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21.02.2022

Appel à chercheurs 2022-2023 de la Bibliothèque nationale de France

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, en particulier les moins connues ou inédites, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès.

Connectez-vous avant le 25 avril 2022 au site de l’appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2022.sciencescall.org/

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections, en particulier les moins connues ou inédites, dans le but d’enrichir leur connaissance, leur description ou d’en faciliter l’accès.

Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au coeur de ses départements et de ses collections.

En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés, la BnF attribuera trois bourses de recherche sur des sujets spécifiques :

  • une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie
  • une bourse Mark Pigott pour des recherches dans le domaine des humanités numériques
  • une bourse Paul LeClerc-Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque et de la constitution de ses collections

Connectez-vous avant le 25 avril 2022 au site de l’appel à chercheurs de la BnF : https://bnfaac2022.sciencescall.org

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03.03.2022

Appel à projets du MESRI pour l'accueil d'enseignants-chercheurs en résidence dans les musées

Dans le cadre de sa stratégie de développement de la recherche partenariale, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation propose aux enseignantes-chercheuses et aux enseignants-chercheurs (ci-après EC) titulaires affectés dans des établissements d’enseignement supérieur un accueil en résidence au sein de musées dont la liste suit. Cette expérience pilote, qui se déroulera pendant la séquence universitaire de 2022-2023, supposera un accueil conjoint au sein d’une unité de recherche rattachée à l’InSHS. À titre expérimental, 26 semestres de résidences seront octroyés pour la période 2022-2023.

La résidence fait l’objet d’une convention entre l’établissement d’origine de l’EC, le CNRS et le musée. Les demandes d’accueil en résidence doivent être transmises, pour avis, à la direction de l’établissement d’appartenance de l’EC, à la direction de l’unité de recherche de destination, ainsi qu’à la direction des musées (par l’intermédiaire des contacts listés ci-dessous). Les dossiers des EC ayant reçu un avis favorable devront être transmis à l’InSHS (CNRS), à l’adresse inshs.daa@cnrs.fr, avant le lundi 31 mars à minuit.

Plus d'information dans l'article

Dans le cadre de sa stratégie de développement de la recherche partenariale, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation propose aux enseignantes-chercheuses et aux enseignants-chercheurs (ci-après EC) titulaires affectés dans des établissements d’enseignement supérieur un accueil en résidence au sein de musées dont la liste suit. Cette expérience pilote, qui se déroulera pendant la séquence universitaire de 2022-2023, supposera un accueil conjoint au sein d’une unité de recherche rattachée à l’InSHS. À titre expérimental, 26 semestres de résidences seront octroyés pour la période 2022-2023.

Les EC retenus continueront d’être rémunérés par leur administration d’origine et cesseront temporairement leur service d’enseignement pendant la période de leur accueil en résidence, afin de se consacrer au projet de recherche qu’ils auront déposé dans leur dossier de candidature. Les candidatures pourront, au choix, porter sur un ou deux semestres de résidence.

Cet accueil en résidence fera l’objet d’une procédure de sélection qui engagera le CNRS et le musée demandé et impliquera l’accord de leur établissement (à renseigner sur le dossier de candidature, voir infra). Le CNRS est désigné par le MESRI pour organiser et piloter cette procédure de sélection.

Objectifs

 

L’accueil en résidence vise à développer les recherches en sciences humaines et sociales dans les musées. Il s’adresse à l’ensemble des disciplines (histoire de l’art, histoire, archéologie, littérature, philosophie, économie, sociologie, ethnologie, géographie, droit, etc.) et aux approches interdisciplinaires. L’accueil lie une unité de recherche co-pilotée par le CNRS à l’un des musées participant au dispositif expérimental : LaM - Villeneuve d’Ascq, musée d’Angoulême, musée d’Archéologie nationale – domaine national de Saint-Germain en Laye, CNAM/musée des Arts et Métiers, MUCEM, musée national de l’Histoire de l’immigration, Muséum national d’Histoire naturelle, musée de la Musique – Philharmonie de Paris, musée national de la Préhistoire, musée du Quai Branly-Jacques Chirac, musées de la Ville de Sens, Universcience. Les accueils en résidence devront permettre de réaliser des recherches inédites en lien avec les activités, les bâtiments, les sites ou les collections des musées, et en cohérence avec les orientations scientifiques de l’unité d’accueil. Des opérations conjointes entre les lauréats et les musées pourront être conduites sur la période de la résidence, à l’initiative des EC et en accord avec les musées (cycles de conférences, ateliers, rencontres, etc.). Ces résidences pourront aussi, le cas échéant, être l’occasion de développer des projets collectifs qui auront vocation à être soumis ensuite aux différents dispositifs de soutien à la recherche (ANR, ERC, Emergences, etc.). Les EC bénéficieront ainsi d’un environnement particulièrement propice à la conduite de leurs recherches, tandis que les musées pourront bénéficier du travail scientifique mené par les résidents. Dans ce cadre, les lauréats disposeront d’un espace de travail au sein du musée ainsi qu’un accès facilité aux catalogues et collections. Le musée s’engage à rédiger une convention d’accueil en résidence de l’EC qui précisera les conditions détaillées de son accueil.

