel est de permettre à des équipes de recherche de proposer des projets susceptibles d’être accueillis dans le BnF DataLab, qu’ils soient nouveaux ou déjà en cours, avec un financement et un accompagnement spécifique. De fait, la présence des chercheurs au sein du BnF DataLab doit encourager leur participation à la vie scientifique du BnF DataLab.

Cinq sujets sont proposés mais les candidats peuvent également proposer spontanément leurs propres sujets de recherche, s’ils entrent dans le cadre du BnF DataLab.

Les dossiers doivent être reçus par voie électronique au plus tard le 30 septembre 2022 (17h), délai et heure de rigueur.

Retrouvez l'appel détaillé et les modalités de candidatures sur cette page : https://bnf.hypotheses.org/13545

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25.07.2022

Offre de stage en cartographie - Projet TAPLA (Terrains d'aventure du passé, pour l'avenir)

RÉALISATION D’UNE BASE DE DONNÉES CARTOGRAPHIQUE

RECENSANT LES TERRAINS D’AVENTURE (années 1950-années 2020)

                          

Nature du stage : Réalisation d’une base de données cartographique recensant les terrains d’aventure (années 1950-années 2020) avec l’outil collaboratif en ligne Gogocarto

Niveau : Master ou équivalent

Date de prise de fonction prévisionnelle : 20 septembre 2022

Modalité du contrat : 3 mois (20 septembre-20 décembre 2022) gratifiés au ⅓ du SMIC (indemnité de stage en vigueur, 3,90€ net/h)

Lieux du stage : Archives nationales, 59 Rue Guynemer, 93383 Pierrefitte-sur-Seine, et télétravail

Encadrement : Le ou la stagiaire sera encadré·e par l’équipe de pilotage du projet TAPLA

Contexte :

Le stage se déroulera dans le cadre du projet de recherche-action TAPLA (« Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir »), soutenu par le Labex Les passés dans le présent, et porté par les Archives nationales et l’Université de Paris-Nanterre/Lesc, en collaboration avec l’Université Lyon 2/EVS, le Lavue, l’Université Paris-13/Experice, l’Université Beckett de Leeds (Royaume-Uni) et l’Adajep (Association des déposants aux archives de la jeunesse et de l'éducation populaire). TAPLA se compose d’une équipe pluridisciplinaire mêlant archivistes, chercheurs en sciences humaines et sociales et professionnels de l’aménagement.

Le projet de recherche TAPLA entend constituer un réseau de recherche européen pour établir un état de l’art complet, des années 1970 à nos jours, des terrains d’aventure et des formes pédagogiques qui les ont précédés et celles qui en découlent. Il vise à comprendre l’héritage laissé par ces dispositifs apparus durant la Seconde Guerre mondiale au Danemark et à interroger, aujourd’hui, la manière dont la fabrique des espaces urbains pour les enfants, mais surtout par les enfants questionne le rôle et les modes de conception des espaces publics et des pédagogies.

TAPLA est également un projet de recherche-action qui vise à accompagner le développement de terrains d’aventure en partenariat avec les CEMÉA, expert dans la formation et le développement de méthodes d’éducation active visant la transformation des milieux et des institutions par la mise en action des individus.

Description de la mission :

La mission proposée dans le cadre du présent stage consiste à réaliser une base de données cartographique collaborative recensant les terrains d’aventure et les documentant.

Il s’agit de développer un outil cartographique permettant :

-        de recenser les terrains d’aventure du passé et du présent

-        de stocker et organiser les informations et données associées aux terrains d’aventure

-        de développer une interface permettant d’être alimentée en continu par les acteurs des terrains d’aventure ou par tout autre collaborateur volontaire

À partir des données géographiques et historiques compilées sur les terrains d’aventure dans le monde, une première cartographie a été réalisée avec l’outil en ligne OpenStreetMap (https://tapla.hypotheses.org/cartographie). Les données compilées à ce jour concernent : la géolocalisation des terrains d’aventure, leur date de création, des informations concernant les acteurs. Il s’agit maintenant de transférer ce premier travail sur la plateforme cartographique gogocarto permettant une plus grande interactivité, un stockage plus important de données (en particulier de documents multimedia) et offrant des dispositifs collaboratifs. Il s’agit de faire de cette cartographie un outil créé et mis à disposition pour les acteurs des terrains d’aventure ou pour toute autre personne intéressée, souhaitant contribuer, s’informer ou échanger.

La mission consiste à :

-        aligner et transférer les données OpenStreetMap sur Gogocarto

-        transférer et structurer sur Gogocarto un ensemble de documents multimédia documentant les terrains d’aventure (archives numérisées, documentation produite par les chercheurs du projet TAPLA lors de leurs observations sur les terrains actuels)

-        travailler à la lisibilité graphique de la carte à partir des solutions proposées par Gogocarto

-        s’assurer de l’interactivité de la carte (interface de recherche, interface de contribution)

 

Profil :

-        Master ou équivalent en sciences humaines et sociales, géographie, histoire, archives, aménagement, architecture, paysage, urbanisme…

-        Capacité à lire, comprendre et fabriquer des représentations cartographiques

-        Pratique de la recherche en archives et du traitement de données patrimoniales

-        Maîtrise des outils élémentaires de bureautique informatique (word, excel…)

-        Expérience dans le traitement de données numériques, appétence pour les outils de cartographie collaborative (tels que Openstreetmap)

 

Moyens :

Le ou la stagiaire pourra bénéficier d’un accès à un poste d’ordinateur fixe.

 

Envoi des candidatures par courriel à clothilde.roullier@culture.gouv.fr et gilles.raveneau@univ-lyon2.fr

Envoyer un CV, une lettre de motivation

Réception des candidatures : jusqu’au 31 août 2022

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30.06.2022

Appel à communications [prolongé] - Colloque Nomad's Lands

Le Laboratoire Junior Nomad’s lands : économies, sociétés et matérialités des nomades organise son colloque final, portant sur l’étude des sociétés nomades à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours. Il propose un cadre de réflexion commun et transdisciplinaire propice au développement de nouvelles approches pour analyser les nomades, leurs sociétés, leurs cultures (matérielles ou immatérielles), leurs territoires et les rapports qu’ils entretiennent avec ces derniers. Ce colloque repose sur trois axes de réflexions complémentaires dans lesquels les interventions pourront s’insérer :

1) Connaissance et gestion des environnements par les nomades. Comment les sociétés nomades interagissent-elles avec leur(s) environnement(s) ? Quelle est l’influence de facteurs environnementaux sur ces sociétés ? Comment les activités nomades transforment-elles les environnements ? Quelles connaissances, quelles perceptions les nomades ont-ils de leur milieu et comment cela influe-t-il sur leur gestion de ressources parfois contraintes ? Dans quelle mesure ces modalités de gestion se transmettentelles au cours du temps et s’adaptent-elles aux changements environnementaux ?

2) Unité et diversité des cultures matérielles. Peut-on définir des cultures matérielles de la mobilité et du nomadisme ? Quels traits communs retrouve-t-on d’un lieu à un autre et d’une époque à une autre ? Quelles sont leurs divergences ? Qu’emporte-t-on avec soi et, à l’inverse, que laisse-t-on derrière soi ? Que fabrique-t-on à nouveau ? Qu’en reste-t-il dans le temps ? Et quels sont nos outils et/ou nos méthodes pour appréhender la matérialité de cultures qui laissent peu de traces ?

3) Relations entre nomades et sédentaires. Comment envisager les relations des sociétés nomades entre elles ainsi qu’avec les sociétés sédentaires ? Quelles sont les modalités de leur insertion dans les réseaux socio-économiques ou politiques locaux, régionaux, nationaux, macro-régionaux et/ou globaux, qu’ils soient nomades ou sédentaires ? Les contacts et échanges sont-ils à sens unique ? Constate-t-on des transferts culturels ?

L’appel à communication est ouvert aux chercheuses et chercheurs dont les travaux abordent les nomades, leurs sociétés, leurs économies et leurs territoires. Les communications dureront 20 minutes et seront suivies de 10 minutes d’échanges. Les propositions de communication en français ou en anglais sont prolongées jusqu'au 30 juin 2022 à l’adresse nomads@mom.fr.

Instructions pour les résumés

Les propositions comporteront un titre (255 caractères maximum, espaces compris), un résumé de la communication (2000 caractères maximum, espaces compris), des mots-clefs (5 maximum) et éventuellement des références bibliographiques (5 maximum). L’acceptation des propositions sera notifiée au mois de juillet.

Comité d’organisation Nomad’s Lands :

Ninon Blond, Maîtresse de conférences en géographie, ENS Lyon, EVS, chercheuse associée Archéorient.

Marie Bourgeois, Doctorante en archéologie, Lyon 2, HISOMA.

Quentin Cécillon, Doctorant en égyptologie, Lyon 2, HISOMA.

Maël Crépy, Membre scientifique IFAO, géographe, chercheur associé Archéorient.

Isabelle Goncalves, Doctorante en égyptologie, Lyon 2, HISOMA.

Valentin Lafont, Doctorant en archéologie, Lyon 2, Archéorient.

Julie Marchand, Docteur en archéologie, chercheuse associée HISOMA, CEFREPA

Contact et informations sur le laboratoire junior :

nomads@mom.fr

https://www.mom.fr/recherche-et-formation/axes-strategiques/labos-junior...

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09.06.2022

Appel à candidatures - Contrat doctoral « Projet VITAL »

Université Paris Lumières,

le Labex Les passés dans le présent

l’Institut national de l’audiovisuel

Session 2022/2023

 

L’Université Paris Lumières, le labex Les passés dans le présent et l’Institut national de l’audiovisuel recrutent un.e allocataire doctorant.e à compter du 1er octobre 2022 et pour trois ans dans le cadre d’un contrat doctoral affecté au projet VITAL.

 

CALENDRIER

 

- Publication de l’appel à candidatures : jeudi 9 juin 2022

- Date limite de dépôt des candidatures : vendredi 29 août 2022 à 17h00 (horaire Paris)

- Présélection des candidatures : entre le 30 août et le 2 septembre 2022

- Annonce de la pré-sélection des candidat.e.s : le 5 septembre 2022

- Auditions : le 8 et le 9 septembre 2022

- Annonce des résultats : mi-septembre 2022

- Prise de poste : 1er octobre 2022

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ».

La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale de

France, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes).

Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications.

Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

 

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.

Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu/

 

L’Institut national de l’audiovisuel (INA) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Les missions de service public de l’INA, définies par l’article 49 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication modifiée, sont aujourd’hui les suivantes :

  • l’INA assure la conservation des archives audiovisuelles des entreprises du secteur audiovisuel public ainsi que de toute entreprise, désireuse de lui confier la conservation et l'exploitation de ses archives audiovisuelles
  • il exploite ses collections d’archives en éditant et en produisant des contenus originaux pour tous les supports ainsi qu’en mettant ces collections à disposition des chercheurs, des créateurs, des producteurs, des autres médias, des institutions culturelles, etc.
  • il assure le dépôt légal de la télé et de la radiodiffusion et, avec la Bibliothèque nationale de France, du web
  • il contribue à l'innovation et à la recherche dans le domaine de la production et de la communication audiovisuelle
  • il contribue à la formation continue et initiale et à toutes les formes d'enseignement dans les métiers de la communication audiovisuelle.

Depuis 2015, l’INA est membre associé de l’Université Paris Lumières et membre du Labex Les Passés dans le Présent. À ce titre, il soutient des projets de recherche inscrits dans les axes stratégiques de la politique scientifique de ces établissements et programmes et mobilise ses collections et/ou les outils d’analyse qu’il développe.

Pour plus de renseignement sur l’INA : www.ina.fr

 

LE PROFIL DE POSTE POUR LE CONTRAT DOCTORAL « VITAL »

Le profil de poste est détaillé en seconde partie de document.

La thèse menée au sein de VITAL sera rattachée à MoDyCo, UMR 7114, École Doctorale Connaissance, Langage, Modélisation (ED 139) et au LAVUE, UMR 7218, École doctorale Espaces, Temps, Cultures (ED 395).

 

INFORMATIONS CONCERNANT LE CONTRAT DOCTORAL

  • Durée : 3 ans;
  • Début du contrat : rentrée universitaire 2022-2023;
  • Rémunération : forfait brut mensuel : 1866€/mois (rémunération en vigueur au moment de la publication de l’annonce). Des missions complémentaires d’enseignement seront possibles, selon les règles en vigueur à l’Université où sera inscrit.e le.la doctorant.e.

 

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ

  • Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s non encore inscrit.e.s en thèse et qui ont soutenu leur mémoire de Master 2 à la date de dépôt des candidatures.
  • Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s ayant poursuivi leur cursus universitaire en France ou à l’étranger.

 

CRITÈRES DE SÉLECTION

Les critères de sélection pour ce contrat doctoral seront les suivants :

  • la qualité scientifique du dossier (clarté de la problématique, méthodologie et modalités de mise en œuvre) ;
  • la qualité du parcours du ou de la candidat.e ;
  •  l’adéquation entre le ou la candidat.e, son projet de thèse et le profil du contrat doctoral « VITAL» ;
  •  les connaissances et la maîtrise des outils de l’apprentissage automatique (machine learning, deep learning) et de l’annotation manuelle ;
  •  la capacité à travailler en groupe avec les spécialistes d’autres disciplines ;
  •   l’intérêt pour le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace en général ainsi que pour les données multimodales.

 

MODALITÉS DE SÉLECTION

Le jury évaluateur sera composé des personnes suivantes :

  •  1 membre extérieur mandaté par le Labex Les passés dans le présent ;
  •  1 membre représentant l’INA ;
  •  Le responsable scientifique du Labex Les passés dans le présent ou la personne mandatée pour le représenter ;
  •  1 membre mandaté par le Collège doctoral de la ComUE UPL (un des deux co-directeur.trices) ;
  • un.e représentant.e de l’équipe de présidence de la ComUE Université Paris Lumières, qui préside le jury.

Les auditions sont prévues en présentiel au siège de l’Université Paris Lumières, 75013 PARIS. Cette modalité pourra être modifiée en fonction des directives ministérielles en lien avec la pandémie de la COVID19.

 

LE DOSSIER DE CANDIDATURE

Les candidat.e.s qui souhaitent postuler au présent contrat doctoral doivent communiquer un dossier composé des pièces suivantes :

1.              Le dossier de candidature complété (dont le projet de thèse : 10 000 signes maximum. Police Time, taille 12, bibliographie sommaire incluse. Attention : par souci d’égalité, les pages supplémentaires seront retirées du dossier) ;

2.              Un curriculum vitae académique (2 pages maximum) ;

3.              Une lettre de motivation (3 000 signes maximum) ;

4.              Le relevé des notes de Master ;

5.              Le diplôme de master ou, à défaut, l’attestation de soutenance ;

6.              Le mémoire de Master (en .pdf) ;

7.              L’avis motivé du directeur ou de la directrice de thèse pressenti.e ;

8.              L’avis motivé de la direction de l’unité de recherche d’accueil.

 

Le dossier de candidature sera envoyé sous forme électronique au format .pdf (un seul fichier portant le nom du candidat) sur l’adresse suivante : pasp.allocations22[at]passes-present.eu

Dans « l’objet » de ce mail, prière de préciser expressément comme selon l’exemple suivant : Candidature-DOC-VITAL

Un accusé de réception sera expédié par la suite.

 

CONTACTS

Pour toute demande de renseignements complémentaires au sujet de cet appel à candidatures (hors définition du projet scientifique de la thèse), écrire à l’adresse suivante : pasp.allocations22[at]passes-present.eu

 

Pour contacter l’équipe scientifique du projet VITAL, s’adresser à :

Iris ESHKOL-TARAVELLA : ieshkolt[at]parisnanterre.fr

Olivier RATOUIS : oratouis[at]parisnanterre.fr

Pour contacter l’INA : s’adresser à Géraldine POELS : gpoels[at]ina.fr

 

Le projet VITAL du Labex Les passés dans le présent

 

Le projet VITAL associe de manière originale et innovante chercheurs en traitement automatique des langues (TAL), architectes et urbanistes, dans un projet de recherche partenarial avec les Archives nationales et en collaboration avec d’autres institutions, dont l’INA. Ce projet vise à à comprendre la manière dont les discours et les projets architecturaux et urbains abordent l’espace comme une dynamique et à étudier comment s’exprime cette dynamique. Nous faisons l’hypothèse que, tout autant que par des alternatives spatiales, la conception et l’organisation des villes sont structurées par des rapports au temps contrastés appuyés sur des perceptions et des conceptions différenciées du changement urbain, et qu’il est essentiel de les étudier afin de comprendre la manière dont les sociétés se projettent dans l’espace.

