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20.12.2019

Soutenance de thèse de Mme Aroua Ladibi : « ‘‘Un destin commun’’. La conquête arabe dans le récit national en Algérie, au Maroc et en Tunisie depuis les indépendances »

Cette thèse a été réalisée dans le cadre du labex Les passés dans le présent, sous la direction de Hervé Inglebert.

La soutenance aura lieu le vendredi 20 décembre 2019 à 14h, 29, rue d’Ulm, Salle Langevin (1er étage à gauche)

Le jury sera composé de :

Kmar Bendana, professeure d’histoire contemporaine, Université de la Manouba, Tunis
Karima Dirèche, directrice de recherche CNRS, Laboratoire TELEMMe, Aix-en-Provence
Mostafa Hassani Idrissi, professeur de didactique de l’histoire, Université Mohamed V, Rabat
Alain Messaoudi, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Nantes
Hervé Inglebert, professeur d’histoire romaine, Université Paris Nanterre

La soutenance est publique et sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié.e.s.

Soutenance de thèse de Mme Aroua Ladibi :

« ‘‘Un destin commun’’. La conquête arabe dans le récit national en Algérie, au Maroc et en Tunisie depuis les indépendances »

 

Cette thèse a été réalisée dans le cadre du labex Les passés dans le présent, sous la direction de Hervé Inglebert.

 

La soutenance aura lieu le vendredi 20 décembre 2019 à 14h, 29, rue d’Ulm, Salle Langevin (1er étage à gauche)

 

Le jury sera composé de :

Kmar Bendana, professeure d’histoire contemporaine, Université de la Manouba, Tunis

Karima Dirèche, directrice de recherche CNRS, Laboratoire TELEMMe, Aix-en-Provence

Mostafa Hassani Idrissi, professeur de didactique de l’histoire, Université Mohamed V, Rabat

Alain Messaoudi, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Nantes

Hervé Inglebert, professeur d’histoire romaine, Université Paris Nanterre

 

La soutenance est publique et sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement convié.e.s.

 

Résumé de la thèse :

Cette thèse interroge le lien entre récit historique et construction nationale en Algérie, au Maroc et en Tunisie depuis les indépendances, en partant des discours politiques, des programmes d’enseignement et des manuels d’histoire. Elle se focalise sur le traitement scolaire de la conquête arabe (VIIe s.) afin d’étudier de quelle manière celle-ci s’intègre dans le récit national. Ce choix se fonde sur le fait que la conquête correspond à un passé commun aux trois pays sur le plan chronologique et spatial. Dès lors, les traitements observés révèlent des différences nationales qui sont susceptibles de révéler à leur tour des constructions différenciées de la nation. La comparaison de ces pays vise moins à confirmer une supposée ressemblance qu’à chercher les différences, afin de cerner non seulement ce que les manuels d’histoire disent de la conquête, mais aussi ce qu’elle-même dit du récit national. Malgré les proximités entre les trois pays, l’analyse montre que leurs manuels respectifs n’adoptent pas des récits nationaux similaires. Dans chaque État, ces récits composent avec différents aspects de la conquête (histoire politique et histoire religieuse, arabité et islam, territoire et langue) afin de définir une identité nationale. En Algérie, la conquête est mobilisée pour valoriser l’appartenance à une communauté arabo-musulmane qui déborde le cadre national. Au Maroc, elle est éludée du récit national à mesure que l’islamité de la monarchie chérifienne est mise en avant. En Tunisie, elle apparaît comme une étape parmi d’autres d’une longue épopée ; elle contribue à magnifier le territoire national. À travers ces différents statuts de la conquête arabe dans chacun des récits nationaux, se dessinent trois conceptions de l’État-nation.

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03.12.2019

Soutenance de thèse de M. Brett Le Saint : "Frontière nationale, frontières sociales : Ethnographie de l'espace frontalier isan-lao"

3 décembre 2019, 13h45
Université Paul-Valéry de Montpellier, Site Saint Charles 1, Salle des Actes

Thèse réalisée sous la direction de Bernard Formoso :

 

Frontière nationale, frontières sociales : Ethnographie de l'espace frontalier isan-lao

Composition du jury :

Alain BABADZAN, Professeur émérite à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)                        Examinateur
Michèle BAUSSANT, Directrice de recherche au CNRS, ISP (UMR7220)                                                                          Rapporteure
Magali DEMANGET, Maîtresse de conférence à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)          Examinatrice
Bernard FORMOSO, Professeur à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)                                   Directeur
Jacques IVANOFF, Chargé de recherche au CNRS, MNHN                                                                                                  Rapporteur
Vatthana PHOLSENA, Chargé de recherche au CNRS, CASE (8170)                                                                                   Examinatrice      

3 décembre 2019, 13h45
Université Paul-Valéry de Montpellier, Site Saint Charles 1, Salle des Actes

Thèse réalisée sous la direction de Bernard Formoso :

Frontière nationale, frontières sociales : Ethnographie de l'espace frontalier isan-lao

 

Composition du jury  :

Alain BABADZAN, Professeur émérite à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)                     
Michèle BAUSSANT, Directrice de recherche au CNRS, ISP (UMR7220)                                                                      
Magali DEMANGET, Maîtresse de conférence à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)         
Bernard FORMOSO, Professeur à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, CERCE (EA4584-E1)                                 
Jacques IVANOFF, Chargé de recherche au CNRS, MNHN                                                                                                
Vatthana PHOLSENA, Chargé de recherche au CNRS, CASE (8170)                                                                                                                                                                                    

Résumé de la thèse :

En s’appuyant sur une ethnographie minutieuse des relations intervillageoises à la frontière thaï-lao ainsi que sur des corpus de données généalogiques et socio-économiques systématiques, ce travail entend dresser une étude comparative de deux localités frontalières en même temps qu’une description de l’espace frontalier thaï-lao. En faisant intervenir plusieurs échelles spatiales et temporelles dans l’analyse, cette recherche vise, d’une part, à effectuer une comparaison systématique des dynamiques transformatrices qui opèrent sur chacune de ces deux localités, caractérisées par une forte proximité géographique, culturelle et linguistique. D’autre part, au travers de la description des mobilités et des usages que les acteurs font de l’espace frontalier, ma recherche tend à questionner les affirmations générales préexistantes concernant l’existence d’un continuum social et culturel à l’œuvre entre populations lao et habitants du nord-est thaïlandais. L’analyse des modalités de la comparaison pratique, celle qui est mise en œuvre par les acteurs eux-mêmes, révèle, au travers de l’usage de répertoires communs, les mécanismes complexes de distinction à la frontière. Loin de ne constituer qu’une limite souveraine ou encore un « pont » entre les deux populations d’un ensemble ethnolinguistique, la frontière thaï-lao est un espace social intermédiaire au sein duquel se donne à voir la manipulation et la négociation de frontières symboliques témoignant d’une structuration asymétrique des rapports transfrontaliers.

Mots-clés : Thaïlande, Laos, Isan, espace frontalier, frontières sociales, migrations, alliance, État-nation, distinction.

