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08.03.2023

Appel à contributions : Vers une cartographie expérimentale et critique

Après deux ans d’ateliers réunissant des membres du Labex Les Passés dans le présent et du collectif antiAtlas des frontières ainsi que des invités chercheurs, chercheuses et artistes, l’Atelier de cartographie expérimentale et critique propose de clôturer ses interventions par deux journées d’études programmées les  8 et 9 juin 2023. L’objectif est de rassembler à cette occasion différents travaux des chercheurs du Labex touchant, de près ou de loin, la problématique de la carte.

Les chercheuses et chercheurs sont invités à proposer une entrée cartographique de leurs recherches et à la résumer en une vingtaine de lignes d’ici le lundi 3 avril 2023.

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Après deux ans d’ateliers réunissant des membres du Labex Les Passés dans le présent et du collectif antiAtlas des frontières ainsi que des invités chercheurs, chercheuses et artistes, l’Atelier de cartographie expérimentale et critique propose de clôturer ses interventions par deux journées d’études programmées les  8 et 9 juin 2023. L’objectif est de rassembler à cette occasion différents travaux des chercheurs du Labex touchant, de près ou de loin, la problématique de la carte.

La cartographie expérimentale et critique considère la carte moins comme un objet ou un outil que comme un dispositif dont ont pu s’emparer, entre autres, différentes démarches artistiques contemporaines. Partant, antiAtlas des frontières propose de provoquer la rencontre entre un ou plusieurs chercheur.se.s du Labex et un.e artiste de la carte en les invitant à un dialogue public autour de leurs travaux.

Cette rencontre, qui sera préparée en amont par deux ateliers, fait l’objet du présent appel à contributions autour des deux axes suivants :

1) Cartographie des intraçables

2) Cartographies alternatives des savoirs 

Les chercheuses et chercheurs sont invités à proposer une entrée cartographique de leurs recherches et à la résumer en une vingtaine de lignes d’ici le lundi 3 avril 2023.

À partir de là, une mise en relation avec le travail d’un artiste leur sera proposée afin qu’ils puissent trouver, ensemble, le format de leur intervention pendant la journée d’études.

A noter également que les mercredi 12 avril et jeudi 11 mai 2023 seront consacrés à des ateliers préparatoires aux journées des 8 et 9 juin 2023 (plus d’information à venir).

Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : carto-juin@passes-present.eu

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06.09.2023

[Appel à propositions] Séminaire international : Retours, restitutions, circulations...

Une contribution du labex Les passés dans le présent au GIS Patrimoines en partage en association avec la MSH Mondes.

Depuis quelques années, dans la mouvance des études postcoloniales et des études critiques sur les patrimoines culturels, le monde académique et celui des institutions patrimoniales mettent au travail, parfois en parallèle, parfois ensemble, la question des provenances, des circulations, des retours et des restitutions – matérielles ou virtuelles – d’objets et de sources archivistiques. Fruit d’un mouvement de décentrement des savoirs, ce regard critique sur l’histoire des collections et des fonds d’archives a favorisé l’émergence des études de provenances et le déploiement de multiples initiatives de remise en circulation de certains de ces patrimoines matériels ou immatériels. [...]

Date limite de réponse : 30 octobre 2023

> Texte complet de l'appel 

Séminaire international

Une contribution du labex Les passés dans le présent au GIS Patrimoines en partage

en association avec la MSH Mondes

 

Appel à propositions

 

Depuis quelques années, dans la mouvance des études postcoloniales et des études critiques sur les patrimoines culturels, le monde académique et celui des institutions patrimoniales mettent au travail, parfois en parallèle, parfois ensemble, la question des provenances, des circulations, des retours et des restitutions – matérielles ou virtuelles – d’objets et de sources archivistiques. Fruit d’un mouvement de décentrement des savoirs, ce regard critique sur l’histoire des collections et des fonds d’archives a favorisé l’émergence des études de provenances et le déploiement de multiples initiatives de remise en circulation de certains de ces patrimoines matériels ou immatériels.

Au-delà des gestes de restitution à forte valeur symbolique, c’est une politique plus large de pratiques de circulation qui se développe. Nous faisons l’hypothèse qu’une nouvelle épistémologie des savoirs émerge aussi, générant ses cadres théoriques, ses vocabulaires conceptuels et méthodologiques, ses outils, dont les chartes éthiques. Cette épistémologie rencontre les enquêtes menées de longues dates auprès et avec les communautés des pays concernés par les retours et qui sont, souvent, à l’initiative de tels projets. Ce double mouvement se traduit par d’innombrables démarches, souvent expérimentales, qui amènent des populations jadis enquêtées, et/ou parfois spoliées, à se connecter aux sources de leur passé qui leur étaient inaccessibles et à les mobiliser au présent et pour les générations futures.

Au sein du labex Les passés dans le présent, où cette approche est particulièrement développée, et plus largement dans son environnement proche, de tels projets, d’ampleurs variables, concernent tous les continents et embrassent la grande diversité des patrimoines : enquêtes de terrain sur les pratiques et les représentations de ce qui fait patrimoine ou matrimoine pour différentes communautés, objets et écrits conservés dans les musées et les bibliothèques, fonds d’archives sonores, photographiques, cinématographiques. Ils associent des institutions patrimoniales, associations ou universités françaises, européennes et internationales ainsi que des organisations locales autochtones ou non…

Ce foisonnement amène les équipes du labex,  à souhaiter interroger, dans une perspective pluridisciplinaire et transnationale, les concepts mobilisés (« retours », « restitutions », « circulations », « transferts », « rapatriements », etc. – pour la seule langue française). Mais il s’agit aussi de mener une réflexion critique sur les pratiques installées ou émergentes, leurs éventuels points aveugles et leurs effets.