 

Contexte du projet de recherche

La modernité urbaine se caractérise par la conduite d’interventions dans la ville, par des types d’actions volontaires et rationnelles liées à la discipline de l’urbanisme qui apparaît avec le XXe siècle. Aménager la ville moderne, c’est rendre son espace rationnel pour la société qui l’habite. Il apparait ainsi que la modernité urbaine accomplit un changement de grande ampleur dans les sociétés occidentales, qui instaure de façon plus particulière un nouveau cadre de vie, en rupture avec les périodes précédentes. Dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, ce projet prend une nouvelle ampleur.

Si ces changements ont été étudiés, c’est moins le cas de leur réception et de leur appropriation par les citadins et les différents acteurs de la société. Bien que déterminant, cet aspect appelle à faire preuve de renouvellement d’approche pour les repérer et les mesurer. Il devient dès lors intéressant d’identifier des indicateurs de lieux et de moments, d’événements, dans lesquels et par lesquels se manifestent ces dynamiques profondes. On s’intéressera ici aux formes publiques de l’expression radiophonique et télévisuelle, qui portent à la fois le discours (entendu au sens large d’oral, écrit et visuel) des aménageurs et celui du public, en l’occurrence des habitants et citadins de la ville modernisée. Le partenariat offert par l’Institut national de l’audiovisuel (INA) offre ainsi une opportunité exceptionnelle.

Pour ce faire, le projet envisage de repérer et analyser les émotions qui relèvent de ces discours en utilisant les sources audiovisuelles, mais la candidate ou le candidat peut suggérer d’autres approches et outils qui lui sembleraient judicieux.

 

Partenaires du projet 

L’appel à candidatures repose sur une collaboration importante et originale entre différents partenaires. Le doctorant ou la doctorante bénéficiera d’un accueil privilégié au sein du Lab de l’INA qui sera inauguré en septembre 2022. Ce Lab proposera une palette de services et outils pour l’exploitation et l’analyse automatisées de corpus issus des collections de l’INA et pourra offrir au doctorant ou la doctorante un appui scientifique et technique.

 

Encadrement du doctorant/ de la doctorante

Le doctorant ou la doctorante sera co-encadré.e par les professeurs Iris ESHKOL-TARAVELLA (ED 139 « Connaissance, Langage, Modélisation ») et Olivier RATOUIS (ED 395 - Espaces, Temps, Cultures).

 

Recherche confiée au doctorant/ à la doctorante

En partenariat avec l’INA, la recherche vise à développer un outil d’annotation automatique des émotions relevées dans les corpus multimodaux portant sur l’aménagement du territoire et l’urbanisme en utilisant les outils et techniques du Traitement Automatique du Langage (TAL). L’observation des émotions détectées permettra d’étudier la perception des aménagements des territoires sous un nouvel angle. Les ressources constituées seront utilisées par l’INA, et partagées et mises à disposition de la communauté scientifique et du grand public.

 

Profil du doctorant/ de la doctorante

Le profil disciplinaire du ou de la doctorant.e est ouvert à des titulaires d’un diplôme de M2 TAL. Un intérêt pour les domaines de l’urbanisme et de l’Intelligence Artificielle, ainsi que l’expérience du travail avec les corpus multimodaux seront appréciés.

Une bonne maitrise de la langue française est attendue.

 

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31.05.2022

Appel à candidatures - Recrutement Ingénieur.e d'études - Projet ArchivU

Labex Les passés dans le présent – Université Paris Nanterre

Appel à candidatures

Recrutement
Ingénieur.e d’études, CDD 12 mois

 

Le labex Les passés dans le présent de l’Université Paris Nanterre recrute un.e ingénieur.e d’études en structuration et analyse de données textuelles dans le cadre du projet ArchivU.

 

FICHE DE POSTE

 

INTITULÉ DU POSTE :

Ingénieur d’étude en structuration et analyse de données textuelles

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE :

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité. Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les science humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

LE PROJET ARCHIVU :

Le projet ArchivU se donne pour but d’analyser les mutations de l’institution universitaire et du travail scientifique. Il aborde l’histoire d’un cas d’école (l’université de Nanterre) sous un angle spécifique : celui de l'analyse discursive de deux genres textuels, les comptes rendus de réunion et les rapports scientifiques. Ce projet interdisciplinaire, réunissant linguistes, historiens, philosophes,  sociologues et conservateurs se donne ainsi pour objectif de constituer et explorer un vaste fonds de données, annotés à trois niveaux en interaction étroite avec les analyses linguistiques et les recommandations de la TEI: annotation physique permettant de mettre en évidence la structure physique du texte ; annotation sémantique, en partie automatisée, visant les entités nommées (noms de personnes, de lieux, dates, etc.) ; annotation analytique correspondant à l’encodage de niveaux d’analyse plus fins (élaboration en cours d’un modèle d’annotation du discours rapporté). L’annotation doit en effet à la fois répondre aux objectifs de recherche spécifiques au projet et garantir la pérennité et l’exploitabilité des données pour des explorations ultérieures.

 

CADRE STATUTAIRE DU POSTE :

Catégorie : A
Corpus/Grade : IE
BAP : D Sciences humaines et sociales
Contrat à durée déterminée de 12 mois
Date de recrutement : 1er octobre 2022
Lieu de travail : Université Paris Nanterre, laboratoire MoDyCo

 

POSITIONNEMENT HIÉRARCHIQUE :

Le candidat est encadré par les responsables du projet ArchivU :

Caroline MELLET, Maître de conférences en sciences du langage (UMR7114 – MoDyCo),

Judith REVEL, Professeur des Universités en philosophie (EA3932 - Sophiapol),

Frédérique SITRI, Professeur des Universités en sciences du langage (dir. EA 3119 - Ceditec, associée à MoDyCo)

Ainsi que les responsables de l'axe 1, acquisition des données : 

Mathilde DE SAINT LÉGER, Ingénieure d'études (UMR7114 – MoDyCo)

Virginie LETHIER, Maître de conférences en sciences du langage (EA 4661 - Elliadd, U. de Franche Comté et MSHE - USR 3124, Besançon)

 

MISSIONS PRINCIPALES DU POSTE :

 

· Etablissement des données (correction OCR et encodage XML-TEI)

· Gestion des (méta)données

· Coordination des phases d’acquisition, d’établissement et d’annotations des données en lien avec l’équipe et les stagiaires

· Aide à l’établissement des conditions juridiques de circulation du corpus

· Participation à l’analyse du corpus 

 

COMPÉTENCES REQUISES : 

Master 2, dans un domaine pertinent comprenant une formation aux approches outillées des données textuelles (TAL, Sciences du langage, etc.)

Des compétences techniques liées aux langages de programmation ainsi qu’une connaissance des enjeux de constitution et d’exploration outillée des grands corpus, de la linguistique textuelle seront essentielles.

Savoirs

·       Compétences avancées en humanités numériques : connaissance du standard XML-TEI et des outils et langages XML (XPath, XQuery, XSL), connaissance d’un langage de programmation, connaissances en modalisation des données textuelles

·       Connaissances en linguistique textuelle, analyse syntaxique

·       Maîtrise des outils de l’analyse lexicométrique/textométrique (exemple :TXM, Iramuteq, Lexico3)

Savoirs-faire

·       Autonomie, réflexivité

·       Capacité à travailler en équipe dans un contexte interdisciplinaire

·       Capacité à prioriser les tâches, à prendre des initiatives

·       Capacités rédactionnelles et communicationnelles

 

MODALITÉS DE CANDIDATURE : 

CV et lettre de motivation à envoyer à projet-archivu@passes-present.eu
Date limite de candidature : 15 juillet 2022, 12h.
 

 

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18.05.2022

Appel à candidatures - Contrat postdoctoral « Projet WEB-MÉMOIRES »

 

Université Paris Lumières & Labex Les passés dans le présent

Printemps 2022

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent un.e chercheur.se postdoctorant.e spécialisé dans l’étude des questions mémorielles et des archives.

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle oeuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ». La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale deFrance, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes). Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications. Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité. Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

LE PROJET WEB-MÉMOIRES

Conduit sous la direction de Sarah Gensburger (DR CNRS – Institut des Sciences sociales du politique) et Marta Severo (PU Université Paris Nanterre – DICEN IdF), le projet WEB-MEMOIRES consiste à étudier les archives numériques du Covid. Au printemps 2020, le déclenchement de la crise sanitaire et l’expérience du confinement qui s’en est suivie ont entrainé la mise en oeuvre massive et généralisée de collectes de traces de cette période décrite d’emblée comme « historique ». Cette dynamique sociale a donné lieu à deux types d’initiatives : (i) des institutions comme la BnF et l’Ina se sont mobilisées pour construire des archives du web de l’activité numérique de cette période ; (ii) de nombreux acteurs (notamment des institutions culturelles) ont organisé des collectes numériques pour construire une mémoire collective de cette période. Faisant suite à un projet ANR ArchiCOVID centré sur la seconde catégorie de mise en archives, ce projet Web-Mémoires vise à réfléchir au rôle des collectes numériques dans la construction des mémoires pour le futur et plus spécifiquement à celui des archives du web dans la construction, la conservation et la valorisation de ces mémoires. Dans ce cadre, la personne recrutée contribuera notamment à l’étude des archives du web produites par la Bnf et l’Ina en lien avec le Covid.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU/DE LA POSTDOCTORANT.E

Les partenaires du projet sont les laboratoires ISP (UMR7220) et Dicen-IDF (UR7339) ainsi que l’INA, la BNF et l’INP. La prise de poste s’effectuera au sein de l’Institut des Sciences sociales du Politique sur le site de Nanterre.

 

MISSION

Dans le cadre de ses fonctions, et sous la supervision de Sarah Gensburger et Marta Severo, le/la candidat.e assurera les missions suivantes :

- En lien avec les ingénieurs de la Bnf et de l’Ina, le ou la candidat.e participera à la construction d’un corpus pertinent pour les objectifs de la recherche (archives du web, archives twitter, archives média…).

- Il ou elle participera à la définition d’un protocole méthodologique pour produire une analyse quantitative du corpus.

- Il ou elle réalisera l’analyse qualitative du corpus à travers des méthodes classiques de la sociologie (entretiens, analyse de discours, analyse ethnographique et visuelle).

- Il ou elle contribuera aux actions de valorisation et de publication des résultats de la recherche notamment en co-signant des archives scientifiques.

 

OBLIGATION DE SERVICES

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur postdoctorant ou la chercheuse postdoctorante prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

 

CONDITION D’ADMISSION

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un doctorat en sociologie ou, éventuellement, en sciences de l’information et de la communication.

 

COMPÉTENCES REQUISES

Le candidat ou la candidate dispose des connaissances, savoir-faire et aptitudes suivants :

- Forte connaissance des enjeux de mémoire et de patrimoine dans la société contemporaine et de la littérature scientifique afférente.

- Une excellente maîtrise des méthodes d’enquêtes en sciences sociales (qualitatives comme quantitatives)

- Une compréhension des enjeux de l’analyse quantitative des données massives et une familiarité avec les archives du web

- Autonomie, compétences relationnelles et maîtrise rédactionnelle

Seront également appréciées :

- une bonne maîtrise de l’anglais ;

- une expérience d’enquêtes liées à la crise sanitaire et/ou au monde des archives.

 

CALENDRIER DE RECRUTEMENT

- Publication de l’appel à candidatures : mercredi 18 mai 2022

- Date limite de dépôt des candidatures : 28 juin 2022 à 17h00 (horaire Paris)

- Auditions : entre le 30 juin et le 6 juillet 2022

- Résultats : immédiats

- Prise de poste : 1er septembre 2022

 

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le 28 juin 2022 à 17h00 à l’adresse suivante : pasp-posdoc-WEBMEMO@passes-present.eu

Le dossier comprend :

- un curriculum vitae et une liste de travaux/publications ;

- le diplôme de doctorat;

- le rapport de thèse (le cas échéant);

- une lettre de motivation.

 

DURÉE DE RECRUTEMENT ET DATE DE PRISE DE FONCTION

Le contrat est d’une durée de 12 mois

 

RÉMUNÉRATION

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de son niveau d’étude.

Le salaire brut minimum correspondant au statut de chercheur post-doctorant est fixé par arrêté (4 novembre 2021) : 2 271€ brut. Il pourra être réévalué en fonction de l’expérience professionnelle.

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18.05.2022

Appel à candidatures - Contrat postdoctoral « Projet CAST IN STONE »

 

Université Paris Lumières & Labex Les passés dans le présent

Printemps 2022

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent un.e chercheur.se postdoctorant.e pour le projet franco-britannique CAST IN STONE.

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle oeuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ». La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale deFrance, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes). Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications. Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité. Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les science humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale.

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

LE PROJET CAST IN STONE

Conduit sous la direction de Emmanuelle Sibeud et Julie Marquet, au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet franco-britannique Cast in Stone est un projet pluridisciplinaire qui vise à mener une étude systématique et comparative des statues liées au colonialisme et contestées en France et en Grande-Bretagne ainsi que des nombreux débats qui entourent l’existence de ces statues. L’équipe de recherche est composée d'historiennes de la France et de la Grande-Bretagne coloniales et post-coloniales, de géographes ayant une approche historique, de juristes et d'historiennes de l'art. Son objectif est de créer une cartographie numérique des statues contestées, ainsi qu’un dépôt numérique de documents textuels, visuels et sonores permettant d’écrire une biographie de ces statues, dans leur ancrage local comme dans leur inscription mondiale. Le projet portera plus particulièrement l’attention sur une vingtaine de statues : nous fouillerons l'histoire de leur construction, nous reconstituerons leur perception au sein de communautés vivantes et changeantes, nous aborderons leur irruption dans la conscience publique, nous rassemblerons l'éventail des voix et des gestes qui se rassemblent autour d'elles, et nous dresserons la carte des lois, des règlements et des institutions autoritaires qui gèrent et contrôlent les actions et les récits autour de ces sites. Pour certaines d’entre elles nous irons plus loin, en entreprenant des recherches archivistiques et en enregistrant systématiquement les points de vue d'une série de groupes investis dans ces sites. Le matériel ainsi recueilli sera soumis à l'analyse des membres de l'équipe ainsi qu'à celle de spécialistes en études critiques du patrimoine, de l’art et du droit. Les données et l'analyse qui en résulteront seront systématiquement présentées sur un site web interactif et bilingue. Dans ce cadre, la personne recrutée sera chargée d’un travail d’enquête pour la collecte de données et participera à la conception collective du site internet et à la mise en ligne de ces données sur le site internet du projet.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU/DE LA POSTDOCTORANT.E

La personne recrutée travaillera au sein de l’équipe du projet Cast in Stone (Laboratoire IDHES). Elle aura un poste de travail dans un bureau partagé à Condorcet ou à Paris 8, où des membres de l’équipe seront présentes ponctuellement. Elle travaillera en étroite liaison avec l’équipe française du projet ainsi qu’avec l’équipe anglaise, basée à l’Université d’Exeter, en particulier avec la ou le postdoctorant.e recruté.e par cette équipe: la maîtrise de la langue anglaise est donc obligatoire. La structure d’accueil et le labex Les passés dans le présent fourniront à la personne recrutée un cadre propice au développement d’une recherche collective internationale et stimulante. Ils veilleront à garantir un environnement de travail inclusif et un soutien conscient des conditions de la recherche universitaire et des difficultés rencontrées par les jeunes collègues précaires.

 

MISSION

Dans le cadre de ses fonctions, la personne recrutée aura les missions suivantes :

• organiser et réaliser un travail de recherche sur les statues contestées situées en France basé sur la littérature secondaire, ainsi qu’un travail de recherche approfondi sur quatre statues sélectionnées en concertation avec l’équipe. Ce travail nécessitera des déplacements. Il aura plusieurs modalités :

- travail d’archives (identifier les fonds et dépouiller la documentation) ;

- prise de contact et interviews avec des acteurs et actrices de la société civile, du monde de l’art ou des pouvoirs publics ;

- veille sur les réseaux sociaux et dans les médias.

• organiser le traitement des données collectées par ses soins et par les membres de l’équipe, la rédaction des fiches pour les différentes pages, ainsi que la préparation à la mise en ligne ;

• mettre en ligne les principales informations sélectionnées et archivera les informations et la documentation recueillies ;

• participer à l’organisation des séminaires d’étape et de l’école d’été en collaboration avec les membres de l’équipe Participera à la diffusion de la recherche : des publications sont prévues dans le cadre du projet et la personne recrutée sera invitée à y participer comme autrice ou co-autrice.

