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Villes des steppes. Politique urbaine et tolérance religieuse dans l'empire mongol (XIIIe-XIVe s.)

Villes des steppes. Politique urbaine et tolérance religieuse dans l'empire mongol (XIIIe-XIVe s.)

Durant l’empire mongol les constructions de bâtiments religieux foisonnèrent : de Chine jusqu’en Crimée, monastères, temples, églises, mosquées, synagogues se multiplièrent dès la deuxième moitié du XIIIe siècle. Il s’agit d’analyser ce phénomène de constructions religieuses et funéraires, financées par les élites nomades ou par leurs protégés, en l’associant aux villes nouvelles qui apparaissent dans la steppe à la même époque. Ce projet interrogera notamment les liens entre construction politique mongole et construction de structures permanentes : comment et pourquoi les Mongols firent construire des villes dans leur empire ? Quels étaient les liens entre les villes mobiles (hordes menées par des princes mongols, monastères itinérants) et les villes sédentaires (que nous appelons « capitales ») ? Ce projet accordera une attention particulière aux motivations cultuelles et religieuse qui constituent une dimension centrale des établissements permanents. Les recherches envisagées permettront de tester les liens entre la politique impériale mongole dite de « tolérance religieuse », une économie particulière (la pax mongolica) et l’apparition de multiples complexes religieux dans un empire où les frictions inter-confessionnelles demeurèrent, par ailleurs, limitées.

Responsable du Projet

Marie FAVEREAU , Université Paris Nanterre

Partenaires au sein du labex

  • Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes (MéMo)

Durée du projet

12 mois

Mots-clés

empire nomade, Asie, politique, ville, tolérance religieuse