Charlotte Pescayre a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse de doctorat en anthropologie réalisée sous la direction de Philippe Erikson et Aline Hémond à l’Université Paris Nanterre, dans le cadre du Labex Les passés dans le présent, intitulée :
« Le corps et la corde. Ethnographie de collectifs de maromeros (Mexique) »
La soutenance se tiendra le vendredi 22 décembre à 10h00 à l’Université Paris Nanterre, en salle F308 du LESC, MSH Mondes, bâtiment Ginouvès.
Le jury est composé de :
Guilhem OLIVIER, Professeur des universités, Instituto de Investigaciones Históricas, UNAM, rapporteur
Olivier LE GUEN, professeur chercheur au CIESAS Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social, rapporteur
Philippe ERIKSON, Professeur des universités : Université Paris Nanterre, directeur de la thèse
Aline HÉMOND, Professeur des universités : Université Paris Nanterre, directrice de la thèse
Claudine VASSAS, Directrice de recherche émérite : LISST-CAS ( Centre d' Anthropologie Sociale) UMR EHESS/CNRS, examinatrice
Danièle DEHOUVE, Directrice de recherche émérite : CNRS et EPHE (chaire cumulante), examinatrice
Résumé de la thèse :
Équilibre risqué, toujours à renégocier entre travail anthropologique et artistique, ma recherche doctorale, à la fois fondamentale et de recherche-création, a tenté́ de comprendre comment s’apprend et se transmet l’art de danser sur une corde au sein des groupes de maromeros – des danseurs de corde, indiens et métis, des régions rurales du Sud du Mexique – et à m’y intégrer. J’ai réalisé pendant les dix dernières années une ethnographie « par corps » multi-située et itinérante principalement dans les États de Guerrero, Oaxaca, Puebla et Veracruz. J’ai mis à jour l’investissement des maromeros dans leur rôle rituel de lien entre humains et non-humains dans les fêtes patronales et agraires. En tous lieux, ruraux comme urbains, se déploie un mode sacrificiel de leur relation au corps, sans cesse en péril de chuter, entre terre et ciel. J’ai également analysé les modalités de tensions en relation avec les formes actuelles de cirquisation (transformation en « cirque indigène »), « d’artification » mais aussi de patrimonialisation. Je conclue sur les nouvelles formes de “dignification” qui révèlent des enjeux identitaires sans cesse recomposés.
Il sera possible de suivre la soutenance en visioconférence, via Zoom : Lien de connexion
ID de réunion: 949 3851 5203
Code secret: maromero1
La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement conviés. Merci de signaler votre présence par retour de mail à l'adresse : chacayre[at]gmail.com