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29.11.2019

Soutenance de thèse de Mme Aarthi Ajit : "La transmission de la mémoire des Tharavads : la circulation des histoires par le souvenir des Maisons ancestrales au Kerala"

Vendredi 29 Novembre 2019

Salle 308F du LESC (3e étage)

Maison Archéologie & Ethnologie 
21, allée de l’Université, Nanterre

The transmission of Tharavad memory: Histories in circulation via the remembrance of the ancestral House in Kerala  

La transmission de la mémoire des Tharavads : la circulation des histoires par le souvenir des Maisons ancestrales au Kerala

 

Thèse réalisée dans le cadre du labex Les passés dans le présent sous la direction d'Anne de Sales (LESC)

 

Le jury sera composé de :

Véronique Bouillier (Rapporteuse du jury) – Directrice de recherche émérite, Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud – École des Hautes Études en Sciences Sociales
Mathieu Claveyrolas (Rapporteur du jury) – Directeur de recherche, Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud – École des Hautes Études en Sciences Sociales
Janaki Abraham (Membre du jury) – Associate Professor, Sociology Department, Delhi School of Economics – Delhi University
Michèle Baussant (Membre du jury) – Directrice de recherche, Institut de sciences sociales du politique – Université Paris Nanterre
Gilles Tarabout (Membre du jury) – Directeur de recherche honoraire, Laboratoire d’Ethnologie et de la Sociologie Comparative – Université Paris Nanterre
Anne de Sales (Directrice de thèse) – Directrice de recherche, Laboratoire d’Ethnologie et de la Sociologie Comparative Université Paris Nanterre


 

Vendredi 29 Novembre 2019

Salle 308F du LESC (3e étage)

Maison Archéologie & Ethnologie 

21, allée de l’Université, Nanterre

The transmission of Tharavad memory: Histories in circulation via the remembrance of the ancestral House in Kerala  
La transmission de la mémoire des Tharavads : la circulation des histoires par le souvenir des Maisons ancestrales au Kerala

Thèse réalisée dans le cadre du labex Les passés dans le présent sous la direction d'Anne de Sales (LESC)

 

Le jury sera composé de :

Véronique Bouillier (Rapporteuse du jury) – Directrice de recherche émérite, Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud – École des Hautes Études en Sciences Sociales

Mathieu Claveyrolas (Rapporteur du jury) – Directeur de recherche, Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud – École des Hautes Études en Sciences Sociales

Janaki Abraham (Membre du jury) – Associate Professor, Sociology Department, Delhi School of Economics – Delhi University

Michèle Baussant (Membre du jury) – Directrice de recherche, Institut de sciences sociales du politique – Université Paris Nanterre

Gilles Tarabout (Membre du jury) – Directeur de recherche honoraire, Laboratoire d’Ethnologie et de la Sociologie Comparative – Université Paris Nanterre

Anne de Sales (Directrice de thèse) – Directrice de recherche, Laboratoire d’Ethnologie et de la Sociologie Comparative Université Paris Nanterre
 

Abstract:

This thesis is an intergenerational study of how and for what purposes French citizens of Malayali origin (from Kerala in south-west India) remember, identify and engage with their ancestral Houses in Kerala known as Tharavads. The memories of and actions taken towards Houses in Kerala are explored principally through multi-site ethnographic research of French citizens of Malayali origin in Île-de-France and French citizens living in Mahe, part of the Union Territory of Puducherry, South India, as well as other towns in Kerala. The work presented here is thus a reflection on the relation between memory and kinship through recollections of ancestral Houses. It also examines what occurs, consequently, in the absence of transmission of cultural memory from one generation to another. There are diverse actions taken by members of the Malayali diaspora and French citizens of Malayali origin toward enabling environments of Malayali identity, culture and Tharavad narrative for their children – actions which are significant for imparting Tharavad knowledge and history to the younger generation. A central point in this thesis is whether, how and why dispersed individuals and families of Malayali origin living in France renew their kinship links to one or several Tharavads. This thesis also examines what the Tharavad means for Tharavad members or descendants who grew up in and around these ancestral Houses, as well as the relevance of the Tharavad today.
 

Résumé :

Cette thèse est une étude intergénérationnelle des pratiques et motivations des citoyens français d’origine malayalie lorsqu’ils se remémorent, s’identifient et interagissent avec leurs Maisons ancestrales au Kerala, connues sous le nom de Tharavads. Les souvenirs et actions dont ces Maisons du Kerala sont l’objet sont explorés principalement au travers d’une étude ethnographique multi-sites de citoyens d’origine malayalie en Île-de-France et de citoyens français habitants de Mahé, territoire de Pondichéry, ainsi que d’autres villes de l’Inde du sud. Le travail présenté ici est donc une réflexion sur les relations entre mémoire et lien de parenté au travers d’évocations de Maisons ancestrales. Dès lors, nous examinons aussi les conséquences de l’absence de transmission de mémoire culturelle d’une génération à l’autre. Les membres de la diaspora malayalie et les citoyens français d'origine malayalie ont pris diverses mesures pour créer un environnement favorable à l'identité et à la culture malayalie et à la circulation de récits liés au Tharavad pour leurs enfants, mesures qui s’avèrent importantes pour la transmission de la connaissance et de l'histoire du Tharavad aux jeunes générations. Cette thèse se penche sur la question de savoir si, comment et pourquoi des individus et familles dispersés d’origine malayalie vivant en France renouvellent leurs liens de filiation à un ou plusieurs Tharavads. Cette thèse examine aussi ce que le Tharavad signifie pour les membres ou les descendants de Tharavad qui ont grandi dans ces Maisons ancestrales et autour de ceux-ci, ainsi que la pertinence du Tharavad aujourd'hui.

 

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25.11.2019

Appel à projets de préfiguration 2019

Créé en 2012, le labex Les passés dans le présent / histoire, patrimoine, mémoire a obtenu en 2019 sa prolongation pour une durée de cinq ans, jusqu’en 2024.

Pour permettre l’exploration de nouvelles pistes de recherche, l’émergence de nouvelles idées ou de nouvelles coopérations, le lancement d’expérimentations, le labex Les passés dans le présent lance un appel à projets de préfiguration. Il s’agit de développer une pépinière de projets susceptibles, ultérieurement, de s’inscrire dans son programme scientifique.

La dotation globale du présent appel à projets est de 40 000€.

La date limite de dépôt de dossier est le lundi 25 novembre 2019, à 12h00 (midi).

Plus d'informations dans l'article

Le labex Les passés dans le présent / histoire, patrimoine, mémoire est un programme de recherche collectif et international de long terme. Créé en 2012, il a obtenu en 2019 sa prolongation pour une durée de cinq ans, jusqu’en 2024. Son consortium allie l’Université Paris Nanterre, établissement coordinateur, l’Université Paris8, l’Université Paris Lumières, l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, le CNRS ainsi que cinq institutions culturelles nationales majeures.
 
Pour permettre l’exploration de nouvelles pistes de recherche, l’émergence de nouvelles idées ou de nouvelles coopérations, le lancement d’expérimentations, le labex Les passés dans le présent lance un appel à projets de préfiguration. Il s’agit de développer une pépinière de projets susceptibles, ultérieurement, de s’inscrire dans son programme scientifique.
 
La dotation globale du présent appel à projets est de 40 000€.
 