Il s’agit donc d’un travail de recherche répondant à des objectifs précis, faisant une large part à la collaboration tout en laissant une grande autonomie à la personne recrutée dans la conduite de ses missions et la possibilité de contribuer comme auteur ou autrice au projet.

 

OBLIGATION DE SERVICES

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur postdoctorant ou la chercheuse postdoctorante prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

 

CONDITION D’ADMISSION

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un doctorat dans une des disciplines suivantes : histoire, science politique, anthropologie, histoire de l’art sociologie.

 

COMPÉTENCES REQUISES

• connaissances en histoire et en SHS, intérêt pour les approches interdisciplinaires ;

• connaissance des approches postcoloniales et décoloniales ;

• intérêt pour le lien entre recherche académique et société civile ;

• capacité à travailler en équipe ;

• maîtrise de la langue anglaise ;

• connaissance des humanités numériques : acquise ou à acquérir au début de la mission via des formations spécifiques proposées dans le cadre du Labex les Passés dans le présent et par le département d’informatique de l’Université d’Exeter 

Et idéalement :

• capacité à mener des entretiens libres ou semi-directifs ;

• expérience du travail en archives.

 

CALENDRIER DE RECRUTEMENT

- Publication de l’appel à candidatures : mercredi 18 mai 2022

- Date limite de dépôt des candidatures : 11 juillet 2022 à 12h00 (horaire Paris)

- Auditions : le 19 ou le 20 juillet 2022

- Résultats : immédiats

- Prise de poste : 1er septembre 2022

 

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le 11 juillet 2022 à 12h00 à l’adresse suivante : pasp-posdoc-CASTINSTONE@passes-present.eu

Le dossier comprend :

- un curriculum vitae et une liste de travaux/publications ;

- le diplôme de doctorat;

- le rapport de thèse (le cas échéant);

- une lettre de motivation.

 

DURÉE DE RECRUTEMENT ET DATE DE PRISE DE FONCTION

Le contrat est d’une durée de 12 mois

 

RÉMUNÉRATION

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de son niveau d’étude. Le salaire brut minimum correspondant au statut de chercheur post-doctorant est fixé par arrêté (4 novembre 2021) : 2 271€ brut. Il pourra être réévalué en fonction de l’expérience professionnelle.

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22.04.2022

Appel à candidatures - Contrat de recherche « Projet EYCON (Visual AI and Early Conflict Photography)»

Université Paris Lumières &  Labex Les passés dans le présent

Printemps 2022

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent un.e chercheur.se spécialisé.e dans l’histoire (en particulier l’histoire de la presse) et/ou les humanités numériques (en particulier la vision machine) dans le cadre du projet franco-britannique EYCON.

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ».

La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale deFrance, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes).

Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications. Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue. Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

 

LE PROJET EyCon

Conduit sous la direction de Daniel Foliard, de Lise Jaillant et de Julien Schuh, au sein du Labex Les passés dans le présentle projet Eycon (Visual AI and Early Conflict Photography) réunit des chercheurs en sciences humaines, des experts techniques, des archivistes pour produire des recherches innovantes à la jonction de l'informatique, des études archivistiques et de l'histoire. L'objectif premier d'EyCon est d'évaluer l'utilité de l'informatique pour visualiser, naviguer et analyser de grands corpus visuels, constitués par des photographies des conflits armés coloniaux, impériaux et internationaux jusqu'en 1918.

Dans ce cadre, l’un des objectifs principaux du projet est l’analyse de la reproduction et de la circulation d’images entre archives, albums et périodiques, sous des formes différentes (négatifs, photographies, photogravures, gravures sur bois). Le ou la chercheur.se recruté.e sera amené.e à traiter les archives de photographies et de presse des institutions partenaires, à participer à l’analyse des données du projet (classification, nettoyage des métadonnées, analyses historiques et médiatiques), à l’animation des événements et à l’édition des publications du projet, à gérer la base de données et la plateforme et à utiliser des outils  de repérage de similarité entre les images du corpus et de visualisation interactive des résultats.

 

STRUCTURE D’ACCUEIL DU/DE LA CHERCHEUR.SE

Les partenaires du projet EyCon sont l’Université Paris Nanterre (CSLF EA 1586, Centre des Sciences des Littératures en langue Française, MoDyCo UMR 7114 Modèles, Dynamiques, Corpus), Loughborough University (Royaume Uni), le Musée du Quai BranlyLa Contemporaine et la TGIR Huma-Num, l’Université Paris Cité, le Service Historique de la Défense, l’Imperial War Museum, la National Library of Scotland et la Wellcome Collection.

 

MISSION

Au sein de l’équipe du projet Eycon, sous la responsabilité de Julien Schuh, le candidat ou la candidate est chargé.e du développement et de l’utilisation des outils numériques, du traitement, de l’analyse et de l’archivage des données, du suivi des séminaires et du dialogue avec les équipes du Labex. Des formations seront proposées pour prendre en main les outils développés dans le cadre du projet.

Dans le cadre de ses fonctions, il/elle assure les missions suivantes :

-     Développement et implémentation d’outils d’apprentissage profond : 

-     Extraction de corpus d’images, traitement des métadonnées

-     Vectorisation d’images et de textes (légendes) ;

-     Comparaison et recherche de similarités et de doublons entre images (tensorflow similarity, CNN, SIFT, SURF) ;

-     Visualisation et classification (D3.js, UMAP) ;

-     Participation à l’animation du séminaire de recherche du projet et aux événements scientifiques ;

-     Rédaction de la documentation du projet et de notes de recherche sur le carnet du projet ;

-     Archivage et mise en ligne des données issues du projet (traitement des
métadonnées, suivi des outils, mise à disposition des modèles, gestion de la base de données et de la plateformes d’exploration) ;

-     Relation entre les équipes, les partenaires, les fournisseurs de service ;

 

OBLIGATION DE SERVICES

Outre la mission sur laquelle le candidat ou la candidate aura été sélectionné.e, le chercheur ou la chercheuse prendra part aux activités générales du Labex (ateliers, séminaires). En relation avec la direction scientifique du projet, il ou elle contribuera notamment à l’organisation et à la réalisation d’actions de valorisation (ateliers, journées d’études, séminaires, enrichissement des supports de communication).

 

CONDITION D’ADMISSION

Le candidat ou la candidate doit être titulaire d’un Doctorat dans le domaine de l’histoire, de l’histoire de la presse ou de l’ingénierie informatique, de l’ingénierie numérique, des humanités numériques.

ELIGIBILITÉ

- chercheuses et chercheurs ayant soutenu leur thèse depuis moins de 3 ans, par rapport à la date prévue pour le contrat;

- chercheuses et chercheurs ayant soutenu leur thèse depuis plus de trois ans et moins de six ans, par rapport à la date prévue pour le contrat.

 

COMPÉTENCES REQUISES

Le candidat ou la candidate dispose des connaissances, savoir-faire et aptitudes suivants :

-   connaissance des archives historiques, des problématiques liées à l’histoire des colonisations, des rapports entre presse et mémoire collective ;   

-  compétences dans le domaine des humanités numériques (bases de données relationnelles, data visualisation);

-    pratique des standards patrimoniaux (XML, METS, IIIF) ;

-    autonomie, compétences relationnelles.

Et idéalement

-   maîtrise de logiciels de développement web dans le domaine patrimonial (API, wordpress).

 

CALENDRIER DE RECRUTEMENT

-       Publication de l’appel à candidatures : mercredi 20 avril 2022

-       Date limite de dépôt des candidatures : lundi 18 juillet 2022, 12h (heure de Paris)

-       Auditions : 20 juillet 2022

-       Résultats : immédiats

-       Prise de poste : 1er septembre 2022

 

DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature complet devra être adressé, sous format numérique en un seul PDF, au plus tard le 18 juillet 2022 à 12h00 aux adresses suivantes : pasp-posdoc-EYCON@passes-present.eu et jschuh@parisnanterre.fr

Le dossier comprend :

-     un curriculum vitae et une liste de travaux/publications

-     le diplôme de doctorat;

-     le rapport de thèse (le cas échéant);

-     une lettre de motivation.

 

DURÉE DE RECRUTEMENT ET DATE DE PRISE DE FONCTION

Le contrat est d’une durée de 12 mois

 

RÉMUNÉRATION

Les recrutements se font sous la forme d’un contrat à durée déterminée. Le candidat ou la candidate percevra une rémunération forfaitaire mensuelle brute, exclusive de toute rémunération accessoire, sur la base d’un temps plein, fixé en fonction de son niveau d’étude.

- contrat postdoctoral (thèse soutenue depuis moins de 3 ans avant la date de début du contrat): 2271€ brut;

- contrat de recherche (thèse soutenue depuis plus de 3 ans et moins de 6 ans avant la date de début du contrat : 2600€ brut

La fiche de poste est téléchargeable ci-dessous dans la rubrique Documents. 

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22.04.2022

Appel à candidatures - Contrat doctoral « Projet EXPEDIAS (Expériences du Présentisme en Espagne : Dispositifs, Arts et Savoirs) »

Université Paris Lumières & Labex Les passés dans le présent

Session 2022/2023

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent un.e allocataire doctorant.e à compter du 1er octobre 2022 et pour trois ans dans le cadre d’un contrat doctoral affecté au projet EXPEDIAS.

CALENDRIER

- Publication de l’appel à candidatures : vendredi 22 avril 2022

- Date limite de dépôt des candidatures : vendredi 29 août 2022 à 17h00 (horaire Paris)

- Présélection des candidatures : entre le 30 août et le 2 septembre 2022

- Annonce de la pré-sélection des candidat.e.s : le 5 septembre 2022

- Auditions : le 8 et le 9 septembre 2022

- Annonce des résultats : mi-septembre 2022

- Prise de poste : 1er octobre 2022

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014).

Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ».

La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale de

France, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École

Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes).

Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications.

Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.

Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

LE PROFIL DE POSTE POUR LE CONTRAT DOCTORAL « EXPEDIAS »

Le profil de poste est détaillé en seconde partie de document.

La thèse menée au sein d'EXPEDIAS sera rattachée à l'une des deux unités de recherche porteuses du projet (LER, université Paris 8, ED PTS, ou Etudes Romanes, université Paris Nanterre, ED 395), et pourra se faire en cotutelle avec une université étrangère.

INFORMATIONS CONCERNANT LE CONTRAT DOCTORAL

-        Durée : 3 ans ;

-        début du contrat : rentrée universitaire 2022-2023 ;

-        rémunération : forfait brut mensuel : 1866€/mois (rémunération en vigueur au moment de la publication de l’annonce).  Des missions complémentaires d’enseignement seront possibles, selon les règles en vigueur à l’Université où sera inscrit.e le.la doctorant.e.

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ

-        Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s non encore inscrit.e.s en thèse et qui ont soutenu leur mémoire de Master 2 à la date de dépôt des candidatures.

-        Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s ayant poursuivi leur cursus universitaire en France ou à l’étranger.

-        Un dossier de candidature proposant une co-direction (entre 2 directeur.trice.s, entre 2 unités de recherche et/ou selon une approche pluri-disciplinaire) est autorisé.

-        Les co-tutelles avec des universités françaises ou étrangères sont également bienvenues.

CRITÈRES DE SÉLECTION

- Les critères de sélection pour ce contrat doctoral seront les suivants :

-        la qualité scientifique du dossier (clarté de la problématique, méthodologie et modalités de mise en œuvre) ;

-        la qualité du parcours du ou de la candidat.e ;

-        la maîtrise des langues française (minimum B2) et espagnole (C1-C2) ;

-        l’adéquation entre le ou la candidat.e, son projet de thèse et le profil du contrat doctoral « EXPEDIAS».

MODALITÉS DE SÉLECTION

Le jury évaluateur sera composé des personnes suivantes :

- 2 membres mandatés par le Labex Les passés dans le présent

- Le responsable scientifique du Labex Les passés dans le présent        

- 1 membre mandaté par le Collège doctoral de la ComUE UPL (un des deux co-directeur.trices)

- Un.e représentant.e de l’équipe de présidence de la ComUE Université Paris Lumières, qui préside le jury.

Les auditions sont prévues en présentiel au siège de l’Université Paris Lumières, 75013 PARIS. Cette modalité pourra être modifiée en fonction des directives ministérielles en lien avec la pandémie de la COVID19.

LE DOSSIER DE CANDIDATURE

Les candidat.e.s qui souhaitent postuler au présent contrat doctoral de la ComUE UPL et du Labex Les Passés dans le présent doivent communiquer un dossier composé des pièces suivantes :

-        Le dossier de candidature complété (dont le projet de thèse : 10 000 signes maximum. Police Time, taille 12, bibliographie sommaire incluse. Attention : par souci d’égalité, les pages supplémentaires seront retirées du dossier) ;

-        Un curriculum vitae académique (2 pages maximum) ;

-        Une lettre de motivation (3 000 signes maximum) ;

-        Le relevé des notes de Master ;

-        Le diplôme de master ou, à défaut, l’attestation de soutenance ;

-        Le mémoire de Master (en .pdf) ;

-        L’avis motivé du directeur ou de la directrice de thèse pressenti.e ;

-        L’avis motivé de la direction de l’unité de recherche d’accueil.

Le dossier de candidature sera envoyé sous forme électronique au format .pdf (un seul fichier portant le nom du candidat) sur l’adresse suivante : pasp.allocations22@passes-present.eu

Dans « l’objet » de ce mail, prière de préciser expressément comme selon l’exemple suivant : Candidature-DOC-EXPEDIAS

Un accusé de réception sera expédié par la suite.

CONTACTS

Pour toute demande de renseignements complémentaires au sujet de cet appel à candidatures (hors définition du projet scientifique de la thèse), écrire à l’adresse suivante : pasp.allocations22@passes-present.eu

Pour contacter l’équipe scientifique du projet EXPEDIAS, merci de contacter :

brice.chamouleau-de-matha[at]univ-paris8.fr

pascale.thibaudeau[at]univ-paris8.fr

zoraida.carandell[at]parisnanterre.fr

 

« Le projet EXPEDIAS du labex Les passés dans le présent »

 

Contexte du projet de recherche

Conduit sous la direction de Brice Chamouleau, Pascale Thibaudeau et Zoraida Carandell  au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet EXPEDIAS  (Expériences du Présentisme en Espagne : Dispositifs, Arts et Savoirs)s’empare d’une catégorie centrale dans la saisie des temporalités politiques depuis 1989, le présentisme, et vise à en discuter ses appropriations, ses usages et ses enjeux descriptifs dans un contexte européen qui a constitué une des scènes majeures de la contestation sociale, politique et artistique dans le sillage de la crise de 2008, l’Espagne. En s’intéressant à cette inscription dans des textures locales distinctes de celles que convoque François Hartog pour caractériser le présentisme, il s’agit de réfléchir aux usages des temporalités au XXIe siècle en Espagne, où la mise en dispute du présent convoque, dans les contestations, des rétrospections, des rétrotopies vers le moment fondateur de l’ordre démocratique, la Transition démocratique, pour construire des horizons futurs non dystopiques. EXPEDIAS ne décrit pas seulement ces usages des temps, il prétend en proposer une inscription locale dans des matrices politiques qui accompagnent l’avènement d’un présent dont le futur état déjà indéfini sous la dictature franquiste. Pour y parvenir, EXPEDIAS est interdisciplinaire : il réunit une équipe de chercheur·es spécialistes de l’Espagne contemporaine dans les domaines de l’histoire, des sciences politiques, du genre, de la littérature et des arts.

Partenaires du projet

Laboratoire d’Études Romanes (université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis)

Études Romanes (université Paris Nanterre)

Equipe CREER de l’unité de recherche IMAGER (université Paris Est-Créteil)

Equipe TRANSFICCION (université de Saragosse, Espagne)

Equipe GRUPO DE ESTUDIOS DE HISTORIA ACTUAL (université de Cadix, Espagne)

Encadrement du doctorant

Inclus dans l’équipe EXPEDIAS, le candidat ou la candidate réalise une thèse de doctorat au sein de l’une des deux unités de recherche suivantes : Laboratoire d’Études Romanes, université Paris 8 ou Études Romanes, université Paris-Nanterre. Il bénéficie en outre de l’environnement scientifique du labex Les passés dans le présent (journées doctorales, ateliers transversaux, etc.).

