Martin ROSENFELD

Après avoir conduit à l’Université Libre de Bruxelles des recherches sur le commerce transnational d’exportation de véhicules d’occasion (Car connection. La filière euro-africaine de véhicules d’occasion, Paris, Karthala, 2018) et sur le commerce transnational de la fripe à l’Université d’Oxford (La fripe du Nord au Sud. Production globale, commerce transfrontalier et marchés informels de vêtements usagés, Paris, Éditions Petra, 2019), je continue mon exploration des univers de la récupération en rejoignant Virginie Milliot sur le projet « Mémoires de seconde main : objets de désirs, objets fantômes et résidus de l’histoire belge » à l’Université Paris Nanterre. Intégrée au LABEX les passés dans le présent, ce projet se focalise sur le principal marché aux puces de Belgique. Afin d’interroger la façon dont les objets en fin de vie sont échangés et réappropriés sur le marché, ce projet collaboratif mixe les méthodes et les approches disciplinaires telles que l’ethnographie, l’analyse archivistique, l’anthropologie et l’histoire.