Une attention particulière sera portée aux propositions qui tendent à l’interdisciplinarité, celles qui proposent une transversalité entre les métiers, entre les pratiques, celles qui développent une recherche transnationale allant au-delà du comparatif, ainsi que celles qui réfléchissent aux enjeux territoriaux locaux des problématiques. Il est également recommandé de veiller à l’objectif professionnalisant de l’implication des étudiants et jeunes chercheurs.
 
Priorités thématiques de l’appel à projets 2019 : 
 
  • Mémoire des milieux : traces, territoires, intraçables
  • Expériences du temps : altérités, dispositifs, mondes
  • Technologies de la mémoire : supports, ressources, données
  • Mémoires pour le futur ? Politiques, médiations, prospectives
 
La date limite de dépôt de dossier est le lundi 25 novembre 2019, à 12h00 (midi).

Retrouvez ci-joint l'intégralité du texte de l'appel à projets de préfiguration 2019 . 

 

 
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25.11.2019

Appel à projets de recherche 2019

Créé en 2012, le labex Les passés dans le présent / histoire, patrimoine, mémoire a obtenu en 2019 sa prolongation pour une durée de cinq ans, jusqu’en 2024.

Répondant à la logique intégrative du labex, le présent appel à projets vise à développer de manière structurante les thématiques de recherche proposées et à fédérer les équipes.

La dotation globale du présent appel à projets est de 1 250 000€.

La date limite de dépôt de dossier est le lundi 25 novembre 2019, à 12h00 (midi).

Plus d'informations dans l'article

Le labex Les passés dans le présent / histoire, patrimoine, mémoire est un programme de recherche collectif et international de long terme. Créé en 2012, il a obtenu en 2019 sa prolongation pour une durée de cinq ans, jusqu’en 2024. Son consortium allie l’Université Paris Nanterre, établissement coordinateur, l’Université Paris8, l’Université Paris Lumières, l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, le CNRS ainsi que cinq institutions culturelles nationales majeures.

Répondant à la logique intégrative du labex Les passés dans le présent, le présent appel à projets vise à développer de manière structurante les thématiques de recherche proposées et à fédérer les équipes.

La dotation globale du présent appel à projets est de 1 250 000€

Une attention particulière sera portée aux propositions qui tendent à l’interdisciplinarité, celles qui proposent une transversalité entre les métiers, entre les pratiques, celles qui développent une recherche transnationale allant au-delà du comparatif, ainsi que celles qui réfléchissent aux enjeux territoriaux locaux des problématiques. Il est également recommandé de veiller à l’objectif professionnalisant de l’implication des étudiants et jeunes chercheurs.

Priorités thématiques de l’appel à projets 2019 : 

  • Mémoire des milieux : traces, territoires, intraçables
  • Expériences du temps : altérités, dispositifs, mondes
  • Technologies de la mémoire : supports, ressources, données
  • Mémoires pour le futur ? Politiques, médiations, prospectives

La date limite de dépôt de dossier est le lundi 25 novembre 2019, à 12h00 (midi).

Retrouvez ci-joint l'intégralité du texte de l'appel à projets de recherche 2019 . 

 

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31.10.2019

Collectionner l’impressionnisme | Appel à communication

Colloque international organisé par la fondation de l’université Paris Nanterre, en partenariat avec le labex Les passés dans le présent, le laboratoire Histoire des arts et des représentations de l’Université Paris Nanterre et l'Université de Rouen Normandie, avec le soutien du Contrat Normandie - Paris Île-de-France : Destination Impressionnisme.

Toutes les propositions (de communication et demande de bourse) sont à envoyer à collectionner.limpressionnisme@gmail.com avant le 31 octobre 2019.

Collectionner l’impressionnisme

Appel à communication

 

Colloque international organisé par la fondation de l’université Paris Nanterre, en partenariat avec le labex Les passés dans le présent, le laboratoire Histoire des arts et des représentations de l’Université Paris Nanterre et l'Université de Rouen Normandie, avec le soutien du Contrat Normandie - Paris Île-de-France : Destination Impressionnisme
Date : 25-26 juin 2020
Lieu : Rouen, auditorium H2O

 

Le néologisme « collectionneur » se forme au XIXe siècle pour désigner stricto sensu celui qui collectionne, achète des œuvres, les accumule, en est propriétaire. Cette description concrète, qui généralise une diversité de profils et de manières de collectionner nés durant la période, se distingue des connotations attachées aux termes précédents d’« amateur » ou de « connaisseur », qui évoquent davantage le goû, l’érudition, l’engagement artistique ou intellectuel. S’ils ne sont pas exempts de préoccupations économiques et sociales, les collectionneurs de l’impressionnisme se sont souvent impliqués dans la défense de ce mouvement qu’ils ont contribué, selon leur époque, à faire émerger, à imposer ou à diffuser à l’échelle internationale. C’est à cette catégorie engagée de collectionneurs qui, sans exclure nécessairement d’autres inclinations artistiques ont joué un rôle dans l’histoire du mouvement, que ce colloque propose de s’intéresser.

Alors que de nombreux travaux ont été consacrés à quelques figures particulières de collectionneurs, l’enjeu de ce colloque est de dépasser l’approche monographique pour privilégier des analyses transversales, comparées et problématisées. Le collectionneur et sa collection seront abordés en lien avec son époque et son contexte politique, social et économique. Il s’agit ainsi de poser la question du rôle des collectionneurs dans le développement et la diffusion de l’impressionnisme depuis les débuts du mouvement jusqu’au milieu du XXe siècle. Loin d’être isolé, le collectionneur est ancré dans un réseau d’acteurs aussi bien privés qu’institutionnels qu’il s’agira là aussi d’identifier afin de mettre en lumière leurs relations et de les situer dans les réseaux du monde de l’art moderne. Qu’on adopte une approche par l’objet, la collection ou le collectionneur, cette mise en contexte se joue aussi du point de vue des territoires. Du local à l’international, les différentes échelles seront confrontées, toujours dans cette idée de situer les faits, les personnes et les objets.

Afin de développer ces questions, plusieurs thématiques sont proposées à la réflexion des chercheurs.

 

Constituer la collection

Le collectionneur entreprend sa collection soit à partir d’un noyau hérité, soit en suivant une idée particulière ou en se laissant guider par le hasard et les rencontres. La collection intervient alors à un moment de la vie des objets et en modifie le destin. Dans un temps de collectionnisme aigu, la question du choix de l’impressionnisme et donc des motivations du collectionneur se pose. Dépendent-elles de son profil socio-économique ? De son histoire personnelle ? De son genre ? De son implantation géographique ? Collectionne-t-on de la même manière qu’on soit normand, parisien, américain ou russe ; qu’on ait côtoyé les peintres impressionnistes ou qu’on soit né après leur disparition ? Au-delà de l’esthétique, des choix plus fins s’opèrent parfois en fonction des médiums, des formats, des sujets ou d’un artiste en particulier.

La constitution de la collection pose aussi des questions pratiques comme les moyens investis, la manière d’acquérir – en vente publique, directement chez l’artiste ou chez un marchand – les intermédiaires engagés, la littérature consultée... Certains ne s’entourent que des œuvres facilement accessibles quand d’autres sont prêts à voyager pour constituer leur collection.