Recherche confiée au doctorant

La thèse portera sur l’Espagne de la fin du XXe siècle et du XXIe siècle à l’aune du concept de présentisme développé par François Hartog et mis en débat par le projet EXPEDIAS. Il s'agit de soumettre le présentisme à l’épreuve du contexte espagnol, marqué par les enjeux mémoriels au centre du débat public, avec la « Loi de Mémoire Historique » de 2007, prolongée par le projet de « Loi de mémoire démocratique ». Par ailleurs, ce qui a pris le nom de « récupération de la mémoire historique » a interrogé le sens à donner aux temporalités politiques, avec la remise en cause des historiens dans l’élaboration d’un discours national sur la démocratisation post-dictatoriale. L’Espagne de la deuxième décennie du XXIe siècle se distingue néanmoins en Europe en ce qu’elle a construit des langages sociaux non catastrophistes sur le futur pour réengager une réflexion sur le changement social.

Ces temporalités subjectives non conformes au récit présentiste prenant corps à la fois dans les usages publics de l’histoire, les mouvements de contestation et d'émancipation, les savoirs situés, les arts et la littérature, la thèse pourra se décliner, au choix et à titre indicatif, selon différents axes :

            - Ecritures et réécritures de l’histoire

            - Mémoires de la Guerre Civile, de la dictature et de la Transition

            - Luttes sociales, 15-M, féminismes et questions de genre

            - Utopies, rétrotopies et dystopies

            - Rapports centre / périphérie (nationalismes, colonialisme)

Ces axes devront être étroitement associés à la question du présentisme et pourront être envisagés selon diverses mises en œuvre :

            - Construction des savoirs sur les temporalités

- Modalités énonciatives des temps

            - Dispositifs artistiques ou médiatiques

            - Activisme et artivisme politique

Constituer de nouveaux corpus matérialisant les rapports aux temporalités peut faire partie des objectifs de la thèse.

Toutes les disciplines de l’hispanisme sont éligibles à cet appel.

Le ou la candidate retenu.e fera partie du comité de projet d’EXPEDIAS.

Profil du doctorant

Le candidat ou la candidate doit être diplômé.e de M2

-        soit en Études hispaniques ;

-        soit dans une autre discipline (par exemple, histoire, littérature, sciences politiques, histoire de l’art, études cinématographiques, études de genre…), le mémoire de recherche portant alors sur l’Espagne contemporaine. Une licence en Etudes hispaniques serait un atout, sans constituer une obligation.

Le descriptif de l'appel et le formulaire de candidature sont téléchargeables ci-dessous dans la rubrique Documents. 

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22.04.2022

Appel à candidatures - Contrat doctoral « Projet MEET (La vie secrète des paysages : Mémoires des Ecosystèmes en Tension) »

Université Paris Lumières & Labex Les passés dans le présent

Session 2022/2023

 

L’Université Paris Lumières et le labex Les passés dans le présent recrutent un.e allocataire doctorant.e à compter du 1er octobre 2022 et pour trois ans dans le cadre d’un contrat doctoral affecté au projet MEET.

 

CALENDRIER

- Publication de l’appel à candidatures : vendredi 22 avril 2022

- Date limite de dépôt des candidatures : lundi 20 juin 2022 à 17h00 (horaire Paris)

- Présélection des candidatures : entre le 21 juin et le 28 juin 2022

- Annonce de la pré-sélection des candidat.e.s : 28 juin 2022

- Auditions : entre le 5 et le 8 juillet 2022

- Pré-annonce des résultats : le 8 juillet 2022

- Confirmation des résultats : septembre 2022

- Prise de poste : 1er octobre 2022

 

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

La ComUE Université Paris Lumières a été créée en 2014 (décret n°2014-1677 du 29 décembre 2014). Elle œuvre sur l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales et s’intéresse aussi à d’autres domaines en sciences exactes ou du vivant (biologie, informatique, mathématiques, etc., en rapport notamment avec l’intelligence artificielle). La ComUE Université Paris Lumières porte un intérêt manifeste aux humanités numériques et s’inscrit dans la dynamique dite de « science ouverte ».

La ComUE Université Paris Lumières se compose de trois membres fondateurs : l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Université Paris Nanterre et le CNRS. À ces membres s’ajoutent des établissements statutairement « associés » qui ont rejoint l’Université Paris Lumières par conventions de partenariat ; les voici : l’Académie Fratellini, les Archives Nationales, la Bibliothèque nationale de

France, le Centre d’études, de documentation et d’information d’action sociale – CEDIAS-Musée Social, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière, l’ETSUP école de travail social, l’Institut National Supérieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes Handicapés et les Enseignements Adaptés (INSHEA), l’Institut national de l’audiovisuel (INA), le Musée d’archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye), le Musée du Louvre, le Musée national de l’histoire de l’immigration – Palais de la Porte Dorée, la Maison des cultures du Monde, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, le Pôle Sup’93 (école de formation des artistes).

Par sa composition, l’Université Paris Lumières aborde les dimensions muséales, patrimoniales et archivistiques de la société et de ses productions, particularité unique en France. Elle s’investit également dans la réflexion autour du travail social et de ses implications.

Pour plus d’informations : www.u-plum.fr

Le labex Les passés dans le présent est un programme scientifique collaboratif, au long cours. Porté par l’université Paris Nanterre avec l’université Paris 8, le CNRS, l’université Paris Lumières (COMUE) et l’université Paris1 Panthéon Sorbonne, le labex Les passés dans le présent est fondé sur une pratique internationale, inter-institutionnelle et collaborative. Il fait de la professionnalisation des étudiants dans le secteur culturel (innovation numérique, patrimoine, prospective) et du soutien aux jeunes chercheurs une priorité.

Comment forger de nouvelles manières de porter son regard vers le passé et vers le futur, qui nous permettraient de faire face aux défis de notre temps ? La question émane des travaux du labex Les passés dans le présent, qui ont évolué, depuis 2012, vers une expertise scientifique reliant le passé, le présent et le futur. Son approche, ancrée dans les sciences humaines et sociales et les humanités numériques, s’enracine aussi dans les exceptionnelles collections et ressources documentaires des grandes institutions culturelles partenaires : BnF, Archives nationales, INA, musée du quai Branly-Jacques Chirac et musée d'Archéologie nationale. 

Portant un regard à la fois rétrospectif et prospectif sur les relations des sociétés à leur passé et leur futur, le labex Les passés dans le présent se constitue en un véritable pôle interdisciplinaire, qui appréhende toutes les époques, des plus anciennes aux plus contemporaines, de la Préhistoire au temps présent, et toutes les aires géographiques dans une perspective comparatiste et plurilingue.

Pour découvrir le labex Les passés dans le présent : http://passes-present.eu

LE PROFIL DE POSTE POUR LE CONTRAT DOCTORAL « MEET »

Le profil de poste est détaillé en seconde partie de document.

La thèse menée au sein de MEET sera rattachée à l’un des laboratoires de l’école doctorale 395 de l’Université Paris Nanterre.

INFORMATIONS CONCERNANT LE CONTRAT DOCTORAL

-       Durée : 3 ans;

-       Début du contrat : rentrée universitaire 2022-2023;

-       Rémunération : forfait brut mensuel : 1866€/mois (rémunération en vigueur au moment de la publication de l’annonce).  Des missions complémentaires d’enseignement seront possibles, selon les règles en vigueur à l’Université où sera inscrit.e le.la doctorant.e.

CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ

-       Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s non encore inscrit.e.s en thèse et qui ont soutenu leur mémoire de Master 2 à la date de dépôt des candidatures.

-       Peuvent être candidat.e.s des étudiant.e.s ayant poursuivi leur cursus universitaire en France ou à l’étranger.

-       Un dossier de candidature proposant une co-direction (entre 2 directeur.trice.s, entre 2 unités de recherche et/ou selon une approche pluri-disciplinaire) est autorisé

-       Les co-tutelles avec des universités françaises ou étrangères sont également bienvenues.

CRITÈRES DE SÉLECTION

Les critères de sélection pour ce contrat doctoral seront les suivants :

-       la qualité scientifique du dossier (clarté de la problématique, méthodologie et modalités de mise en œuvre) ;

-       la qualité du parcours du ou de la candidat.e ;

-       l’adéquation entre le ou la candidat.e, son projet de thèse et le profil du contrat doctoral « MEET» ;

-       la maîtrise du français et de l’anglais courants.

-       Capacité à travailler dans des espaces géographiques, linguistiques et culturels variés.

MODALITÉS DE SÉLECTION

Le jury évaluateur sera composé des personnes suivantes :

- 2 membres mandatés par le Labex Les passés dans le présent ;

- Le responsable scientifique du Labex Les passés dans le présent

- 1 membre mandaté par le Collège doctoral de la ComUE UPL (un des deux co-directeur.trices) ;

- Un.e représentant.e de l’équipe de présidence de la ComUE Université Paris Lumières, qui préside le jury.

Les auditions sont prévues en présentiel au siège de l’Université Paris Lumières, 75013 PARIS. Cette modalité pourra être modifiée en fonction des directives ministérielles en lien avec la pandémie de la COVID19.

LE DOSSIER DE CANDIDATURE

Les candidat.e.s qui souhaitent postuler au présent contrat doctoral de la ComUE UPL et du Labex Les Passés dans le présent doivent communiquer un dossier composé des pièces suivantes :

1.              Le dossier de candidature complété (dont le projet de thèse : 10 000 signes maximum. Police Time, taille 12, bibliographie sommaire incluse. Attention : par souci d’égalité, les pages supplémentaires seront retirées du dossier) ;

2.              Un curriculum vitae académique (2 pages maximum) ;

3.              Une lettre de motivation (3 000 signes maximum) ;

4.              Le relevé des notes de Master ;

5.              Le diplôme de master ou, à défaut, l’attestation de soutenance ;

6.              Le mémoire de Master (en .pdf) ;

7.              L’avis motivé du directeur ou de la directrice de thèse pressenti.e ;

8.              L’avis motivé de la direction de l’unité de recherche d’accueil.

Le dossier de candidature sera envoyé sous forme électronique au format .pdf (un seul fichier portant le nom du candidat) sur l’adresse suivante : pasp.allocations22@passes-present.eu

Dans « l’objet » de ce mail, prière de préciser expressément comme selon l’exemple suivant : Candidature-DOC-MEET

Un accusé de réception sera expédié par la suite.

CONTACTS

Pour toute demande de renseignements complémentaires au sujet de cet appel à candidatures (hors définition du projet scientifique de la thèse), écrire à l’adresse suivante : pasp.allocations22@passes-present.eu

Pour contacter l’équipe scientifique du projet MEET, merci de contacter :

David Picherit :  david.picherit[at]cnrs.fr

Ou Frédéric Landy : landy.frederic[at]parisnanterre.fr

 

« Le projet MEET du labex Les passés dans le présent »

 

Contexte du projet de recherche

Conduit sous la direction de David Picherit, au sein du Labex Les passés dans le présent, le projet La vie secrète des paysages : Mémoires des Ecosystèmes en Tension (MeeT) vise à mettre en place des dispositifs expérimentaux explorant les dimensions visibles ou cachées des écosystèmes. À l'heure où il est essentiel d'adopter sur l'Anthropocène de nouvelles perspectives, ce projet développe des approches inédites des mémoires environnementales et teste des formes de dialogue et de sensibilisation entre scientifiques, artistes, muséographes, militants et habitants. MeeT expérimente des méthodes et des terrains qui permettent d’appréhender les façons dont les humains investissent les paysages en tenant compte de leur vie cachée ou de l'invisibilité de leurs processus de régénération ; et les manières dont les arbres, l'eau ou encore la terre sont porteurs de mécanismes mémoriels propres.

Nous explorons ainsi la frontière incertaine entre information et mémoire, à l’interface entre la capacité des milieux à stocker et transmettre des informations sur leur évolution, les modes et techniques de captation déployés par les humains, et les processus sociaux et politiques de redistribution de mémoire à ces milieux. MeeT vise à susciter des connexions parfois improbables entre des milieux et leurs composants à l’agentivité variable, et une multitude de sources, de matériaux, d’entités invisibles, d’acteurs humains et non humains.

Au-delà d’un milieu en particulier – l’eau, les forêts… –, MeeT s’intéresse aux dispositifs qui permettent de capter des informations ou des sensibilités (micros, sondes, ou observation des danses d’abeilles...), et d'imprégner de mémoire des milieux naturels (rituels, poèmes, ou relevés scientifiques), ou de les charger d’histoire. Le projet explore ainsi les techniques de captation et de restitution pour transmettre des dimensions cachées des paysages et/ou des aspects invisibles des relations avec des non-humains (végétaux, animaux, eau, éléments cosmo-telluriques, etc.). Il s’agit aussi de discuter des modalités contemporaines de restitution dans et hors des espaces muséographiques, pour mettre en avant des formes nouvelles d’interpellation du public autour des mémoires environnementales. Cette perspective invite à examiner les dispositifs de transactions hybrides et vernaculaires entre les mécanismes naturels de transmission de l'information dans un écosystème et la formation de mémoires environnementales par le biais de médiations sociopolitiques.

Ce projet met pour l’heure en lien des anthropologues, géographes, designers, conservateurs et archivistes.

Il s’inscrit dans la thématique Mémoire des milieux : traces, territoires, intraçables du Labex en encourageant des formes d’enquête, de cartographie expérimentale et critique, ou encore des dispositifs de captation sensoriels explorant les frontières de la mémoire (auditive, visuelle, haptique, etc.). En partenariat avec la Science Gallery (Bangalore), le National Institute of Design (Ahmedabad) et le Museum National d’Histoire Naturelle (France), nous développons des ateliers de réflexion-expérimentation sur les modes de captation – avec l'atelier du labex La Terre sur Ecoute – pour initier d'autres modes de lecture des paysages. Nous testons aussi des expériences scénographiques dans et hors des espaces muséographiques en revitalisant des fonds d’archives éclatés, pour sensibiliser aux dimensions cachées des écosystèmes. Nous menons enfin un terrain-pilote d'expérimentation au Kérala (Inde), revisité à partir des archives et des collections jamais liées entre elles (ethnographies, pollens, herbier, cartes).

Partenaires du projet 

-        Institut Français de Pondichéry, Inde.

-        Science Gallery, Bangalore, Inde.

-        National Institute of Design, Ahmedabad, Inde.

 

Encadrement du doctorant 

Le doctorant ou la doctorante sera co-encadré.e par un membre de l’équipe MeeT et/ou un membre de l’ ED 395 Espaces, Temps, Cultures.

Recherche confiée au doctorant

Le ou la candidat.e devra proposer un projet de recherche fondé sur l’un des thèmes du projet MeeT (dispositifs de captation des informations, attribution de propriétés sacrées ou mémorielles aux paysages, restitution des mémoires environnementales).

Cette recherche visera à porter un regard critique sur les relations entre mémoire et information, en documentant les transformations dans le temps et l’espace des captations du monde environnant. Le ou la candidat.e pourra articuler terrain ethnographique et réflexion sur les modalités de restitution et d'archivage, pour penser les liens entre données de terrain et archives “classiques ».

Il ou elle pourra aussi s’appuyer sur les activités et les ressources de l’un de nos partenaires : archives et collections (cartes, herbier, pollens, écologie forestière, ethnographies, etc.) à l’Institut français de Pondichéry ; école de design à Ahmedabad ; Science Gallery à Bangalore ; Museum National d’Histoire Naturelle. Le doctorat sera mis en lien avec les travaux portant sur les Humanités numériques, dans une optique de conservation et de valorisation des archives et des collections.

Profil du doctorant

Le profil disciplinaire du ou de la doctorant.e est ouvert à des anthropologues, des historiens des sciences et des techniques, des géographes, des sociologues, des designers/historiens de l’art titulaires d’un diplôme de M2.

Le descriptif de l'appel et le formulaire de candidature sont téléchargeables ci-dessous dans la rubrique Documents. 

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12.04.2022

Appel à candidatures - Chercheur(e)s associé(e)s et bourses de recherche de l’INA 2022

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

-             l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA

-             l’attribution de bourses de recherche

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 12 juin 2022 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2022.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

Les conditions d’attribution des statuts, les obligations des bénéficiaires, les fonds signalés à l’attention des candidat(e)s et les modalités de dépôt des candidatures sont précisés dans le règlement à télécharger ici.

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

-             l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA

-             l’attribution de bourses de recherche

 

Quelles recherches sont concernées ?

L’INA soutient des projets de recherche en cours, qui s’appuient au moins en partie sur ses collections ou sur les outils d’analyse de l’audiovisuel qu’il développe.

L’INA souhaite tout particulièrement soutenir des projets de recherche :

-        proposant une méthodologie originale, ou présentant un caractère exploratoire et expérimental, notamment par le recours à des outils de fouille d’images et de données ;

-        et/ou mettant en évidence l’apport de l’analyse des médias audiovisuels pour éclairer le débat public.  