Le projet portera de façon préférentielle sur une des thématiques proposées en annexe ou sur une thématique de recherche autre. Celui-ci doit être en lien avec les collections, les activités ou les bâtiments et sites des musées sollicités. Il pourra mentionner le type d’opération que les EC seront en mesure de proposer aux musées sur la période de la résidence. Le projet pourra prévoir une collaboration entre plusieurs musées partenaires, sans pour autant que ce soit une exigence. L’évaluation des candidatures se fera à la fois sur la qualité scientifique du projet, son adéquation avec les collections, les activités, les bâtiments et les sites des musées sollicités, le caractère original de la recherche et sa cohérence avec les axes de l’unité de recherche accueillante. Les séjours en résidence commenceront à compter du 1er septembre 2022.

Procédure

 

La résidence fait l’objet d’une convention entre l’établissement d’origine de l’EC, le CNRS et le musée. Les demandes d’accueil en résidence doivent être transmises, pour avis, à la direction de l’établissement d’appartenance de l’EC, à la direction de l’unité de recherche de destination, ainsi qu’à la direction des musées (par l’intermédiaire des contacts listés ci-dessous). Les dossiers des EC ayant reçu un avis favorable devront être transmis à l’InSHS (CNRS), à l’adresse inshs.daa@cnrs.fr, avant le lundi 31 mars à minuit, sous la forme d’un fichier PDF unique. L’évaluation comportera deux temps : les candidatures feront d’abord l’objet d’une évaluation scientifique avec rapports sous l’autorité de l’InSHS, puis elles seront soumises à une commission d’admission CNRS/Musées.

Composition du dossier

 

Le dossier est composé des pièces indiquées ci-dessous :

- le formulaire de demande d’accueil en résidence portant l’accord de la direction de l’établissement employeur, l’avis de l’unité de recherche de destination et du musée

- un curriculum vitae, présentant un bilan des travaux de recherche, des charges d’enseignement et des fonctions d’intérêt collectif (10 pages maximum)

- une liste des travaux et publications, indiquant les liens d’accès à la plateforme HAL

- un projet de recherche scientifique proposé pour l’accueil en résidence en musée (5 pages maximum) comportant un volet préfigurant le type de coopération envisagées entre l’EC et le musée.

Un rapport d’activité sera remis à l’InSHS et au musée d’accueil dans un délai de trois mois après la fin de l’accueil en résidence.

Annexe : Thématiques de recherche proposées par les musées partenaires

 

Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, LaM Villeneuve d’Ascq

• Relectures de la modernité par ses marges ; art naïf, art brut, art singulier

• Les modes de collecte, les catégorisations esthétiques et les différentes acceptions et manifestations du « primitivisme »

• Histoire du goût et des collections par le biais de la collection Dutilleul-Masurel

• Ephémères d'art brut (cartons d’invitation, affiches, brochures, cartes postales…), petits papiers pour une étude de la réception de l'art brut

• Histoire des expositions / archives des expositions : les expositions qui ont fait l’art contemporain en France (particulièrement en région)

• Les sites des Habitants paysagistes

Contact : sverdavaine@musee-lam.fr

 

Musée d’Angoulême

• Histoire et provenance des collections extra-occidentales du Musée d’Angoulême, dont un axe sur le rôle des ports de Bordeaux et la Rochelle dans la mise en place d’un réseau d’échange et de vente d’objets venus des colonies

• Étude de corpus des collections africaines ou océaniennes dans le cadre de la publication du catalogue raisonné des collections

• Du papier artisanal aux productions mécanisées, collecte de témoignages, d’objets patrimoniaux complémentaires au fond des collections et construction d’un savoir pluridisciplinaire dans la perspective d’un parcours permanent au musée du papier et d’une candidature sur la liste nationale du patrimoine culturel immatériel

Contact : e.salaberry@mairie-angouleme.fr

 

Musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

• Histoire de l’archéologie (histoire des pratiques archéologiques ; insertion de l’archéologie dans le tissus juridique, administratif et institutionnel ; constitution de réseaux de correspondants, d’érudits locaux, de collectionneurs attachés au terroir, de sociétés savantes ; reconnaissance et non reconnaissance des acteurs et donateurs en archéologie : aristocrates, membres du clergé, magistrats, ingénieurs, vs amateurs, femmes, prospecteurs)

• Provenance des oeuvres

• Sociologie et anthropologie

• Géographie et sociologie pour le domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Contact : rose-marie.mousseaux@culture.gouv.fr

 

CNAM/Musée des Arts et Métiers

• Recherches autour du patrimoine scientifique et technique contemporain

• Politiques patrimoniales, protection et mise en valeur du patrimoine à l'échelle locale, nationale et internationale

Contact : catherine.cuenca@lecnam.net

 

Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Mucem

La collecte du contemporain

Rendre compte par l’enquête-collecte du présent et des transformations et circulations contemporaines (mobilités, environnement, genres, mobilisations, enjeux patrimoniaux…) : définir un projet de recherche appuyé sur une relecture contemporaine des collections et appliqué à des terrains permettant la collecte documentaire d’objets et de témoignages qui viendront enrichir les fonds du musée sur les mutations des sociétés

Contribuer à une approche réflexive de la collecte patrimoniale comme méthode d’acquisition définitoire du Mucem : processus de la collecte, diversification des acteurs (chercheurs, artistes, citoyens impliqués…), principes de sélection et d’archivage des données, moyens spécifiques de médiation et de valorisation

Méditerranée : constructions culturelles et patrimoniales

Démarches participatives au musée (médiations, collections, expositions) :

• Mieux intégrer au musée la représentation des cultures peu reconnues, minorisées, ou (encore) informelles

• Démarches inclusives au musée : documentation contributive des collections, expositions à commissariat collectif, collectes contributives…

• Rôle du musée comme espaces du « care » : prise en compte de la vulnérabilité : conservation matérielle/relations symboliques aux donateurs

« Cultures populaires »

Interroger les « cultures populaires » depuis les collections et le projet scientifique du Mucem comme un terme opératoire qui fait travailler les frontières et hiérarchies entre catégories dans le champ politique comme dans celui de l’histoire de l’art, notamment :

• Arts et imageries populaires dans l'histoire des collections du Mucem (notamment : limites entre le singulier et le collectif ; entre art/artisanat/ techniques ou design)

• Statuts et muséographies de l’objet « ordinaire », « anonyme », « intime », « quotidien »

• Frontières entre histoire de l'art/ ethnographie/art contemporain

• Appropriations populaires des héritages antiques

• Réinventions des savoir-faire traditionnels

• Cultures urbaines, expressions artistiques non institutionnalisées

Analyse et documentation de corpus de collections et d’archives

• Fonds « skate »

• Fonds Europe du musée de l’Homme déposé au Mucem par le MNHN (en lien avec le MNHN et le MQB)

• Corpus prioritaires par pôles de collections : pôles « vie domestique », « vie publique », « arts du spectacle », « artisanat/industrie », « mobilités » / métissages », « corps / apparences / sexualité », « sport / hygiène / santé », « artisanat / industrie », « agriculture, alimentation », « croyances, religions », « art contemporain », « histoire des collections »

Contact : aude.fanlo@mucem.org

 

Musée national de l’Histoire de l’immigration

• Migrations, circulations, mobilités. XVIIIe-XXIe siècles

• Écritures de soi et archives de soi en migration

• Mobilité des artistes et circulation des oeuvres et des pratiques (XIXe-XXIe siècles)

• Migrations, représentations, sensibilités

• Histoire coloniale ; histoire du Palais de la Porte dorée dans la France des années trente

Contact : marianne.amar@palais-portedoree.fr

 

Muséum national d’Histoire naturelle

• Évolutions des relations homme-nature : évolution des rapports à la nature ; évolution des représentations ; évolution des usages

• Construction de récits par les participants : processus de construction des récits ; positionnement par rapport aux récits scientifiques ou institutionnels

• « Faire famille » et diversité des normes sociales

• Nommer et penser le Vivant à l'ère de l'Anthropocène.

• Mort contemporaine et mort passée.