 

Travailler et présenter la collection

Le propre d’une collection est de n’être jamais achevée. Sa vie, faite d’achats, de reventes, d’échanges et de cadeaux, est souvent trés intense et mobilise tout un réseau d’artistes, de marchands, d’experts et d’amis collectionneurs ou non. Elle implique aussi une gestion matérielle très concrète pour le stockage, la conservation ou la restauration des œuvres. De manière plus évidente mais pas toujours bien connue, se pose la question de la visibilité de la collection. Est-elle accessible ? Si oui, dans quel lieu, à quelle condition et pour quel public ? La thématique de la monstration de la collection ouvre sur celles de l’aménagement intérieur et de l’accrochage, qui sont particulièrement prégnantes à l’époque de l’impressionnisme. Des publications pour aider les collectionneurs dans leurs activités apparaissent alors.

Au même moment, la pratique de la collection s’accompagne d’un approfondissement scientifique des connaissances. Que ce soit le collectionneur lui- même ou d’autres intermédiaires – critiques, marchands, historiens – nombreux sont ceux qui publient autour des collections dans une volonté de mise en ordre et d’inventaire. Cette évolution fait écho à la spécialisation de l’histoire de l’art qui se joue alors et dont témoigne par exemple l’apparition des premiers catalogues raisonnés. Ces premiers travaux scientifiques mettent parfois en lumière de manière détournée de nouveaux aspects des collections, en particulier les nombreux faux qui circulent alors sur le marché. Cette ambition de documenter et médiatiser la collection est notamment rendue possible par le développement de la photographie qui permet de multiplier la reproduction et la diffusion iconographique des œuvres d’art.

 

Appréhender l’impressionnisme par la collection

La médiation et l’exposition croissante des collections accentuent le rôle qu’elles ont pu jouer dans la diffusion du mouvement du temps des peintres ou dans la première moitié du XXe siècle. Comment l’impressionnisme a-t-il été perçu à travers ces collections ? Quels impacts ont-elles eues à la fois sur le goût du public et sur les pratiques artistiques ? À l’échelle internationale, à une période où les nationalismes s’exacerbent, la diffusion de l’impressionnisme, considéré comme un art français, est bien souvent entrée en concurrence avec le soutien et le développement d’un art national.

Quand cela est possible, on étudiera alors avec profit la posture du collectionneur. Adopte-t-il une conduite volontairement et consciemment militante de défense du mouvement? Se met-il en scène dans cette démarche ou s’efface-t-il derrière sa collection ? Et quels moyens met-il en œuvre dans son entreprise ?

 

Le devenir des collections

Qu’elle soit vendue, donnée, perdue ou spoliée, qu’elle soit conservée dans son intégralité ou dispersée, la collection se trouve presque toujours confrontée à sa fin. Celle-ci survient souvent à la disparition du propriétaire mais peut aussi intervenir de son vivant. Certains collectionneurs ont pour leurs œuvres un véritable dessein, qui éclaire souvent d’une nouvelle manière leurs motivations et leur conception de la collection. Le collectionnisme est concomitant de l’essor des musées qui, en donnant une destination assez évidente pour les collections, favorise leur développement. On étudiera ainsi avec profit les relations entre collections privées et institutions publiques, entre collectionneurs et fonctionnaires de la culture.

Alors que certains, qui conçoivent leur collection comme une œuvre à part entière, trouvent dans la donation un moyen de conserver son unité ; d’autres au contraire considèrent chaque objet dans sa valeur propre et préfèrent disperser leur collection en vente publique. Si l’histoire de la collection se clôt alors, celle de chaque objet se prolonge, permettant parfois de retracer l’arbre généalogique d’une œuvre. Et parfois les collections sont dispersées de manière plus violente. C’est le cas des collections perdus ou spoliées. Si la trace de ces collections est difficile à suivre elle est d’autant plus passionnante que ce sont souvent des ensembles bien moins connus.

Ces pistes ne sont ni exhaustives, ni exclusives et toutes les propositions seront examinées avec intérêt par le comité scientifique qui sera malgré tout attentif aux efforts de problématisation. Il ne s’agit pas tant de dresser le portrait de la figure du collectionneur, à moins d’une mise au jour d’une personnalité pas ou peu connue, mais d’interroger son lien à l’impressionnisme de façon comparée, transversale et problématisée.

 

Bourses

Dans le cadre de la préparation de ce colloque, des bourses d’aide à la recherche sont proposées. Elles sont destinées à soutenir des travaux qui doivent être menés sur les territoires normands, parisiens et d’Île-de-France afin de mettre au jour des sources, des collections ou des collectionneurs méconnus.
Ceux qui souhaitent en bénéficier doivent envoyer, en plus de leur proposition de communication, un projet de recherche motivé qui détaille les fonds à explorer.

Toutes les propositions (de communication et demande de bourse) sont à envoyer à collectionner.limpressionnisme@gmail.com avant le 31 octobre 2019.
Les propositions de communications feront maximum 1 page et seront accompagnées d’une courte bio-bibliographie.

 

Atelier préparatoire

Un atelier préparatoire à ce colloque sera organisé à l’université Paris Nanterre le 3 octobre 2019 sur le thème Le collectionnisme : approches, méthodes et outils. Son but sera de proposer en amont des éléments d’enrichissement en faisant le point sur l’historiographie de la question, sur les recherches en cours et en présentant les chantiers en cours, numériques et expositions, que les chercheurs et les institutions culturelles ont développés pour l’étude de ces collections.

 

 

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28.10.2019

The Artist Libraries Project in the Labex Les passés dans le présent

Félicie Faizand de Maupeou, Ségolène Le Men, Journal of Data Mining and Digital Humanities, Episciences.org, 2019

Félicie Faizand de Maupeou, Ségolène Le Men, Journal of Data Mining and Digital Humanities, Episciences.org, 2019

Abstract : The creation of the Artist Libraries Project was sparked by the observation that artist libraries are still not well known, yet many art historians are interested in this archive for the value it adds to understanding the person behind the artist and his or her creative process. The problem is that these libraries are rarely physically preserved. To remedy this dispersion, we built an online database and a website www.lesbibliothequesdartistes.org that house this valuable source in the form of lists of books and their electronic versions. First data on Monet's library have been made available, and several additional artist libraries from the 19 th and 20 th centuries are on the way for 2019. By gathering all these bibliographical data in a central database, it's possible to explore one library and to compare several. This article explains how we built the database and the website and how the implementation of those IT tools has raised questions about the use of this resource as an archive on the one hand, as well as its value for art history on the other.

En savoir plus sur le projet numérique Bibliothèques d'artistes. 

The Artist Libraries Project in the Labex Les passés dans le présent sur HAL
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30.09.2019

Appel à contribution : The Semantic Web Journal

Dans le cadre d'un numéro spécial à paraître, The Semantic Web Journal lance un appel à contribution sur les apports du web sémantique aux différents domaines du patrimoine culturel. Les articles sont à soumettre d'ici fin septembre 2019.

Dans le cadre d'un numéro spécial à paraître, The Semantic Web Journal lance un appel à contribution sur les apports du web sémantique aux différents domaines du patrimoine culturel. Les articles sont à soumettre d'ici fin septembre 2019.

En savoir plus :http://www.semantic-web-journal.net/blog/special-issue-semantic-web-cultural-heritage

 

 

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19.09.2019

Journées d'études "Le cinéma d'expédition", 19 et 20 septembre 2019, musée du quai Branly-Jacques Chirac et Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Associées à une programmation de films muets sur les débuts du cinéma d’expédition ainsi qu’à une exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ces journées d’études entendent redonner une place à ce corpus hybride de l’histoire du cinéma, du divertissement populaire et du film ethnographique, sans oblitérer sa dimension coloniale.