Les bourses visent à soutenir les recherches sur des collections ayant récemment rejoint les fonds de l’INA, moins connues du public ou sous-exploitées, telles que les collections radio, web, les chaînes d’information en continu, ou encore certains fonds d’archives écrites. Une liste indicative est proposée dans le règlement.

En outre, l’une des deux bourses de recherche, intitulée  « Bourse Louise-Merzeau », est  attribuée à un(e) lauréat(e) proposant un projet de recherche particulièrement pionnier dans le domaine des Humanités Numériques ou portant sur les collections du dépôt légal du web.

 

Qui est éligible ?

Cet appel entend proposer un soutien à des doctorant(e)s et à des chercheur(e)s en début de carrière. Toutes les conditions d’éligibilité sont détaillées dans le règlement.

 

À quoi correspond le statut proposé ?

L’Institut offre aux chercheur(e)s sélectionné(e)s un accueil privilégié, assorti de diverses modalités de soutien :

·        un accompagnement personnalisé à la recherche par un(e) interlocuteur(trice) dédié(e),

·        un accès facilité aux outils de fouille de données INA,

·        une mise en réseau des chercheur(e)s et la possibilité d’échanger autour de leurs problématiques, questions de méthodes et résultats au sein d’un séminaire INA,

·        et un accompagnement à la valorisation des travaux des lauréat(e)s, dans le cadre d’événements ou de publications.

Les lauréat(e)s des deux bourses bénéficient, en plus, d’un soutien financier à la recherche, d’un montant de 5000 €.

 

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 12 juin 2022 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2022.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

 

Ces dispositifs sont complémentaires des prix de l’INAthèque créés en 1997, et ajoutent un volet à la politique scientifique de l’Institut.

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11.04.2022

Appel à contributions pour la revue "Matériaux pour l’histoire de notre temps"

La revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (La contemporaine, Nanterre) propose un appel à contributions sur le thème « L’histoire des conflits contemporains par l’objet, 20e et 21e siècles. 

>> Lire le texte de l'appel 

Les propositions résumées en 2500 signes, en français ou en anglais, espaces compris sont à envoyer aux coordinateurs du dossier, Alexandre Sumpf (asumpf@hotmail.com), Julien Gueslin (julien.gueslin@lacontemporaine.fr) et Anne Joly (anne.joly@lacontemporaine.fr) avant le 9 mai 2022. Elles comporteront un titre et une présentation des sources envisagées.

Les propositions retenues donneront lieu à des articles de 25 000 signes, espaces compris en français ou en anglais, [pour les axes 1 & 2] et de 5 à 10 000 signes [pour l’axe 3], à remettre le 30 novembre 2022. Ils seront soumis à l’expertise du comité de lecture de la revue.

La revue Matériaux pour l’histoire de notre temps, publiée par l’Association des Amis de La contemporaine, lance un appel à contribution sur le thème de « l’histoire des conflits contemporains par l’objet » (XXe et XXIe siècles).

L’objet, entendu ici comme artefact - qu’il soit singulier ou produit en série – suscite un intérêt croissant en histoire contemporaine [cf. depuis Audoin-Rouzeau, Singaravélou (2019), Schechter (2019), etc.]. L’ambition de ce dossier est de réunir les réflexions d’une part sur les enjeux scientifiques et épistémologiques de travaux appréhendant l’objet comme source à part entière – et non seulement comme l’illustration d’un développement historique – et d’autre part sur les différentes opérations de collecte, traitement, conservation et mise à disposition ; les actions de valorisation à des fins de médiation culturelle et pédagogique menées souvent conjointement par les chercheurs et les institutions patrimoniales.

L’objet, plus encore que d’autres sources, se prête à un rapprochement méthodologique fructueux des disciplines et les frontières entre approches ethnologiques, anthropologiques, sociologiques ou d’historien.ne.s spécialistes d’autres époques tendent à s’estomper dans le domaine. La contemporaine souhaite soumettre quelques-uns des objets de ses collections à l’analyse de différents représentants de ces disciplines afin de confronter et enrichir les approches méthodologiques.

NB : les photographies et cartes postales n’entrent pas dans le périmètre de l’appel.

L’appel comprend trois sous-axes :

1.     Le dossier proposera d’aborder l’objet comme source pour la recherche sur l’histoire des conflits contemporains : comment l’appréhender ? De quels gestes et de quels usages s’accompagne-t-il ? Quels espaces historiques la production et les échanges d’objets définissent-ils ? Quels sens et quelles émotions l’objet engage-t-il dans l’analyse historique ? Quel rôle joue l’objet dans les processus mémoriels ? Comment l’objet définit-il la façon d’écrire l’histoire des guerres et conflits : histoire de leur quotidien ; histoire matérielle ; histoire des pratiques politiques, sociales ou culturelles ; histoire de la propagande ; de l’exil, etc.

2.     Les contributions abordant les « aspects métier » de la collecte, de la conservation, de la description et de la valorisation des objets dans les institutions patrimoniales : bibliothèques, musées et centres d’archives du contemporain seront également favorablement accueillies. Comment organise-t-on une collecte d’objets (notamment « à chaud » pour documenter un conflit en cours) ? Comment s’articule-t-elle aux collectes d’autres types de documents (archives, photographies, etc.) d’un établissement documentaire ? Comment prépare-t-on et décrit-on un objet pour qu’il devienne une archive ? Comment mettre en valeur la matérialité de l’objet à l’époque de la culture numérique ? Y-a-t-il des objets non identifiés ? Quels sont les usages possibles de l’objet dans le domaine pédagogique/ de médiation culturelle ? On pourra également s’interroger sur la dimension symbolique des objets, représentatifs d’un événement singulier et fabriqués parfois après coup : de « faux vrais objets ».

Les contributions sur les objets provenant d’archives de la recherche, c’est-à-dire collectés par les chercheur.euse.s dans le cadre de leur travail, puis éventuellement déposés dans des établissements patrimoniaux seront également considérées.

3.     Le musée de La contemporaine conserve une collection d’objets : artisanat de tranchée, textile, vaisselle, insignes, etc. Plusieurs fonds d’archives de l’établissement comportent également des objets (fonds de la Cimade, de l’ADIR, de Défense de la France par exemple). Pour cet axe du dossier, les contributions de contemporanéistes et de spécialistes d’autres disciplines et époques historiques (préhistorien.ne.s, médiévistes, ethnologues, sociologues, anthropologues…) pourront s’appuyer sur ces collections de l’établissement, auxquelles La contemporaine donnera accès. Les confrontations disciplinaires pourront nourrir une réflexion méthodologique sur l’objet comme source pour l’histoire des conflits contemporains.

Calendrier et consignes

Les propositions résumées en 2500 signes, en français ou en anglais, espaces compris sont à envoyer aux coordinateurs du dossier, Alexandre Sumpf (asumpf@hotmail.com), Julien Gueslin (julien.gueslin@lacontemporaine.fr) et Anne Joly (anne.joly@lacontemporaine.fr) avant le 9 mai 2022. Elles comporteront un titre et une présentation des sources envisagées.

Les propositions retenues donneront lieu à des articles de 25 000 signes, espaces compris en français ou en anglais, [pour les axes 1 & 2] et de 5 à 10 000 signes [pour l’axe 3], à remettre le 30 novembre 2022. Ils seront soumis à l’expertise du comité de lecture de la revue.

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08.03.2022

[Appel à candidatures] Bourses doctorales et contrats post-doctoraux 2022-2023 du Musée du quai Branly - Jacques Chirac

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose chaque année des bourses doctorales et des contrats postdoctoraux destinés à aider des doctorants et de jeunes docteurs à mener à bien des projets de recherche originaux et innovants.

Les disciplines concernées sont : l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie (hors paléontologie), la sociologie, les arts du spectacle. Les domaines de recherche privilégiés sont : les arts, les techniques, les cultures matérielles et les patrimoines matériels et immatériels extra-européens, les institutions muséales et leurs collections. Les projets particulièrement susceptibles de tirer parti de l’environnement du musée du quai Branly - Jacques Chirac (collections, archives, médiathèque, communauté scientifique) seront examinés avec la plus grande attention.

Le dossier de candidature complet doit obligatoirement faire l’objet d’un double envoi (numérique et postal) avant le lundi 4 avril 2022 à minuit.

Plus d'information dans l'article

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose chaque année des bourses doctorales et des contrats postdoctoraux destinés à aider des doctorants et de jeunes docteurs à mener à bien des projets de recherche originaux et innovants.

Les disciplines concernées sont : l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie (hors paléontologie), la sociologie, les arts du spectacle. Les domaines de recherche privilégiés sont : les arts, les techniques, les cultures matérielles et les patrimoines matériels et immatériels extra-européens, les institutions muséales et leurs collections. Les projets particulièrement susceptibles de tirer parti de l’environnement du musée du quai Branly - Jacques Chirac (collections, archives, médiathèque, communauté scientifique) seront examinés avec la plus grande attention.

Au cours de l’année, les candidates et candidats sélectionnés présenteront un article destiné à être soumis à publication scientifique dans le cadre du séminaire interne du département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Les post-doctorants bénéficieront d’un soutien financier pour une mission de terrain d’un mois et participeront à l’organisation d’une journée d’études sur la thématique annuelle de recherche. Les lauréats seront invités à fournir au département de la Recherche et de l’Enseignement un rapport d’activité détaillé de leurs recherches.

LES BOURSES DOCTORALES

 

Quatre bourses doctorales sont destinées à soutenir des doctorants inscrits au moins en troisième année pour l’année universitaire 2022-2023 (dans une université française ou étrangère). Ces bourses sont une aide à la rédaction et ne constituent pas un financement de recherches de terrain et d’archives. Elles concernent uniquement des thèses portant sur des sociétés extra-européennes.

Ces bourses doctorales sont attribuées pour une durée de 12 mois non reconductible, du 1er septembre au 31 août. Elles seront en 2022 d’un montant mensuel de 1400 euros net. Elles sont allouées après évaluation des dossiers par le Comité de sélection du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Aucune condition de nationalité n’est exigée, mais les candidates et candidats devront avoir un niveau académique, écrit et oral, en français et en anglais.

LES CONTRATS POSTDOCTORAUX

 

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose cinq contrats postdoctoraux à de jeunes docteurs pour élaborer collectivement un programme de recherche d’un an sur la thématique « Circulation des objets et des images » issus de cultures extra-européennes. Chacun de ces termes doit être entendu dans son sens le plus large pour examiner toutes leurs relations possibles : on entend ainsi par « objets » l’ensemble des artefacts présents dans les collections muséales, en France et à l’étranger, et par « images » toutes formes de présence visuelle ou sonore : peintures, arts graphiques, photographies, cinéma, enregistrements… L’étude de leur circulation s’attachera à décrire des trajectoires – contextes de production et d’acquisition, points de départ, intermédiaires, seuils de transformation, blocages, points de tension et éventuels retours –  qui dévoilent des formes passées ou présentes de la globalisation des cultures, de la provenance des objets et du rôle contemporain des musées.

Ces contrats postdoctoraux sont attribués pour une durée de 12 mois, reconductible une fois (après un nouveau processus de sélection), du 1er septembre au 31 août, et seront en 2022 d’un montant mensuel de 2 322 € brut (sous forme d’un CDD, avec présence au musée de 3 ½ jours par semaine).

Ils sont alloués après évaluation des dossiers et audition des candidates et candidats retenus par le Comité de sélection du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Ces auditions auront lieu en juin 2022 au musée du quai Branly - Jacques Chirac ou par visioconférence.

Aucune condition de nationalité n’est exigée. Les candidates et candidats devront avoir un niveau académique, écrit et oral, en français et en anglais. Les candidates et candidats peuvent solliciter ce contrat jusqu’à cinq ans après la soutenance de leur thèse, c’est-à-dire pour des thèses soutenues depuis le 1er janvier 2017. Ils/elles ne pourront prendre leurs fonctions au musée que sur présentation de leur attestation de doctorat, ou le cas échéant, de leur pré-rapport de soutenance.

Les demandes de bourses doctorales et de contrats postdoctoraux doivent être établies suivant un formulaire à télécharger, durant la période de l’appel à candidatures.

Les formulaires de candidature peuvent être téléchargés en bas de cette page dans la rubrique Documents

Pour être enregistré, le dossier de candidature complet doit obligatoirement faire l’objet d’un double envoi avant le lundi 4 avril 2022 à minuit :

  • par voie électronique, à l’adresse suivante bourses@quaibranly.fr : il est demandé aux candidates et candidats de procéder au regroupement des différents documents du dossier de candidature en un seul fichier au format PDF, ne dépassant pas 5Mo. Le fichier devra être nommé sur le modèle suivant : NOM_candidatureDOC_2022.pdf ou NOM_candidaturePOST-DOC_2022.pdf
  • par courrier postal (avec mention ‘Candidature Bourse doctorale/contrat postdoctoral’ portée sur l’enveloppe), avec le formulaire de candidature daté et signé, à l’adresse suivante : 

Département de la recherche et de l’enseignement

Musée du quai Branly - Jacques Chirac

222, rue de l’Université

75343 Paris Cedex 07

La liste de l’ensemble des candidates et candidats admis à concourir sera publiée sur le site web du musée le 11 avril 2022. Les candidates et candidates aux contrats postdoctoraux sélectionnés pour l’audition seront contactés début juin 2022 pour une audition.

>> Page de l'appel sur le site du musée

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07.03.2022

[À paraître] Collectionner l'impressionnisme, le rôle des collectionneurs dans la constitution et la diffusion du mouvement

A la suite du colloque international Collectionner l'impressionnisme, organisé par la Fondation partenariale de l'université Paris Nanterre, avec le soutien du labex Les passés dans le présent, nous avons le plaisir de vous annoncer la publication des actes dans une double édition française et anglaise, aux Editions Silvana.  

Réunissant l'ensemble des interventions, des contributions inédites et de riches annexes, cet ouvrage vous permettra de prolonger la réflexion sur le rôle des collectionneurs dans la constitution et la diffusion du mouvement impressionniste

L’ouvrage, à paraître en septembre 2022, est d’ores et déjà disponible en pré-commande à un tarif préférentiel, jusqu'au 30 avril 2022, grâce au formulaire à télécharger sur cette page. 

A la suite du colloque international Collectionner l'impressionnisme, organisé par la Fondation partenariale de l'université Paris Nanterre, avec le soutien du labex Les passés dans le présent, nous avons le plaisir de vous annoncer la publication des actes dans une double édition française et anglaise, aux Editions Silvana.  

Réunissant l'ensemble des interventions, des contributions inédites et de riches annexes, cet ouvrage vous permettra de prolonger la réflexion sur le rôle des collectionneurs dans la constitution et la diffusion du mouvement impressionniste

Résumé

S’ils ne sont pas exempts de préoccupations économiques et sociales, les collectionneurs de l’impressionnisme se sont souvent impliqués dans la défense de ce mouvement qu’ils ont contribué, selon leur époque, à faire émerger, à imposer ou à diffuser. C’est à cette catégorie engagée de collectionneurs que cet ouvrage propose de s’intéresser.

De la constitution de la collection jusqu’à son entrée au musée, du soutien des artistes à l’échelle territoriale à la diffusion internationale du mouvement, des premiers accrochages intimes jusqu’aux interrogations que posent leur présentation dans les musées, les collectionneurs ont joué un rôle essentiel dans le développement et la diffusion de l’impressionnisme depuis les débuts du mouvement jusqu’au milieu du XXe siècle.

L’enjeu, à travers les seize contributions de spécialistes internationaux, est de réexaminer et de réévaluer l’importance de ces acteurs en lien avec leur époque, leur contexte politique, social et économique. Que Depeaux, de Nittis, les Palmer, Ohara, Bürhle, Caillebotte ou Fayet soient étudiés d’un point de vue monographique ou plus globale, c’est la multiplication de ces profils et de ces trajectoires de collectionneurs qui permet aux lecteurs de mieux comprendre leur poids dans l’histoire du mouvement.

L’ouvrage, à paraître en septembre 2022, est d’ores et déjà disponible en pré-commande à un tarif préférentiel, jusqu'au 30 avril 2022, grâce au formulaire à télécharger en bas de cette page dans la rubrique Documents. 

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Sommaire 

 

Collectionner l’impressionnisme, le rôle des collectionneurs dans la constitution et la diffusion du mouvement

Sous la direction de Ségolène Le Men et Félicie Faizand de Maupeou

 

Ségolène Le Men et Félicie Faizand de Maupeou, Collectionner l'impressionnisme : ici ou là ?