Jalon important du travail du labex, ce séminaire, très ouvert, a une double vocation, nationale et internationale. Il sera ancré à la MSH Mondes, sur le campus de l’Université Paris Nanterre et sera pour partie itinérant. Ses séances donneront lieu à publication, en particulier aux PUPN.

Le séminaire débutera au premier semestre de l’année universitaire 2023/2024, avec un premier cycle destiné à travailler sur les vocabulaires et les modes d’appréhension des enjeux traités. Le programme des années ultérieures dépendra des échanges de la première année.
 

Pour proposer une contribution, merci d’écrire à : resci@passes-present.eu

            Date limite de réponse : 30 octobre 2023.

 

 

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04.12.2023

[Invitation] Soutenance de thèse de Marie JANOT-CAMINADE

Doctorante du labex Les passés dans le présent, Marie JANOT-CAMINADE soutiendra sa thèse intitulée : 

"Genrer les "Malgré-Nous" et les "Malgré-Elles" : espace militant et mise en récit de l'incorporation de force (1953-2018)"

Celle-ci se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à partir de 14h30 dans la salle des thèses B.015 RDC (Bâtiment Grappin) de l'Université Paris-Nanterre, 200 avenue de la République, 92000 Nanterre (RER A, Ligne L, parking). 

Un lien Zoom pour suivre la soutenance à distance sera mis en place pour celles et ceux qui ne peuvent pas y assister en présentiel. 

> Plus d'information

Doctorante du labex Les passés dans le présent, Marie JANOT-CAMINADE soutiendra sa thèse intitulée : 

"Genrer les "Malgré-Nous" et les "Malgré-Elles" : espace militant et mise en récit de l'incorporation de force (1953-2018)"

Celle-ci se tiendra le mardi 5 décembre 2023 à partir de 14h30 dans la salle des thèses B.015 RDC (Bâtiment Grappin) de l'Université Paris-Nanterre, 200 avenue de la République, 92000 Nanterre (RER A, Ligne L, parking). 

Un lien Zoom pour suivre la soutenance à distance sera mis en place pour celles et ceux qui ne peuvent pas y assister en présentiel. 

Le jury sera composé de : 

Christelle Avril, Maîtresse de Conférences en Sociologie, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, CMH (Examinatrice).

- Eric Fassin, Professeur des Universités en Sociologie, Université Paris 8, LEGS (Rapporteur).

Sarah Gensburger, Directrice de Recherche en Science Politique, CNRS, CSO (Présidente).

Alexandra Oeser, Professeure des Universités en Sociologie, Université Paris-Nanterre (Directrice de thèse).

Fabrice Virgili, Directeur de Recherche en Histoire contemporaine, CNRS (Rapporteur).

Michelle Zancarini-Fournel, Professeure des Universités émérite en Histoire contemporaine, Université Lyon I (Examinatrice). 

La soutenance sera suivie d'un pot auquel vous êtes chaleureusement convié-e-s à partir de 18h30 au même endroit.
Merci d'indiquer votre présence via ce lien : https://framadate.org/AmrAsw1ufDDwIJxu

Résumé de la thèse :

Cette thèse prend pour objet d'étude la mémoire officielle des hommes et des femmes d'Alsace-Moselle incorporé-e-s de force dans les unités armées ou paramilitaires de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, des luttes militantes s'établissent en vue de l'obtention de la reconnaissance de celles et ceux qu'on appelle désormais les « Malgré-Nous » et les « Malgré-Elles ». Ces deux groupes sont présentés comme sexués, c'est-à-dire uniquement composés d'hommes ou de femmes, alors qu'ils sont en réalité mixtes. Les « Malgré-Nous » sont des hommes et des femmes affectés dans les unités militaires de la Wehrmacht quand les « Malgré-Elles » regroupent des hommes et des femmes des formations paramilitaires.

À partir d'archives et d'entretiens, cette thèse envisage les luttes pour la reconnaissance des « Malgré-Nous » et des « Malgré-Elles » ainsi que leurs effets sur les mises en récit des témoins comme un véritable laboratoire de construction du genre. Dans un premier temps, ce travail étudie l'évolution de l'espace militant de l'incorporation de force. Entre 1953 et 1994, cet espace se caractérise par des rapports de concurrence entre hommes militaires et paramilitaires issus des partis politiques de la droite française. Les premiers mobilisent des représentations genrées du « front » et de « l'arrière » tandis que les seconds usent de revendications féministes, ce qui contribue à définir les « Malgré-Nous » et les « Malgré-Elles » comme des catégories sexuées. Cette thèse met aussi en exergue les conditions sociales et politiques qui, à partir de 1994, permettent à des femmes politisées à la cause des femmes de remplacer les hommes à la tête des associations militant pour l'indemnisation des paramilitaires. Dans un second temps, cette thèse explore les effets de ces luttes sur les mises en récit réalisées par les hommes et les femmes incorporé-e-s de force entre 2012 et 2018. Elle révèle ainsi la performance de diverses féminités et masculinités. Celles-ci entrainent une véritable hiérarchisation des témoins qui ne s'effectue pas selon le sexe mais selon l'affiliation à un groupe dit « masculin » - les hommes et les femmes « Malgré-Nous » - et à un groupe dit « féminin » - les hommes et les femmes « Malgré-Elles ». 

Mots-clés : genre – masculinités et féminités – partis politiques de droite – appropriation politique du féminisme – - militantisme – mise en récit du passé - incorporation de force
 
Contact : marie.janot.caminade[at]gmail.com