Associées à une programmation de films muets sur les débuts du cinéma d’expédition ainsi qu’à une exposition à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ces journées d’études entendent redonner une place à ce corpus hybride de l’histoire du cinéma, du divertissement populaire et du film ethnographique, sans oblitérer sa dimension coloniale.

Le jeudi 19 septembre 2019 de 09:30 à 19:00 - Au musée du quai Branly - Jacques Chirac (Salle de cinéma)
Le jeudi 19 septembre 2019 de 19:00 à 21:00 - projection du film La Croisière Jaune, un film de André Sauvage et Léon Poirier, France
Le vendredi 20 septembre 2019 de 09:30 à 18:30 - A la Fondation Seydoux-Pathé

Programme complet sur la site du musée du quai Branly-Jacques Chirac

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14.08.2019

BLACK HOLE, Why I have never been a Rose

Première du film BLACK HOLE, Why I have never been a Rose, par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes, au festival de Locarno, dans la section 'Moving Ahead', 14-15 et 16 août 2019.

A Calcutta, des patients explorent leurs vies antérieures dans le cabinet d'une hypnotiseuse et se retrouvent propulsés dans les plis les plus reculés du passé. Pendant ce temps, un groupe de chasseurs de fantômes mènent leur enquête dans les lieux abandonnés de l'histoire coloniale et tentent de communiquer, via leurs appareils radio, avec des âmes errantes. Black Hole oscille entre le dispositif médiumnique et le piège à fantômes, traquant les étranges chemins de la réincarnation, jusqu'au court-circuit.

Documentaire expérimental par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes.

Locarno Film Festival, du 7 au 17 août 2019

Première du film BLACK HOLE, Why I have never been a Rose, par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes, au festival de Locarno, dans la section 'Moving Ahead', 14-15 et 16 août 2019.

A Calcutta, des patients explorent leurs vies antérieures dans le cabinet d'une hypnotiseuse et se retrouvent propulsés dans les plis les plus reculés du passé. Pendant ce temps, un groupe de chasseurs de fantômes mènent leur enquête dans les lieux abandonnés de l'histoire coloniale et tentent de communiquer, via leurs appareils radio, avec des âmes errantes. Black Hole oscille entre le dispositif médiumnique et le piège à fantômes, traquant les étranges chemins de la réincarnation, jusqu'au court-circuit.

Documentaire expérimental par Emmanuel Grimaud et Arnaud Deshayes.

Locarno Film Festival, du 7 au 17 août 2019

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19.06.2019

Rencontre Culture Numérique - Paris - Forum des images, 19 & 20 juin 2019

Cette nouvelle rencontre, fruit d'un partenariat avec le Forum des images et le festival NewImages, qui se déroule du 19 au 23 juin 2019 et qui bénéficie du soutien du ministère de la Culture et du Centre national du cinéma et de l'image animée, aborde la thématique de l'immersion numérique. Elle se propose d'explorer comment des institutions du secteur muséal et patrimonial, des médiathèques et des artistes s'emparent de ces technologies dans leurs démarches de médiation et de création et d'échanger sur les problématiques de diffusion et d'usages par les publics de ces nouveaux outils et dispositifs. 

Immersion numérique
Paris - Forum des images - 19 & 20 juin 2019

Cette nouvelle rencontre, fruit d'un partenariat avec le Forum des images et le festival NewImages, qui se déroule du 19 au 23 juin 2019 et qui bénéficie du soutien du ministère de la Culture et du Centre national du cinéma et de l'image animée, (https://newimagesfestival.com) aborde la thématique de l'immersion numérique. 

Au-delà des effets de mode ou d'engouement technologique pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée, elle se propose d'explorer comment des institutions du secteur muséal et patrimonial, des médiathèques et des artistes s'emparent de ces technologies dans leurs démarches de médiation et de création et d'échanger sur les problématiques de diffusion et d'usages par les publics de ces nouveaux outils et dispositifs. 
 
Pour plus d'informations : http://www.rencontres-numeriques.org/2019/
 
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25.05.2019

La Bibliothèque parlante - Le festival de la BnF, 24-26 mai 2019

Événement culturel / Les 24, 25 et 26 mai prochains, la Bibliothèque nationale de France ouvre grand ses portes à l’occasion de son festival annuel pour donner la parole aux livres et célébrer, à voix haute, les textes. Des salles de lecture aux auditoriums en passant par le jardin exceptionnellement ouvert au public, c’est l’occasion pour les visiteurs de découvrir la Bibliothèque autrement, à travers des lectures, performances et spectacles portés par une distribution prestigieuse, qui rythmeront pendant 2 jours la vie de la « Bibliothèque parlante ».

Souvent associée à une ambiance feutrée et silencieuse, la Bibliothèque est pourtant habitée par une infinité de voix, celles des volumes gardés là. « Faire parler » la Bibliothèque, c’est laisser, le temps d’un week-end, le murmure immémorial qui habite les lieux devenir clameur.
 
La Bibliothèque parlante trace ainsi pendant deux jours un parcours dans les collections de la BnF et dans ses espaces, pour entendre des paroles passées ou présentes, toujours vibrantes, toujours vivantes.
 
Pour sa troisième édition, la programmation du Festival fait écho à l’exposition Manuscrits de l’extrême : la majorité des textes donnés en lecture rendent compte d’une expérience de l’extrême – passion, péril ou possession.
 
Des mots pour dire la sidération, le tremblement, l’émotion. Des mots comme un recours ultime de l’humain pour survivre, laisser une trace ou sauver ce qui peut l’être dans des situations éprouvantes.
 
Des mots pour saisir l’existence dans ce qu’elle a de plus fou, comme fous peuvent être l’amour et l’art. C’est la promesse du festival de la BnF, pensé comme une déambulation à travers les espaces du site François-Mitterrand, pour y entendre les voix des écrivains à travers celles des comédiens.
 
Programme du Festival de la BnF 2019 - La Bibliothèque parlante
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09.05.2019

7ème Rencontres atlantiques - Les sémiophores des traites et des esclavages

Dix ans après l’inauguration au musée d’Aquitaine du parcours «Bordeaux, le commerce atlantique et l’esclavage », cette 7e édition des Rencontres atlantiques propose d’analyser les traces matérielles des esclavages et des traites en termes de sémiophores. La notion, développée par Krzysztof Pomian (1987) et reprise ensuite par François Hartog (2003), permet d’appréhender les processus de patrimonialisation des traces matérielles du passé et de les inscrire dans leur historicité, d’en questionner les silences et les multiples formes de réécriture. 

 

Dix ans après l’inauguration, au musée d’Aquitaine du parcours «Bordeaux, le commerce atlantique et l’esclavage », cette 7e édition des Rencontres atlantiques propose d’analyser les traces matérielles des esclavages et des traites en termes de sémiophores. La notion, développée par Krzysztof Pomian (1987) et reprise ensuite par François Hartog (2003), permet d’appréhender les processus de patrimonialisation des traces matérielles du passé et de les inscrire dans leur historicité, d’en questionner les silences et les multiples formes de réécriture. 