Ségolène Le Men, L'impressionnisme chez soi : "la meilleure exposition est celle de l'appartement de l'amateur"

 

L'impressionnisme défini par la collection : du peintre au monde de l'art

Gwendoline Cortier-Hardouin, La constitution des collections d'artistes impressionnistes

Fausto Minervini, Les De Nittis, collectionneurs et "collectionnés"

Alexandre D'Andoque, La collection impressionniste de Gustave Fayet

Anne Distel, Un document impressionniste : la première version du catalogue de l’exposition de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs, graveurs etc… Paris, 1874

Catherine Méneux, Une indépendance relative : le rôle déterminant des collectionneurs lors de la quatrième exposition « impressionniste » en 1879

Léa Saint-Raymond, L’impressionnisme dans les annuaires de collectionneurs, en France et à l’étranger (1878-1937) 

 

La diffusion de l'impressionnisme par la collection : d'un continent à l'autre

Lukas Gloor, Regard sur l'impressionnisme français en Suisse

Carolyn Kinder Carr, Promouvoir l’impressionnisme dans le Midwest américain : Sara Tyson Hallowell et la constitution de la collection de Bertha et Potter Palmer

Theo Esparon, Comment Hollywood regarde-t-il l’impressionnisme ? Collectionner l’impressionnisme à Hollywood

Marie Laureillard, Diffusion de l’impressionnisme et collectionneurs en chine de Sun Peicang à nos jours

 

Impressionnisme et construction des identités : de la collection au musée

Noémie Picard, L’école de Rouen fabriquée par ses collectionneurs

Samuel Raybone, Collectionner l’impressionnisme dans les périphéries : les sœurs Davies, l’impressionnisme français et l’identité galloise en 1913

Chikako Takaoka, La Collection Ōhara-Kojima : Des œuvres d’art occidental pour le Japon du début du XXe siècle

Anne Higonnet, Quel devenir pour les collections impressionnistes ?

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03.03.2022

Appel à projets du MESRI pour l'accueil d'enseignants-chercheurs en résidence dans les musées

Dans le cadre de sa stratégie de développement de la recherche partenariale, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation propose aux enseignantes-chercheuses et aux enseignants-chercheurs (ci-après EC) titulaires affectés dans des établissements d’enseignement supérieur un accueil en résidence au sein de musées dont la liste suit. Cette expérience pilote, qui se déroulera pendant la séquence universitaire de 2022-2023, supposera un accueil conjoint au sein d’une unité de recherche rattachée à l’InSHS. À titre expérimental, 26 semestres de résidences seront octroyés pour la période 2022-2023.

La résidence fait l’objet d’une convention entre l’établissement d’origine de l’EC, le CNRS et le musée. Les demandes d’accueil en résidence doivent être transmises, pour avis, à la direction de l’établissement d’appartenance de l’EC, à la direction de l’unité de recherche de destination, ainsi qu’à la direction des musées (par l’intermédiaire des contacts listés ci-dessous). Les dossiers des EC ayant reçu un avis favorable devront être transmis à l’InSHS (CNRS), à l’adresse inshs.daa@cnrs.fr, avant le lundi 31 mars à minuit.

Plus d'information dans l'article

Dans le cadre de sa stratégie de développement de la recherche partenariale, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation propose aux enseignantes-chercheuses et aux enseignants-chercheurs (ci-après EC) titulaires affectés dans des établissements d’enseignement supérieur un accueil en résidence au sein de musées dont la liste suit. Cette expérience pilote, qui se déroulera pendant la séquence universitaire de 2022-2023, supposera un accueil conjoint au sein d’une unité de recherche rattachée à l’InSHS. À titre expérimental, 26 semestres de résidences seront octroyés pour la période 2022-2023.

Les EC retenus continueront d’être rémunérés par leur administration d’origine et cesseront temporairement leur service d’enseignement pendant la période de leur accueil en résidence, afin de se consacrer au projet de recherche qu’ils auront déposé dans leur dossier de candidature. Les candidatures pourront, au choix, porter sur un ou deux semestres de résidence.

Cet accueil en résidence fera l’objet d’une procédure de sélection qui engagera le CNRS et le musée demandé et impliquera l’accord de leur établissement (à renseigner sur le dossier de candidature, voir infra). Le CNRS est désigné par le MESRI pour organiser et piloter cette procédure de sélection.

Objectifs

 

L’accueil en résidence vise à développer les recherches en sciences humaines et sociales dans les musées. Il s’adresse à l’ensemble des disciplines (histoire de l’art, histoire, archéologie, littérature, philosophie, économie, sociologie, ethnologie, géographie, droit, etc.) et aux approches interdisciplinaires. L’accueil lie une unité de recherche co-pilotée par le CNRS à l’un des musées participant au dispositif expérimental : LaM - Villeneuve d’Ascq, musée d’Angoulême, musée d’Archéologie nationale – domaine national de Saint-Germain en Laye, CNAM/musée des Arts et Métiers, MUCEM, musée national de l’Histoire de l’immigration, Muséum national d’Histoire naturelle, musée de la Musique – Philharmonie de Paris, musée national de la Préhistoire, musée du Quai Branly-Jacques Chirac, musées de la Ville de Sens, Universcience. Les accueils en résidence devront permettre de réaliser des recherches inédites en lien avec les activités, les bâtiments, les sites ou les collections des musées, et en cohérence avec les orientations scientifiques de l’unité d’accueil. Des opérations conjointes entre les lauréats et les musées pourront être conduites sur la période de la résidence, à l’initiative des EC et en accord avec les musées (cycles de conférences, ateliers, rencontres, etc.). Ces résidences pourront aussi, le cas échéant, être l’occasion de développer des projets collectifs qui auront vocation à être soumis ensuite aux différents dispositifs de soutien à la recherche (ANR, ERC, Emergences, etc.). Les EC bénéficieront ainsi d’un environnement particulièrement propice à la conduite de leurs recherches, tandis que les musées pourront bénéficier du travail scientifique mené par les résidents. Dans ce cadre, les lauréats disposeront d’un espace de travail au sein du musée ainsi qu’un accès facilité aux catalogues et collections. Le musée s’engage à rédiger une convention d’accueil en résidence de l’EC qui précisera les conditions détaillées de son accueil.

Le projet portera de façon préférentielle sur une des thématiques proposées en annexe ou sur une thématique de recherche autre. Celui-ci doit être en lien avec les collections, les activités ou les bâtiments et sites des musées sollicités. Il pourra mentionner le type d’opération que les EC seront en mesure de proposer aux musées sur la période de la résidence. Le projet pourra prévoir une collaboration entre plusieurs musées partenaires, sans pour autant que ce soit une exigence. L’évaluation des candidatures se fera à la fois sur la qualité scientifique du projet, son adéquation avec les collections, les activités, les bâtiments et les sites des musées sollicités, le caractère original de la recherche et sa cohérence avec les axes de l’unité de recherche accueillante. Les séjours en résidence commenceront à compter du 1er septembre 2022.

Procédure

 

La résidence fait l’objet d’une convention entre l’établissement d’origine de l’EC, le CNRS et le musée. Les demandes d’accueil en résidence doivent être transmises, pour avis, à la direction de l’établissement d’appartenance de l’EC, à la direction de l’unité de recherche de destination, ainsi qu’à la direction des musées (par l’intermédiaire des contacts listés ci-dessous). Les dossiers des EC ayant reçu un avis favorable devront être transmis à l’InSHS (CNRS), à l’adresse inshs.daa@cnrs.fr, avant le lundi 31 mars à minuit, sous la forme d’un fichier PDF unique. L’évaluation comportera deux temps : les candidatures feront d’abord l’objet d’une évaluation scientifique avec rapports sous l’autorité de l’InSHS, puis elles seront soumises à une commission d’admission CNRS/Musées.

Composition du dossier

 

Le dossier est composé des pièces indiquées ci-dessous :

- le formulaire de demande d’accueil en résidence portant l’accord de la direction de l’établissement employeur, l’avis de l’unité de recherche de destination et du musée

- un curriculum vitae, présentant un bilan des travaux de recherche, des charges d’enseignement et des fonctions d’intérêt collectif (10 pages maximum)

- une liste des travaux et publications, indiquant les liens d’accès à la plateforme HAL

- un projet de recherche scientifique proposé pour l’accueil en résidence en musée (5 pages maximum) comportant un volet préfigurant le type de coopération envisagées entre l’EC et le musée.

Un rapport d’activité sera remis à l’InSHS et au musée d’accueil dans un délai de trois mois après la fin de l’accueil en résidence.

Annexe : Thématiques de recherche proposées par les musées partenaires

 

Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, LaM Villeneuve d’Ascq

• Relectures de la modernité par ses marges ; art naïf, art brut, art singulier

• Les modes de collecte, les catégorisations esthétiques et les différentes acceptions et manifestations du « primitivisme »

• Histoire du goût et des collections par le biais de la collection Dutilleul-Masurel

• Ephémères d'art brut (cartons d’invitation, affiches, brochures, cartes postales…), petits papiers pour une étude de la réception de l'art brut

• Histoire des expositions / archives des expositions : les expositions qui ont fait l’art contemporain en France (particulièrement en région)

• Les sites des Habitants paysagistes

Contact : sverdavaine@musee-lam.fr

 

Musée d’Angoulême

• Histoire et provenance des collections extra-occidentales du Musée d’Angoulême, dont un axe sur le rôle des ports de Bordeaux et la Rochelle dans la mise en place d’un réseau d’échange et de vente d’objets venus des colonies

• Étude de corpus des collections africaines ou océaniennes dans le cadre de la publication du catalogue raisonné des collections

• Du papier artisanal aux productions mécanisées, collecte de témoignages, d’objets patrimoniaux complémentaires au fond des collections et construction d’un savoir pluridisciplinaire dans la perspective d’un parcours permanent au musée du papier et d’une candidature sur la liste nationale du patrimoine culturel immatériel

Contact : e.salaberry@mairie-angouleme.fr

 

Musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

• Histoire de l’archéologie (histoire des pratiques archéologiques ; insertion de l’archéologie dans le tissus juridique, administratif et institutionnel ; constitution de réseaux de correspondants, d’érudits locaux, de collectionneurs attachés au terroir, de sociétés savantes ; reconnaissance et non reconnaissance des acteurs et donateurs en archéologie : aristocrates, membres du clergé, magistrats, ingénieurs, vs amateurs, femmes, prospecteurs)

• Provenance des oeuvres

• Sociologie et anthropologie

• Géographie et sociologie pour le domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Contact : rose-marie.mousseaux@culture.gouv.fr

 

CNAM/Musée des Arts et Métiers

• Recherches autour du patrimoine scientifique et technique contemporain

• Politiques patrimoniales, protection et mise en valeur du patrimoine à l'échelle locale, nationale et internationale

Contact : catherine.cuenca@lecnam.net

 

Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Mucem

La collecte du contemporain

Rendre compte par l’enquête-collecte du présent et des transformations et circulations contemporaines (mobilités, environnement, genres, mobilisations, enjeux patrimoniaux…) : définir un projet de recherche appuyé sur une relecture contemporaine des collections et appliqué à des terrains permettant la collecte documentaire d’objets et de témoignages qui viendront enrichir les fonds du musée sur les mutations des sociétés

Contribuer à une approche réflexive de la collecte patrimoniale comme méthode d’acquisition définitoire du Mucem : processus de la collecte, diversification des acteurs (chercheurs, artistes, citoyens impliqués…), principes de sélection et d’archivage des données, moyens spécifiques de médiation et de valorisation

Méditerranée : constructions culturelles et patrimoniales

Démarches participatives au musée (médiations, collections, expositions) :

• Mieux intégrer au musée la représentation des cultures peu reconnues, minorisées, ou (encore) informelles

• Démarches inclusives au musée : documentation contributive des collections, expositions à commissariat collectif, collectes contributives…

• Rôle du musée comme espaces du « care » : prise en compte de la vulnérabilité : conservation matérielle/relations symboliques aux donateurs

« Cultures populaires »

Interroger les « cultures populaires » depuis les collections et le projet scientifique du Mucem comme un terme opératoire qui fait travailler les frontières et hiérarchies entre catégories dans le champ politique comme dans celui de l’histoire de l’art, notamment :

• Arts et imageries populaires dans l'histoire des collections du Mucem (notamment : limites entre le singulier et le collectif ; entre art/artisanat/ techniques ou design)

• Statuts et muséographies de l’objet « ordinaire », « anonyme », « intime », « quotidien »

• Frontières entre histoire de l'art/ ethnographie/art contemporain

• Appropriations populaires des héritages antiques

• Réinventions des savoir-faire traditionnels

• Cultures urbaines, expressions artistiques non institutionnalisées

Analyse et documentation de corpus de collections et d’archives

• Fonds « skate »

• Fonds Europe du musée de l’Homme déposé au Mucem par le MNHN (en lien avec le MNHN et le MQB)

• Corpus prioritaires par pôles de collections : pôles « vie domestique », « vie publique », « arts du spectacle », « artisanat/industrie », « mobilités » / métissages », « corps / apparences / sexualité », « sport / hygiène / santé », « artisanat / industrie », « agriculture, alimentation », « croyances, religions », « art contemporain », « histoire des collections »

Contact : aude.fanlo@mucem.org

 

Musée national de l’Histoire de l’immigration

• Migrations, circulations, mobilités. XVIIIe-XXIe siècles

• Écritures de soi et archives de soi en migration

• Mobilité des artistes et circulation des oeuvres et des pratiques (XIXe-XXIe siècles)

• Migrations, représentations, sensibilités

• Histoire coloniale ; histoire du Palais de la Porte dorée dans la France des années trente

Contact : marianne.amar@palais-portedoree.fr

 

Muséum national d’Histoire naturelle

• Évolutions des relations homme-nature : évolution des rapports à la nature ; évolution des représentations ; évolution des usages

• Construction de récits par les participants : processus de construction des récits ; positionnement par rapport aux récits scientifiques ou institutionnels

• « Faire famille » et diversité des normes sociales

• Nommer et penser le Vivant à l'ère de l'Anthropocène.

• Mort contemporaine et mort passée.

• Relations à la nature dans le contexte de crise environnementale en prenant appui sur les savoirs, les expériences et le sensible et le rapport arts-sciences

• Interactions sociétés et biodiversité dans une approche diachronique, notamment autour des usages du bois et de son exploitation à partir des collections de la xylothèque

Contact : cecile.bernard@mnhn.fr

 

Musée de la Musique – Philharmonie de Paris

• La provenance des instruments de musique des collections françaises

• Musique et bioacoustique : le vivant, un patrimoine sonore

• Matériaux et diversité dans l’histoire de la facture instrumentale

Contact : mpmartin@cite-musique.fr

 

Musée national de la Préhistoire – Les Eyzies de Tailhac

• Les archives scientifiques des préhistoriens et les archives historiques du MNP (archives et histoires des sciences, histoire de la Préhistoire)

• Un musée national, à dimension historique, en zone rurale, au coeur d'un territoire emblématique la Vallée de la Vézère (sociologie et politique des publics)

• Les traitements anciens et actuels de restauration : évolutions dégradations, solutions au regard des exigences actuelles et à venir de conservation préventive et d'analyse des matériaux (à la croisée de la conservation préventive et des sciences archéologiques)

Contact : nathalie.fourment@culture.gouv.fr

 

Musée du Quai Branly – Jacques Chirac

• Origines et trajectoires des oeuvres en contexte colonial et postcolonial, en particulier pour l'Afrique de l'Ouest et de l'Est.

Contact : philippe.charlier@quaibranly.fr

 

Musées de la ville de Sens

• Sociologie et étude des publics d'un musée de ville moyenne (étude précise, étude des abonnés sur les réseaux sociaux, étude des fréquentations croisées entre établissements culturels locaux : théâtre, bibliothèque, conservatoire,…)

• Industrie paléolithique : la collection D. Pereto (ramassage de surface dans la vallée de l'Yonne, près de 60.000 échantillons)

• Le palais des archevêques de Sens (XVIe- XXe s.) - histoire et histoire de l'architecture

• Fonds documentaire des chanoines Chartraire (1862-1935) et Leviste (1928-2021) : étude du fonds et élaboration du plan de classement (érudition locale, documentation Archevêché - Musées - Trésor de la cathédrale) en vue du signalement du fonds dans la base TAPIR (CGM - CCFR).