Programme : 

 Jeudi 9 mai, 9h.17h30
 Auditorium du musée d’Aquitaine

 Matin : Musées et mémoriaux

  • Annette BECKER (Université Paris-Nanterre)
    Que montrent – que ne montrent pas – de la traite atlantique et de l’esclavage quelques grands musées récents ?
  • Charles FORSDICK (Université de Liverpool)
    Dark tourism and sites of enslavement: a comparative perspective
  • Ulrike SCHMIEDER (Université Leibniz d’Hanovre)
    Slave Trade, Slavery, and Abolition in European Capitals (London, Paris, Madrid): Remembrance and Neglect in Urban Museum ́s and Memorial Landscapes
  • Richard OHENE-LARBI (Ghana Museums and Monuments Board)
    Interpreting Slave History and Sites of Memory: The Case of Cape Coast Castle Museum, Ghana 

 Après-midi : Patrimonialiser les esclavages : approches anthropologiques

  • Anne-Claire FAUCQUEZ (Université Paris 8)
    Le musée de l’African Burial Ground National Monument Visitor Center à New York : quand l’exhumation du passé vient bouleverser le présent
  • Christine CHIVALLON (CNRS / Passages)
    Conserver le patrimoine ou conserver l’ordre social. À propos de l’usage de l’art et du patrimoine aux Antilles françaises
  • Maxime de FORMANOIR (Université libre de Bruxelles)
    ‘If the Kota...’ À propos de quelques sémiophores de l’esclavage et de la traite sur l’ancienne côte de Loango (Gabon, République du Congo)
  • Joël NORET (Université libre de Bruxelles)
    Lapsus patrimonial et intimité lignagère dans le Bénin méridional
  • Nicola LO CALZO (Photographe)
    Cham. Mémoires de l’esclavage colonial : une enquête photographique, 2010-2020

 Vendredi 10 mai, 9h.17h
 Auditorium du musée d’Aquitaine

 Matin : Polysémie des collections

  • Jacques de CAUNA (UPPA)
    Les vestiges d’habitations en Haïti : médiatiser une collection patrimoniale à ciel ouvert
  • Yannick LE ROUX (EHESS)
    Tableau montrant la réception à Cayenne de Turgot (1764) – Analyse
  • Shanaaz GALANT (Slave Lodge, Cape Coast)
    Interpreting the material traces of slavery in the work of the artist, Roderick K Sauls at the Iziko Slave Lodge Cape Town
  • Matthieu DUSSAUGE (Musée Schœlcher, Pointe-à-Pitre)
    Le nouveau musée Schœlcher : pour une nouvelle approche sensible de l’histoire de l’esclavage et des abolitions

 Après-midi : L’exposition des traites et des esclavages

  • Christian BLOCK (Musée d’Aquitaine) François HUBERT (Musée d’Aquitaine)
    L’ exposition « Bordeaux, le commerce atlantique et l’esclavage » dix ans après
  • Annemarie DE WILDT (Amsterdam Museum)
    Encounters around slavery
  • Eveline SINT-NICOLAAS (Rijksmuseum Amsterdam)
    Searching for stories: The preparations of the exhibition on slavery in 2020
  • Nicolas MARTIN-BRETEAU (Université Lille-3)
    ‘I, too, am America’: le Musée national d’histoire et de culture africaines- américaines (NMAAHC) et la réécriture de l’histoire des États-Unis
  • Myriam COTTIAS (CNRS) François HUBERT (Musée d’Aquitaine)
    Conclusions

 

Projet : Tourisme des catastrophes ; sites de souffrances, sites de mémoires
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26.04.2019

Landscapes Afterwar(d)s, 26 et 27 avril 2019, Phnom Penh, Cambodge

Colloque international :
26 avril 2019 - Institut Français, Phnom Penh
27 avril 2019 - Université royale des beaux-arts, Phnom Penh

Le programme Landscapes Afterwar(d)s s’inscrit dans la continuité d’une réflexion sur la mémoire des lieux à l’épreuve des guerres et conflits. Le paysage se distingue de la nature dans la mesure où il n’existe qu’à travers ceux qui le regardent. Notre regard sur lui diffère selon les époques et les cultures. Si la nature est elle-même meurtrie par un passé violent, comment témoigner de l’après coup des paysages ? Comment un paysage qui a connu des crimes d’une grande ampleur peut-il offrir une visibilité de l’Histoire ? 

 

Colloque international :
26 avril 2019 - Institut Français, Phnom Penh
27 avril 2019 - Université royale des beaux-arts, Phnom Penh

Le programme Landscapes Afterwar(d)s s’inscrit dans la continuité d’une réflexion sur la mémoire des lieux à l’épreuve des guerres et conflits. Le paysage se distingue de la nature dans la mesure où il n’existe qu’à travers ceux qui le regardent. Notre regard sur lui diffère selon les époques et les cultures. Si la nature est elle-même meurtrie par un passé violent, comment témoigner de l’après coup des paysages ? Comment un paysage qui a connu des crimes d’une grande ampleur peut-il offrir une visibilité de l’Histoire ? 

Partout où des conflits ont existé, la question du paysage est essentielle pour déchiffrer les strates mémorielles d’événements enfouis qui manifestent de façon diffuse, malgré le passage du temps, la réalité de ce qui a été. Notre attention portera sur les modes d’appropriation d’un passé qui résiste, à travers des représentations de paysages, telles qu’elles peuvent être travaillées par l’histoire, l’anthropologie, les dispositifs de l’art contemporain, le cinéma, la littérature ou l’architecture.

PROGRAMME

 
VENDREDI 26 AVRIL | INSTITUT FRANÇAIS
Auditorium
 
08h45. Accueil
 
09h00 - 09h30. Ouverture
Patrick NARDIN et Soko PHAY | Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
 
 
1. PENSER LE PAYSAGE
    Modérateur : Patrick NARDIN
 
09h30 - 10h15  Roberto BARBANTI | Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
L’impermanence du paysage
 
10h15 - 11h00  Luba JURGENSON | Université Paris 4 Sorbonne
Paysages des violences extrêmes : la mémoire disparaît-elle dans la nature ?
 
11h00 - 11h15  Pause
 
11h15 - 12h00  Léa LE BRICOMTE | Artiste / Université Paris 8  Vincennes Saint-Denis
Spirits of War
 
12h00 - 12h45 Annette BECKER | Université Paris Nanterre / Institut Universitaire de France
« Je reste sur place et je deviens comme un arbre (…) incapable de bouger »
(Une survivante du génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda)
 
12h45 - 14h00. Déjeuner
 
 
2. L’ESPRIT DES LIEUX
    Modérateur :  Vitharin CHAN | Université royale des beaux-arts
 
14h00 - 14h45  Anne-Laure PORÉE | Journaliste / EHESS
Enquêter sur le territoire oublié de S.21
 
14h45 - 15h30  Assumpta MUGIRANEZA | Centre Iriba de Kigali
Le chant rwandais sur le génocide. Dire le paysage de l'anéantissement
 
15h30 - 15h45. Pause
 
15h45 - 16h30  Anne AGHION | cinéaste
La brillance des couleurs et des paysages ; la noirceur des cœurs et des âmes
 
16h30 - 17h15   Fanny Noëlle GUEX | Maison Française - Universié Columbia
D’un paysage à l’autre : l’itinéraire des Hommes debout pour la 20e 
commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda
 
 19h00 Concert à l’Institut français 
 Mahori, musique traditionnelle cambodgienne proposée par Cambodian Living Arts
 
 
SAMEDI 27 AVRIL | UNIVERSITÉ ROYALE DES BEAUX ARTS
Salle de théâtre
 
08h45  Accueil
 
3. DÉ-PAYSEMENTS 
     Modératrice | Annette BECKER
 
09h15 - 10h00  Clothilde ROULLIER | Archives nationales de France
Quelques temporalités du paysage à travers les fonds des Archives nationales de France
 
10h00 - 10h45  Sopheap CHEA | Centre de ressources audiovisuelles Bophana
“App-learning” sur l’histoire des Khmers rouges : quelques paysages
 
10h45 - 11h00  Pause
 
11h00 - 11h45  Khatharya UM | Université de Californie, Berkeley
La mémoire paysagère : la perte, le désir, et réinvention dans l'imaginaire 
diasporique
 
11h45 - 12h30  Fabienne LUCO | Anthropologue, CASE / EHESS 
La réinvention des lieux : l'histoire alternative d'une église à Phnom Penh
 
12h30 -14h00  Déjeuner
 
 
4. GLISSEMENTS URBAINS 
     Modératrice : Valérie NIVELON | Radio France Internationale
 
14h00 -14h45   Christiane BLANCOT | Atelier parisien d’Urbanisme
Quelques transformations de Phnom Penh depuis 1990
 
14h45 - 15h30 Yann FOLLAIN | Architecte, WY-TO Singapour
Savons-nous ce qu'on perd ? Savons-nous ce qu'on gagne ?
 
15h30 - 15h45. Pause
 
15h45 - 16h30  Soko PHAY | Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Atelier-Laboratoire : les paysage-mémoires au Cambodge
 
16h30 - 17h15  Lyno VUTH | Directeur artistique, Sa Sa Art Projects
Quelques paysages dans l’art contemporain cambodgien
 
18h00  Projection au Centre  de ressources audiovisuelles Bophana
Les tombeaux sans noms (2018) de Rithy Panh
 
 
Le colloque “Landscapes Afterwar(d)s” propose une traduction simultanée Français / Khmer.
 
ORGANISATION
 
Soko Phay / Patrick Nardin | Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
 
Les manifestations du programme Landscapes Afterwar(d)s sont organisées conjointement par l’Université royale des beaux-arts, l’Université Paris 8, IdéfiCréaTIC, l’École Universitaire de Recherche ArTeC, l’Université Paris Lumières, l’équipe EPHA-Laboratoire AIAC, l’Institut français du Cambodge, avec le soutien de Cambodian Living Arts, du Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana, du CIREMM / Centre International de Recherches et d’Enseignement sur les Meurtres de Masse, du Centre d’art contemporain Faux Mouvement, de Radio France Internationale, du Center for Khmer Studies et de Java Creative Cafe.
 
Institut français | Auditorium
218 Keo Chea, Phnom Penh 12211
 
Université royale des beaux-arts | Salle de théâtre 
72 Preah Ang Yukanthor Street (19), Phnom Penh
 
Centre de ressources audiovisuelles Bophana | Salle de projection
64 Oknha Men St. (200), Phnom Penh
 
Java Creative Cafe | Counterspace Theater  
Toul Tom Poung 53 Street 468
 
Center for Khmer Studies 
Wat Damnak, Siem Reap
 
 
Renseignements :
 
Soko Phay : +855 (0) 96 270 0269 / soko.phay@univ-paris8.fr 
Patrick Nardin : +855 (0) 96 604 6917 / patrick.nardin@univ-paris8.fr

 

 

Projet : Tourisme des catastrophes ; sites de souffrances, sites de mémoires
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26.02.2019

Recrutement | Traduction

Dans le cadre de la série Patrimoine du Proche-Orient, une version arabe du site web (patrimoineprocheorient.fr) est en cours de préparation pour la partie technique et graphique. Cette consultation a pour objet d’assurer la traduction de tous les textes du site web depuis le français en arabe d’une façon homogène et adaptée scientifiquement. Merci d'envoyer vos candidatures avant le 8 mars.

Traduction français - arabe
des contenus de la série Patrimoine du Proche-Orient
patrimoineprocheorient.fr

 

Préambule

 

Le ministère de la Culture édite ​​Grands sites archéologiques- archeologie.culture.fr, collection numérique de référence en matière de valorisation de la recherche archéologique. Depuis 2015, la gestion de cette collection est confiée au Musée d’Archéologie nationale et Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.

La collection s’inscrit dans la politique de valorisation de la recherche mise en place par le ministère de la Culture et contribue à l’éducation artistique et culturelle. Chaque publication numérique est l'occasion pour une équipe de chercheurs, spécialistes du sujet, de donner accès aux résultats de leurs recherches en veillant à ce qu’ils soient présentés de la façon la plus claire et accessible possible en tirant partie des possibilités des outils numériques actuels (visite virtuelle, modèle 3D, carte, chronologie, vidéo...).

 

Consultation

 

Dans le cadre de la série Patrimoine du Proche-Orient, une version arabe du site web (patrimoineprocheorient.fr) est en cours de préparation pour la partie technique et graphique. Cette consultation a pour objet d’assurer la traduction de tous les textes du site web depuis le français en arabe d’une façon homogène et adaptée scientifiquement.

  • ●  Contenus à traduire : actuellement le site web rassemble 35 sites “résumé” et 8 sites dédiés représentant environ 150 000 mots au total. Par exemple le titre le plus volumineux est celui consacré à Mari archeologie.culture.fr/mari (33 191 mots) et le moins volumineux celui dédié à Tell Feres archeologie.culture.fr/tell-feres (11 289 mots). La traduction pourra être demandée pour plusieurs titres d’une même période ou thématique.

  • ●  Textes à traduire:

    • ●  pages de contenu

    • ●  fiches-sites “En résumé” ;

    • ●  légendes des médias ;

    • ●  glossaire ;

    • ●  autres éléments du site : frise chronologique, ressources pédagogiques,sous-titres

      des vidéos, ...) ;

  • ●  Procédure de travail : les textes à traduire seront fournis au traducteur retenue au format

    .doc. Une première réunion sera l’occasion de préciser ensemble les attentes, le niveau de langage et le circuit de validation. Après traduction, une relecture générale sera faite par un spécialiste arabophone (idéalement membre de l’équipe de recherche). Des échanges

réguliers seront indispensables entre le traducteur, l’équipe projet afin d'homogénéiser les

textes dans leur version arabe.

  • ●  Niveau de langue : l’objectif est de proposer une traduction homogène et destinée aux

    lecteurs arabophones spécialistes du patrimoine mais aussi au grand public en privilégiant

    un langage simple.

  • ●  Canaux de diffusion : les textes traduits seront diffusés sur la collection Grands Sites

    Archéologiques - archeologie.culture.fr et sur les différents canaux de diffusion du ministère de la Culture et du Musée d’Archéologie nationale (sites internet, réseaux sociaux numériques, écran d’accueil du ministère, etc.) et les partenaires du projet.