• Étude des collections d’histoire naturelle locales : naturalistes, faune, flore et insectes de l’Yonne au début du XXe siècle

• La Société archéologique de Sens et le mouvement d’émergence des sociétés savantes en France et Europe, de la collecte à la collection à Sens et dans le Sénonais

• Les collections napoléoniennes, construction d’un objet mémoriel autour du culte de l’Empereur

Contact : n.potier@grand-senonais.fr

 

Universcience

• Histoire des sciences et de la communication scientifique en lien avec l’histoire du Palais de la découverte

• Sociologie de la lecture publique (et notamment jeunesse) et design des espaces dans un contexte de bibliothèque et de ses usages

• Etudes de publics en contexte muséal, nouveaux développements méthodologiques

• Problématiques « Femmes et sciences »

• Recherche sur la médiation scientifique (études des impacts didactiques, évolutions des techniques de médiations, etc.), médiation étant entendue comme médiation humaine

Contact : Michele.ANTOINE@universcience.fr

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21.02.2022

Appel à chercheurs 2022-2023 de la Bibliothèque nationale de France

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, en particulier les moins connues ou inédites, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès.

Connectez-vous avant le 25 avril 2022 au site de l’appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2022.sciencescall.org/

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, en particulier les moins connues ou inédites, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès.

Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au coeur de ses départements et de ses collections.

En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés, la BnF attribuera trois bourses de recherche sur des sujets spécifiques :

  • une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie
  • une bourse Mark Pigott pour des recherches dans le domaine des humanités numériques
  • une bourse Paul LeClerc-Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque et de la constitution de ses collections

Connectez-vous avant le 25 avril 2022 au site de l’appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2022.sciencescall.org

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16.02.2022

[Appel à candidatures] Université d’été du projet TAPLA (Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir)

L’université d’été du projet TAPLA (Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir), qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet 2022, est un programme soutenu par le labex Les passés dans le présent de l’université de Nanterre et par la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord qui se déroule à Paris et dans sa proche banlieue. Elle a pour objet de comprendre l’héritage laissé par les terrains d’aventure apparus en Europe du Nord dans les années 1950 et de réfléchir aux nouvelles formes d’expérimentation actuelles, aussi bien en France qu’à l’étranger, tout en participant à leur développement pérenne. 

Initiative interdisciplinaire, l’Université d’été du projet TAPLA a vocation à réunir des chercheur·es et praticien.nes : historien·nes, géographes, urbanistes, ethnologues, sociologues, paysagistes, chercheur·es en sciences de l’éducation, philosophes, animateur·trices, responsables de structures socio-éducatives, responsables de services des espaces verts ou de la jeunesse, militant·es de l’éducation populaire, notamment, qui partagent un travail collectif sur les terrains d’aventure ou sur d’autres pratiques récréatives de plein air qui s’y apparentent. 

Date limite de candidature : 30 mars 2022

Plus d'informations dans l'article 

 

Terrains d’aventure XXe-XXIe siècle : expériences et recherches en acte 

Adventure playgrounds XXth-XXIst century : experiences and research at work 

30 juin-2 juillet 2022 / June 30th-July 2nd 2022 
 

DATE LIMITE POUR CANDIDATURES/ DEADLINE FOR APPLICATION
30 mars 2022 / March 30th 2022 

For the English version, please scroll down 

L’université d’été du projet TAPLA (Terrains d’aventure du passé/pour l’avenir) est un programme soutenu par le labex Les passés dans le présent de l’université de Nanterre et par la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord qui se déroule à Paris et dans sa proche banlieue. Elle a pour objet de comprendre l’héritage laissé par les terrains d’aventure apparus en Europe du Nord dans les années 1950 et de réfléchir aux nouvelles formes d’expérimentation actuelles, aussi bien en France qu’à l’étranger, tout en participant à leur développement pérenne. 

Les terrains d’aventure sont un dispositif social et pédagogique original, pensé pour les enfants et les adolescents, qui a émergé dans le contexte de crise humanitaire et sociale de la Seconde Guerre mondiale, au Danemark. Ils ont progressivement essaimé en Europe et au-delà (en particulier aux États-Unis et au Japon). Le cas de la France est particulièrement intéressant, dans la mesure où les terrains d’aventure y sont apparus plus tard qu’ailleurs (à partir de 1972 seulement), pour quasiment disparaître dans les années 1980-1990. Ils y réapparaissent depuis 2018, de façon exactement contemporaine à la mise en oeuvre du projet TAPLA. La pratique et la réflexion viennent donc s’alimenter l’une et l’autre dans un aller et retour continu, qui s’intensifiera à l’occasion de l’université d’été. 

Initiative interdisciplinaire, l’Université d’été du projet TAPLA a vocation à réunir des chercheur·es et praticien.nes : historien·nes, géographes, urbanistes, ethnologues, sociologues, paysagistes, chercheur·es en sciences de l’éducation, philosophes, animateur·trices, responsables de structures socio-éducatives, responsables de services des espaces verts ou de la jeunesse, militant·es de l’éducation populaire, notamment, qui partagent un travail collectif sur les terrains d’aventure ou sur d’autres pratiques récréatives de plein air qui s’y apparentent. 

Hébergée par la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord, l’université d’été comprendra des temps d’exposés et de travail en groupes, ainsi que des temps d’observation des terrains encore actifs ou abandonnés de la région parisienne. Ces travaux sont susceptibles d’alimenter un ouvrage scientifique, sous forme de publication globale du projet TAPLA, à paraître début 2023. 

L’Université d’été mettra également à disposition des participant.es un ensemble de ressources documentaires conservées notamment aux Archives nationales et chaque participant.e pourra proposer ses propres compétences en vue de construire et d’enrichir le débat et les visites. L’objectif est qu’en amont de cette Université, chacun dispose non seulement d’une connaissance préalable du sujet, mais également de propositions d’approche pratique et/ou théorique. 

Les axes thématiques sur lesquels les propositions de candidature devront porter sont :

  • Les pratiques pédagogiques contemporaines et passées développées au sein des terrains ;
  • L’insertion des terrains d’aventure dans leur contexte urbain et territorial ;
  • Les différents formats de terrains d’aventure du passé, du présent et pour l’avenir ; 
  • Le rapport aux éléments que sont la terre, l’eau, l’air, le feu, le bois… sur les terrains d’aventure, et plus largement à l’environnement naturel et urbain ; 
  • Les différentes formes de transformation des terrains d’aventure au fil du temps ; 
  • Les modalités de portage des terrains d’aventure par les partenaires financeurs et administratifs ; 
  • Les “sources” théoriques éventuelles dont se revendiquent les concepteurs et animateurs de terrains pour l’aventure.  

Fonctionnement de l’université d’été 

 

Les axes thématiques seront développés sous différents formats : 

Conférences 

Des conférences permettront d’aborder la thématique des terrains d’aventure de manière pluridisciplinaire. Elles visent à restituer des expériences, qu’elles soient d’ordre professionnel ou scientifique. Les participant·es seront invité·es à préparer la discussion des conférences (présentation des conférencier·es et animation du débat). 

Ateliers de travail : projets, méthodes et réflexivité 

Ces ateliers viseront à réfléchir aux concepts, aux cadres théoriques, aux méthodes et aux pratiques utilisés dans les recherches et les expérimentations des terrains d’aventure qui interrogent la place des enfants et des adultes sur les terrains d’aventure, du jeu libre, des représentations et des catégorisations. Les participant·es seront amené·es à y présenter leurs questionnements. Les ateliers pourront également prendre la forme d’ateliers de discussion de textes et d’archives, commentés à l’aune des terrains et des problématiques spécifiques des doctorant·es et des professionnel.es ; d’ateliers méthodologiques donnant à voir une multiplicité de méthodes d’enquête et de réalisation ; d’ateliers réflexifs, d’ateliers relatifs à l’écriture et à la mise en place d’expérimentation, etc. 

Les ateliers seront organisés par groupes de 7 à 8 participant·es (trois groupes). Ces groupes et les contenus précis des ateliers seront définis en lien avec les propositions et préoccupations des participant·es présentées dans le dossier de candidature. 

Modalités de candidature 

 

L’Université d’été du projet TAPLA s’adresse à un public international d’historien·nes, géographes, urbanistes, ethnologues, sociologues, paysagistes, chercheur·es en sciences de l’éducation, philosophes, animateurs et animatrices, responsables de structures socio-éducatives, responsables de services des espaces verts ou de la jeunesse, militant·es de l’éducation populaire, personnels rattachés aux structures départementales, à la CNAF, à la région ou à l’Etat local mais également élu·es… 

Dans la perspective d’une mise en regard des expériences, les propositions internationales sont également souhaitées. De même, sont bienvenues les présentations "croisées" et communes entre chercheurs et animateurs de terrain. 

Les chercheurs (doctorant·es, post-doctorant·es) ainsi que les professionnel·les qui souhaitent participer sont priés de soumettre une proposition de contribution intellectuelle rédigée en anglais ou en français. La langue de travail sera le français, mais les propositions en anglais seront acceptées. Il est donc souhaitable d’avoir une bonne maîtrise du français. Il n’y aura pas de traduction simultanée. 

Les doctorant·es, post-doctorant·es et les professionnel·les intéressé·es par l’université d’été sont invité·es à candidater quel que soit le niveau d’avancement de leur recherche ou de leur projet d’action, leur lieu d’inscription et leur terrain d’étude. Ils et elles enverront un dossier de candidature constitué de quatre éléments : 

1. Prénom et nom ; adresses (électronique et postale) ; discipline ; institution de rattachement (université et laboratoire, organisation ou association d’éducation populaire, etc.) ; année de première inscription en thèse et année de thèse actuelle, ou projet de recherche pour les postdoctorant.es, niveau d’expérience professionnelle et réalisations. 

2. Un CV d’une page incluant vos coordonnées professionnelles actuelles et votre éventuelle liste de publications ou de réalisations 

3. Une lettre de motivation expliquant la manière dont la participation à l’université d’été s’insère dans votre parcours doctoral ou professionnel (4 000 signes maximum) 

4. Une présentation des enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques que le ou la candidat·e souhaiterait discuter lors des ateliers de travail en lien avec les thématiques de l’université d’été (2 pages maximum). 

Les candidatures sont à adresser en un seul document pdf avant le 30 mars 2022 à l’adresse électronique : tapla.univ2022@gmail.com

L’université d’été est gratuite. Il reste cependant aux candidat·es à trouver les financements pour leur déplacement et leur hébergement. Aux candidat·es qui en feront la demande, l’Uuiversité d’été du projet TAPLA émettra toutes attestations utiles leur permettant d’obtenir les bourses ou aide de financières qu’ils pourraient requérir auprès d’organismes professionnels, de fondations ou d’institutions universitaires ou de recherche. Une prise en charge pourra également être envisagée par l’université d’été pour le transport et l’hébergement à ceux et celles qui ne bénéficieraient pas d’aide financière et qui en feront la demande. 

L’arrivée des participant·es est à prévoir pour le 29 juin 2022 en fin de journée. La participation au programme complet de l'université d’été est obligatoire. 

Un certificat sera délivré afin de pouvoir valider cette formation auprès des écoles doctorales ou des organismes professionnels. 

Pour toute question sur l’université d’été : tapla.univ2022@gmail.com

Calendrier 

Une fois reçue, chaque candidature sera examinée par le comité scientifique et les responsables académiques de l’université d’été. Tous les candidats, qu’ils soient ou non retenus, seront contactés individuellement avant le 15 avril 2022. 

Une fois son inscription validée, chaque candidat aura jusqu’au 30 avril pour soumettre le texte (10 000 à 20 000 signes) qu’il ou elle entend présenter lors de l’université d’été et qui correspond à une version longue et stabilisée de sa proposition initiale présentant les enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques qu’il ou elle souhaite discuter lors des ateliers de travail en lien avec les thématiques du programme. 

  • 30 mars : Fin de réception des canditaures à l’université d’été.
  • 15 avril : Réponse aux candidats. 
  • 30 avril : Date limite de rendu des papiers définitifs présentant les enjeux théoriques, méthodologiques et pratiques que le ou la candidat·e souhaiterait présenter et discuter lors des ateliers de travail en lien avec les thématiques de l’université d’été (10 000 à 20 000 signes maximum). 
  • 15 mai : Programme définitif. 
  • 30 mai : Dernier délai pour faire une demande d’aide financière et de prise en charge par l’université d’été.  

Comité scientifique : 

  • Antonioli Manola, UMR LAVUE – PR ENSA Paris-La Villette
  • Besse-Patin Baptiste, post-doctorant en sciences de l’éducation – chercheur associé au laboratoire EXPERICE  
  • Bouillon Florence, UMR LAVUE – MCF Paris 8 
  • Brown Fraser, professeur, Leeds University 
  • De Coninck-Smith Ning, the Danish School of Education, Aarhus University 
  • Delaunay Fanny, urbaniste, docteure en aménagement et urbanisme, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA 
  • Gentès Deborah chargée de cours Université Paris 8/ EXPERICE 
  • Hoddé Rainier, UMR LAVUE – PR émérite ENSA, responsable réseau Pédagogies coopératives 
  • Joëlle Libois Joëlle, Dir. Haute école de travail social ▪ HES-SO Genève 
  • Monnet Nadja, LAA – UMR Lavue, MCF ENSA de Marseille 
  • Ramos Aurélien, paysagiste, doctorant en aménagement et urbanisme, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA 
  • Raveneau Gilles, PR, anthropologue, Université Lumière Lyon 2, EVS
  • Roucous Nathalie, MCF Experice, Université Paris-13 
  •  Roullier Clothilde, chargée d’études documentaires, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales 
  • Rozenholc Caroline, UMR LAVUE – MCF ENSA Paris-Val de Seine 

Comité d’organisation : 

  • Delaunay Fanny, urbaniste, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE et Ingénieure d’étude TAPLA 
  • Ramos Aurélien, paysagiste, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE et Ingénieur d’étude TAPLA 
  • Raveneau Gilles, anthropologue, Université Lumière Lyon 2, EVS 
  • Roullier Clothilde, responsable des fonds Jeunesse et Sports/Éducation populaire, Archives nationales 

 

English version 

 

The TAPLA Summer university (Adventure Playgrounds from the past/for the future) is a programme supported by the labex Les passés dans le présent from Nanterre University (excellence lab Pasts in the present, Labex PasP) and by the Maison des sciences de l’homme Paris-Nord (House of Humanities Paris-Nord). It takes place in Paris and its close suburbs. Its objective is to understand the legacy of the adventure playgrounds born in Europe in the 1950s, and to think about the new, current forms of experimentation in France and abroad, while contributing to their lasting development. 

Adventure playgrounds are an original social and pedagogical device, conceived for children and teenagers, that emerged in the context of social and humanitarian crisis of the Second World War, in Denmark. Little by little, they spread in Europe and beyond (especially in the United States and Japan). France’s case is particularly interesting, insofar as adventure playgrounds appeared in this country later than elsewhere (from 1972 only), and disappeared almost completely in the 1980s-1990s. They are beginning to reappear since 2018, which coincides with the implementation of the TAPLA project. Practice and reflection are thus feeding each other in a constant back and forth process process, that will intensify during the Summer university. 

An interdisciplinary initiative, the TAPLA Summer university aims at bringing together researchers and practicioners : historians, geographers, urban planners, ethnologists, sociologists, landscapers, educational sciences researchers, philosophers, playworkers and activity leaders, youth structures managers, parks and green spaces managers, youth work managers, popular education activists, amongst others, who share a collective work on adventure playgrounds, or on other recreational open air practices similar to adventure playgrounds. 

Hosted by the Maison des sciences de l’homme Paris-Nord (House of Humanities Paris-Nord), the Summer university will be divided between lectures, presentations and group work sessions, and observation sessions of still active and/or abandoned adventure playground in the Paris region. Those works may contribute to a scientific publication, in the form of a comprehensive publication by the TAPLA project, to be published in early 2023. 

The Summer university will also make available to the participants a whole set of documentary ressources, such as documents from the National Archives, and each participant will be invited to contribute to and enrich the debate and field trips with his or her own skills and expertise., Each participant should have some prior knowledge of the subject ahead of the Summer university, as well as some proposals for practical and/or theoretical approaches. 

The applications should focus on the following thematic axes : 

  • The contemprary and past pedagogical practices developed in adventure playgrounds; 
  • The integration of adventure playgrounds in their urban and territorial context; 
  • The different formats of adventure playgrounds from the past, the present and for the future ; 
  • The relationship to elements such as earth, water, air, fire, wood… on adventure playgrounds, and more generally the relationship to the natural and urban environment; 
  • The different ways adventure playgrounds have changed and evolved with time; 
  • The modalities of land leaseback by financial and administrative partners for adventure playgrounds;
  • If any, the theoretical « sources » claimed by adventure playgrounds designers and playworkers.  