  •  

  • Livrables

  •  

  • ●  La date de livraisondes traductions est fixée au plus tard au vendredi 31 mai 2019.

  • ●  Au terme de la prestation, le traducteur s’engage à remettre:

    • ●  les textes traduits (format word ou open office)

    • ●  un rapport de synthèse indiquant les choix effectués, les problèmes rencontrés...

       

    • DOSSIER DE CANDIDATURE

  •  

  • ●  Date limite d’envoi du dossier:​ ​8 mars 2019par mail.

  • ●  Contenu du dossier:

o CV: formation, expériences et références
o Devis établi au nom du Musée d’Archéologie nationale, Domaine national de

Saint-Germain-en-Laye. Château. Place Charles de Gaulle Saint-Germain-en-Laye et contenant :

  • ▪  le prix par mot selon trois seuils

    • ●  prix/mot en-dessous de 10 000 mots ;

    • ●  prix/mot entre 10 et 20 000 mots ;

    • ●  prix/mot au-dessus de 50 000 mots.

  • ▪  une estimation du temps de traduction.

o La traduction en arabedu texte fourni en exemple

78 100

  • ●  Critères d’évaluation : un groupe d’experts évalueront les dossiers de candidature en croisant les critères (prix, méthodologie, références, qualifications).

  • ●  Contacts:dossier à envoyer

o Thomas Sagory : thomas . sagory @ culture . gouv . fr o Micheline Kurdy : m . kurdy @ parisnanterre . fr

 

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11.02.2019

Formation continue "Médiations du passé"

Le labex Les passés dans le présent et l'Université Paris Nanterre sont heureux de vous annoncer les offres de formations suivantes pour l'année 2019 :

  • Les patrimoines à l'ère numérique du 8 au 10 avril
  • Evaluer un projet de médiation les 27 et 28 mai
  • Collecter et exposer les sources du passé du 3 au 5 juin
  • Le passé in situ les 10 et 11 juin

Le labex Les passés dans le présent et l'Université Paris Nanterre sont heureux de vous annoncer les offres de formations courtes suivantes pour l'année 2019 :

  • Les patrimoines à l'ère numérique du 8 au 10 avril
  • Evaluer un projet de médiation les 27 et 28 mai
  • Collecter et exposer les sources du passé du 3 au 5 juin
  • Le passé in situ les 10 et 11 juin

 

Plus de détails et descriptifs des formations ici : http://passes-present.eu/fr/formation-continue-mediations-du-passe-42453

N'hésitez pas à nous contacter pour toute demande d'informations : quentin.roblin@parisnanterre.fr

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07.02.2019

Appel à chercheurs BnF 2019

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’exploration et la valorisation de ses collections et de son histoire.

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’exploration et la valorisation de ses collections et de son histoire.

Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au cœur de ses départements et de ses collections. En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés,

la BnF propose cette année quatre bourses de recherche :

  • une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie
  • une bourse Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque
  • deux bourses d’excellence de la BnF venant récompenser le travail d’un chercheur associé dont le statut est reconduit pour une nouvelle année.

 

 

POUR PLUS D’INFORMATION

Connectez-vous avant le 22 avril 2019 au site de l’appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2019.sciencescall.org

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10.01.2019

Recrutement : Stage Master

Dans le cadre du projet Wikipatrimoine et en collaboration avec le CTHS, ce stage a pour objectif de contribuer à la définition de l’état des lieux des projets contributifs culturels en France, avec une attention particulière pour le contexte des sociétés savantes. Merci de déposer votre candidature avant le 10 février 2019.

Stage Master. Plateformes contributives culturelles et sociétés savantes.

Niveau : Master 2
Durée : 3-4 mois (possibilité de stage alterné)
Lieu : INHA et Université Paris Nanterre
Début de stage : février/mars (négociable)

Encadrement :

Marta Severo, MCF HDR, Université Paris Nanterre
Christophe Marion, Délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS)

Contexte :

Ces dernières années, les institutions culturelles ont porté un intérêt croissant à la création de démarches participatives et au rôle qu’y pourrait jouer le numérique. Leur préoccupation est non seulement de mieux comprendre ces phénomènes de construction collaborative des savoirs, mais aussi d’orienter l’énergie et l’enthousiasme des amateurs vers l’enceinte des musées, archives, bibliothèques, théâtres, etc.

Le Projet Wikipatrimoine (http://wikipatrimoine.parisnanterre.fr/), financé par le Labex Les passés dans le présent, par la COMUE Université Paris Lumières par la Direction des Patrimoines du Ministère de la Culture, vise à étudier et à encourager les nouvelles initiatives contributives pour la création, documentation et valorisation collaboratives du patrimoine culturel. Ces initiatives peuvent s’appuyer sur des plateformes ad hoc (crowdsoucing, wiki, forum, folksonomies, etc.), sur des pages ou comptes de médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, etc.) ou sur d’autres types d’initiatives.

Dans ce cadre, les sociétés savantes peuvent jouer un rôle fondamental. Depuis des siècles, elles contribuent à la construction des savoirs historiques et culturels autour d’objets patrimoniaux. Depuis le 1834, le Comité des travaux historiques et scientifiques, institution rattachée à l’École nationale des chartes, est à la tête d’un réseau composé de plus de 3 000 sociétés savantes avec lesquelles il échange à l’occasion de son Congrès annuel ou dans le cadre de projets de recherche numériques, collaboratifs et ambitieux. Il fédère des scientifiques membres de prestigieuses institutions, des érudits locaux, de jeunes chercheurs et joue ainsi un rôle fondamental dans la construction et la transmission des savoirs.

 

Les objectifs du stage

Dans le cadre du projet Wikipatrimoine et en collaboration avec le CTHS, ce stage a pour objectif de contribuer à la définition de l’état des lieux des projets contributifs culturels en France, avec une attention particulière pour le contexte des sociétés savantes.

Cet état de lieux s’appuiera sur trois actions :
– un travail d’enquête à travers un formulaire qui sera envoyé aux 3500 sociétés savantes pour identifier les projets de science collaborative en cours aussi que leurs attentes et craintes dans ce secteur ;
– un travail de veille sur le web, sur les médias sociaux et dans la littérature scientifique pour identifier d’autres initiatives en France et à l’étranger ;
– une série d’entretiens semi-directifs notamment avec des membres des sociétés savantes pour approfondir certaines pistes relevées par le travail d’enquête et de veille

La/le stagiaire sera également sollicité pour participer à d’autres activités du projet comme l’organisation d’ateliers participatifs et de conférences.

 

Prérequis:
– Master 1 ou Master 2 en sciences humaines ou sociales (histoire, histoire de l’art, communication, sociologie, etc.) ;
– bonnes capacités d’analyse et rédactionnelles ;
– capacité de mettre en place une démarche d’enquête et de traitement qualitatif et quantitatif de données ;
– capacité de mettre en place une démarche de veille ;
– compréhension des méthodes d’analyse en sciences sociales (notamment méthodes ethnographiques et entretiens) ;
– capacité de travailler en équipe et individuellement ;
– lecture et analyse de la littérature scientifique (aussi en anglais) ;
– intérêt pour le sujet.

Le stage est rémunéré.

 

Pour présenter une candidature, avant le 10 février 2019, envoyer CV, lettre de motivation et relevé de notes à : msevero @ parisnanterre.fr