Functioning of the Summer university 

 

The thematic axes will be developed under different formats : 

Conferences 

Conferences will allow us to broach the subject of adventure playgrounds in a multidisciplinary way. They aim at presenting experiences, professional and/or scientific. Participants will be invited to prepare the discussion after the conferences (presentation of the lecturers and facilitation of the discussion). 

Experimental field trips 

Observations and participant observations will be led on various adventure playgrounds in the Paris region, in order to inform the discussions and to challenge the theoretical and practical frameworks, the assumptiuns and the categories used by the different participants. 

Workshops : projects, methods and reflexivity 

The objective of these workshops is to think about the concepts, the theoretical frameworks, the methods and the practices used in the research and experimentation of adventure playgrounds, that question the place of children and adults on adventure playgrounds, as well as the role of free play, of representations and categorisations. Participants will be invited to present their issues and interrogations. Workshops can also consist in the discussion of texts and archives, commented from the perspective of the field experience and specific focuses of the PhD students and professionals ; in methodological workshops presenting a multiplicity of investigation and realisation methods ; in reflexive workshops ; in writing workshops or workshops about the setting up of experiments, etc. 

The workshops will be organised by groups of 7 to 8 participants (three groups). These groups, as well as the precise content of the workshops, will be defined according to the proposals and interests presented by the participants in their applications. 

Application procedure 

 

The TAPLA Summer university is intended for an international audience of historians, geographers, urban planners, ethnologists, sociologists, landscapers, educational sciences researchers, philosophers, playworkers and activity leaders, youth structures managers, parks and green spaces managers, youth work managers, popular education activists, staff from local and regional structures and from social care, but also elected representatives… 

In the perspective of a comparison of experiences, international proposals are more than welcome. In the same way, « cross » and common presentations by researchers and playworkers on the field are welcome. 

The researchers (PhD students, post-doctoral fellows) as well as the professionals who wish to participate are kindly requested to submit an intellectual contribution proposal, written in English or in French. The working language will be French, but proposals in English are accepted. Nevertheless, a good knowledge of French remains desirable. Simultaneaous interpretation will not be provided. 

The PhD students, post-doctoral fellows and professionals interested by the Summer university are invited to apply regardless of how advanced their thesis or action plan is, of their place of work, home university and research field. They should send an application comprising four elements : 

1. Name and surname ; addresses (email and mailing) ; field of study ; home institution (university and research laboratory, popular education organisation or association, etc.) ; year of registration in a PhD program and current year of the PhD, or of the research project for the post-doctoral fellows, level of professional experience and achievements. 

2. A one page CV including your professional contact details and, if applicable, your list of publications or achievements. 

3. A letter of motivation explaining how taking part to the Summer university fits into your research or career path (max. 4000 signs). 

4. A presentation of the theoretical, methodological and practical issues that the candidate would like to discuss during the workshops, in relation to the themes of the Summer university (max. 2 pages). 

The applications are to be sent in one Pdf document before March 30th, 2022 to the following email address : tapla.univ2022@gmail.com 

The Summer university is free of charge. The candidates will nevertheless have to find fundings for their trip and accomodation. The TAPLA Summer university will deliver to the candidates who request it all the attestations necessary to obtain the scholarship or financiary help they may request from professional organisations, foundations or academic and research institutions. The Summer university may as well consider to cover the trip and accomodation expenses of those who request it and don’t benefit from any other financial help. 

The participants should arrive on June 29th, 2022 at the end of the day. It is compulsory to attend the whole programme of the Summer university. 

An attendance certificate will be delivered, allowing you have this training programme validated by your doctoral school or professional organisation. 

For any question about the Summer university : tapla.univ2022@gmail.com 

Agenda 

Once received, each application will be examined by the scientific committee and the academic staff of the Summer university. All the candidates, whether they are selected or not, will be individually contacted by April 15th, 2022. 

Once his or her registration is validated, each candidate will have until April 30th to submit the text (10 000 to 20 000 signs) he or she intends to present during the Summer university. It should consist in a longer and stabilised version of his or her initial proposal, presenting the theoretical, methodological and practical issues he or she would like to discuss during the workshops, in relation to the themes of the programme. 

  • March 30th : deadline for the reception of applications to the Summer university 
  • April 15th : Answer to the candidates. 
  • April 30th : Deadline for sending the final papers presenting the theoretical, methodological and practical issues that the candidate would like to discuss during the workshops, in relation to the themes of the Summer university (10 000 to 20 000 signs). 
  • May 15th : Finalized programme 
  • May 30th : Deadline to request a financiary help and covering of travel expenses by the Summer university. 

Scientific Committee : 

  • Antonioli Manola, UMR LAVUE – PR ENSA Paris-La Villette 
  • Besse-Patin Baptiste, post-doctoral fellow in educational sciences – associated researcher at the laboratory EXPERICE 
  • Bouillon Florence, UMR LAVUE – MCF Paris 8 
  • Brown Fraser, professor, Leeds University 
  • De Coninck-Smith Ning, the Danish School of Education, Aarhus University 
  • Delaunay Fanny, urban planner, PhD in town and country planning, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE and research assistant TAPLA 
  • Gentès Deborah, lecturer at the Université Paris 8/ EXPERICE 
  • Hoddé Rainier, UMR LAVUE – PR Emeritus ENSA, in charge of the network Cooperative pedagogies 
  • Joëlle Libois Joëlle, Dir. Haute école de travail social (Higher School of Social Work) ▪ HES-SO Genève 
  • Monnet Nadja, LAA – UMR Lavue, MCF ENSA, Marseille 
  • Ramos Aurélien, landscaper, PhD student in town and country planning, ENSAP Bordeaux, CRH-LAVUE and research assistant TAPLA 
  • Raveneau Gilles, PR, anthropologist, Université Lumière Lyon 2, EVS 
  • Roucous Nathalie, MCF Experice, Université Paris-13 
  • Roullier Clothilde, documentation official, in charge of the Youth and Sports/Popular education department, National Archives 
  • Rozenholc Caroline, UMR LAVUE – MCF ENSA Paris-Val de Seine 

Organisational Committee : 

  • Delaunay Fanny, urban planner, ENSA Paris Val de Seine, CRH-LAVUE and research assistant TAPLA 
  • Ramos Aurélien, landscaper, ENSAP de Bordeaux, CRH-LAVUE et research assistant TAPLA 
  • Raveneau Gilles, anthropologist, Université Lumière Lyon 2, EVS 
  • Roullier Clothilde, in charge of the Youth and Sports/Popular education department, National Archives 
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10.02.2022

[Appel à contribution] Futurofolies - Revue Terrain

L’un des grands défis de la futurologie et de la prospective est de nous faire envisager l’inenvisageable, l’impensable, en extrapolant des tendances, en imaginant des ruptures brutales, en s’embarquant dans des scénarios catastrophes. À première approximation, la variable temps est au cœur de toutes les futurologies et la flèche du temps est l’un des modèles les plus couramment utilisés. Mais quand on la regarde de près, la futurologie d’aujourd’hui est un grand bazar, beaucoup plus éclectique qu’elle y paraît, nouant des liens complexes avec les sciences aussi bien qu’avec la science-fiction. Lieu d’intense créativité spéculative, où se démontent toutes les prédictions attendues, les futurologues y font volontiers l’inventaire des possibles et éclater le temps en autant de scénarios divers et variés. Ce numéro propose de faire remonter des futurologies inattendues, décalées, d’autres manières de jouer avec le temps que celles qui nous sont imposées. Que penser des prises de position qui se sont multipliées dans les dernières décennies visant à imposer un temps unique, caractérisant notre époque comme une période de profonde mutation dans la texture même du temps ?

Date limite de soumission : 1er septembre 2022

Plus d'informations dans l'article

 

Numéro coordonné par Julien Wacquez

                      

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          L’un des grands défis de la futurologie et de la prospective est de nous faire envisager l’inenvisageable, l’impensable, en extrapolant des tendances, en imaginant des ruptures brutales, en s’embarquant dans des scénarios catastrophes. À première approximation, la variable temps est au cœur de toutes les futurologies et la flèche du temps est l’un des modèles les plus couramment utilisés. Mais quand on la regarde de près, la futurologie d’aujourd’hui est un grand bazar, beaucoup plus éclectique qu’elle y paraît, nouant des liens complexes avec les sciences aussi bien qu’avec la science-fiction. Lieu d’intense créativité spéculative, où se démontent toutes les prédictions attendues, les futurologues y font volontiers l’inventaire des possibles et éclater le temps en autant de scénarios divers et variés. Ce numéro propose de faire remonter des futurologies inattendues, décalées, d’autres manières de jouer avec le temps que celles qui nous sont imposées. Que penser des prises de position qui se sont multipliées dans les dernières décennies visant à imposer un temps unique, caractérisant notre époque comme une période de profonde mutation dans la texture même du temps ?

Basculement dans un éternel présent (sans plus aucune perspective passée et future) déplorent certains (Hartog 2003). Accélération du temps à laquelle personne ne peut échapper s’inquiètent d’autres (Rosa 2010). Temps d’une accélération pour lequel d’autres encore se réjouissent (voir les « accélérationnistes », Srnicek & Williams 2016). Urgence de l’Anthropocène (Crutzen & Stoermer 2000). Effondrement auquel se préparent des militants écologistes (Servigne 2015). Certains vont jusqu’à simuler la disparition du temps, comme les physiciens quantiques défendant l’idée que le temps n’existe pas (Rovelli 2014), tandis que d’autres s’aventurent dans des expériences limites de datation, cherchant à définir toujours plus précisément l’âge de l’univers (Choi et al. 2020). Si le temps échappe à notre contrôle, il semblerait que nous ne puissions lui échapper. Du temps, souvent considéré comme unique et unilatéralement orienté au lieu d’être décliné au pluriel, tout semble avoir été dit. Cependant, il est important de relancer la question du temps pour au moins deux raisons : mieux comprendre l’effet de temps réel produit par les technologies actuelles et les rapports complexes qu’entretiennent différentes échelles temporelles.

Comment répondre aujourd’hui très concrètement à l’exigence d’intégrer à l’enquête ethnographique ou historique des temporalités, des cycles, des rythmes contradictoires, et parmi eux les contraintes du deep time, le temps géologique profond de l’Anthropocène (Chakrabarty 2015) avec lequel il faudrait apprendre à composer ? Et si l’espèce humaine était condamnée à un rapport faussé au temps réel, à faire un usage excessif de sa propre faculté de projection, vouée à vivre en état de jet lag permanent, constatant le déjà eu lieu qu’après coup, n’anticipant jamais au bon moment ce qui n’est pas encore ? La sociologie, l’histoire comme l’anthropologie de l’insoutenable désynchronisation de l’être restent à faire : comment rendre compte de nos efforts pour nous ajuster à des rythmes, intérieurs comme extérieurs, nous synchroniser avec des temps qui ne nous ressemblent pas, agir et réagir à la vitesse ou à la lenteur adéquate ? Quelles conceptions du temps devrions-nous abandonner pour s’ajuster à l’énigme du temps réel, à quelles autres devrions-nous nous accrocher ?

Les écrivains de science-fiction ayant fait de la distorsion du temps l’une de leurs spécialités favorites peuvent apporter des éléments de réponses ou, en tout cas, offrir un regard neuf sur nos enquêtes. Car ils s’amusent à machiner le temps, à le renverser, à l’invertir, à le retourner sur lui-même ou à le faire glisser sur Mars, pour nous obliger à penser autrement, nous bousculer dans notre appréhension ordinaire du temps. Ils nous permettent d’opposer à l’impression d’un temps unique, la prolifération et la simultanéité des expériences du temps, opérant entre des temps contradictoires des raccords multiples, des (dé)couplages inattendus ou encore les superposant en strates.

Face aux futurs imposés, on propose ici de réagir en s’appuyant sur des terrains encore trop peu explorés par les sciences humaines et sociales : peut-on examiner de manière critique comment écrivains de science-fiction, futurologues, prospectivistes, oracles de l’économie, des relations internationales, des réseaux sociaux, des nouvelles technologies informatiques ou des innovations spatiales travaillent le temps ? De quelles conceptions du temps ont-ils besoin pour formuler leurs prédictions ? Comment mettent-ils en présence un futur — que ce soit celui dont ils rêvent ou celui qu’ils cauchemardent ? Comment font-ils coexister dans un même récit des échelles de temps radicalement éloignées ?

Seront bienvenues des enquêtes qui examinent empiriquement comment des rapports au temps s’inventent, des intelligences du temps inédites, entre ajustement, synchronisation et désynchronisation, mais aussi des dispositifs, des pratiques où l’on s’adonne à des expériences du temps singulières, à des formes inconnues d’anticipation et de régression, où l’on délire le temps, entre mégaralenti, hyperaccélération, rétroprogression ou régression vers l’avant, permettant de porter un regard critique sur nos usages et contre-usages du temps.

Nous envisageons des terrains qui portent — par exemple, mais pas exclusivement — sur le travail des géologues spéculant sur le devenir des continents ; celui des paléontologistes ou des astrobiologistes imaginant des formes de vie et des processus d’évolutions tout autres ; des cosmologues en quête des traces d’un état « primordial » de l’univers ; des développeurs de jeux vidéo programmant des univers virtuels à l’intérieur desquels des millions de joueurs et de joueuses s’engagent à faire l’expérience (et à perdre) de nombreuses vies métaverselles ; des personnes explorant, à l’aide d’hypnothérapeutes, des vies antérieures ; d’autres encore développant de nouveaux modes de vie, de nouvelles manières d’être-dans-les-temps.

Contre l’idée que le futur serait déjà joué, contre l’idée d’un temps unique, unilatéralement orienté, on s’intéressera ici aux lieux de futurologies folles, excentriques, alternatives, simultanées ou parallèles.

Outre des articles académiques (8 000 mots), le numéro comptera des « portfolios » conçus comme de courts essais construits sur un corpus d’images. Des récits courts (4 000 mots) enfin, prenant la forme de vignettes descriptives, rendront compte d’événements documentés dans des archives ou directement observés dans le cadre d’un terrain ethnographique.

Les propositions de contributions devront être envoyées sous forme d’un résumé (300 mots environ) avant le 15 mars 2022 à la rédaction de la revue Terrain :

terrain.redaction@cnrs.fr

Les articles complets sont à remettre pour le 1er septembre 2022.

 

Lectures

 

ANDRIEU Chloé & Sophie HOUDART (dir.), 2018.
La composition du temps : Prédictions, événements, narrations historiques, Paris, Boccard.

ANGELETTI Thomas, Arnaud ESQUERRE & Jeanne LAZARUS (dir.), 2012.
Prédictions apocalyptiques et prévisions économiques numéro thématique, Raisons politiques, 48.

CHAKRABARTY Dipesh, 2015.
« The Human Condition in the Anthropocene », The Tanner Lectures on Human Values, Yale University, p. 138-88.

CHOI Steve K. et al., 2020.
« The Atacama Cosmology Telescope : A Measurement of the Cosmic Microwave Background Power Spectra at 98 and 150 GHz », Journal of Cosmology and Astroparticle Physics, no 12, id. 045. En ligne : https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1475-7516/2020/12/045

CRUTZEN Paul & Eugene STOERMER, 2000.
« The Anthropocene, Global Change », IGBP Newsletter, no 41, p. 17–18.

DELUERMOZ Quentin & Pierre SINGARAVÉLOU, 2016.
Pour une histoire des possibles : Analyses contrefactuelles et futurs non advenus, Paris, Seuil.

ELIAS Norbert, 1996.
Du temps, Paris, Fayard.

GELL Alfred, 1992.
The Anthropology of Time : Cultural Constructions of Temporal Maps and Images, Oxford, Berg.

HARTOG François, 2003.
Régimes d’historicité : Présentisme et expériences du temps, Paris, Seuil.

ROSA Hartmut, 2010.
Accélération : une critique sociale du temps, Paris, La Découverte.

ROVELLI Carlo, 2014.
Et si le temps n’existait pas ? Un peu de science subversive, Paris, Dunod.

SAINT-MARTIN Arnaud, 2019.
« Science-fiction et futurologie de la colonisation martienne. Espace des possibles, régimes de croyance et entrecroisements », Socio, no 13, p. 43-68.

SERVIGNE Pablo, 2015.
Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations, Paris, Seuil.

SRNICEK Nick & Alex WILLIAMS, 2016.
Inventing the Future : Postcapitalism and a World Without Work, Brooklyn & Londres, Verso.

 

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