• Relations à la nature dans le contexte de crise environnementale en prenant appui sur les savoirs, les expériences et le sensible et le rapport arts-sciences

• Interactions sociétés et biodiversité dans une approche diachronique, notamment autour des usages du bois et de son exploitation à partir des collections de la xylothèque

Contact : cecile.bernard@mnhn.fr

 

Musée de la Musique – Philharmonie de Paris

• La provenance des instruments de musique des collections françaises

• Musique et bioacoustique : le vivant, un patrimoine sonore

• Matériaux et diversité dans l’histoire de la facture instrumentale

Contact : mpmartin@cite-musique.fr

 

Musée national de la Préhistoire – Les Eyzies de Tailhac

• Les archives scientifiques des préhistoriens et les archives historiques du MNP (archives et histoires des sciences, histoire de la Préhistoire)

• Un musée national, à dimension historique, en zone rurale, au coeur d'un territoire emblématique la Vallée de la Vézère (sociologie et politique des publics)

• Les traitements anciens et actuels de restauration : évolutions dégradations, solutions au regard des exigences actuelles et à venir de conservation préventive et d'analyse des matériaux (à la croisée de la conservation préventive et des sciences archéologiques)

Contact : nathalie.fourment@culture.gouv.fr

 

Musée du Quai Branly – Jacques Chirac

• Origines et trajectoires des oeuvres en contexte colonial et postcolonial, en particulier pour l'Afrique de l'Ouest et de l'Est.

Contact : philippe.charlier@quaibranly.fr

 

Musées de la ville de Sens

• Sociologie et étude des publics d'un musée de ville moyenne (étude précise, étude des abonnés sur les réseaux sociaux, étude des fréquentations croisées entre établissements culturels locaux : théâtre, bibliothèque, conservatoire,…)

• Industrie paléolithique : la collection D. Pereto (ramassage de surface dans la vallée de l'Yonne, près de 60.000 échantillons)

• Le palais des archevêques de Sens (XVIe- XXe s.) - histoire et histoire de l'architecture

• Fonds documentaire des chanoines Chartraire (1862-1935) et Leviste (1928-2021) : étude du fonds et élaboration du plan de classement (érudition locale, documentation Archevêché - Musées - Trésor de la cathédrale) en vue du signalement du fonds dans la base TAPIR (CGM - CCFR).

• Étude des collections d’histoire naturelle locales : naturalistes, faune, flore et insectes de l’Yonne au début du XXe siècle

• La Société archéologique de Sens et le mouvement d’émergence des sociétés savantes en France et Europe, de la collecte à la collection à Sens et dans le Sénonais

• Les collections napoléoniennes, construction d’un objet mémoriel autour du culte de l’Empereur

Contact : n.potier@grand-senonais.fr

 

Universcience

• Histoire des sciences et de la communication scientifique en lien avec l’histoire du Palais de la découverte

• Sociologie de la lecture publique (et notamment jeunesse) et design des espaces dans un contexte de bibliothèque et de ses usages

• Etudes de publics en contexte muséal, nouveaux développements méthodologiques

• Problématiques « Femmes et sciences »

• Recherche sur la médiation scientifique (études des impacts didactiques, évolutions des techniques de médiations, etc.), médiation étant entendue comme médiation humaine

Contact : Michele.ANTOINE@universcience.fr

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08.03.2022

[Appel à candidatures] Bourses doctorales et contrats post-doctoraux 2022-2023 du Musée du quai Branly - Jacques Chirac

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose chaque année des bourses doctorales et des contrats postdoctoraux destinés à aider des doctorants et de jeunes docteurs à mener à bien des projets de recherche originaux et innovants.

Les disciplines concernées sont : l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie (hors paléontologie), la sociologie, les arts du spectacle. Les domaines de recherche privilégiés sont : les arts, les techniques, les cultures matérielles et les patrimoines matériels et immatériels extra-européens, les institutions muséales et leurs collections. Les projets particulièrement susceptibles de tirer parti de l’environnement du musée du quai Branly - Jacques Chirac (collections, archives, médiathèque, communauté scientifique) seront examinés avec la plus grande attention.

Le dossier de candidature complet doit obligatoirement faire l’objet d’un double envoi (numérique et postal) avant le lundi 4 avril 2022 à minuit.

Plus d'information dans l'article

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose chaque année des bourses doctorales et des contrats postdoctoraux destinés à aider des doctorants et de jeunes docteurs à mener à bien des projets de recherche originaux et innovants.

Les disciplines concernées sont : l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie (hors paléontologie), la sociologie, les arts du spectacle. Les domaines de recherche privilégiés sont : les arts, les techniques, les cultures matérielles et les patrimoines matériels et immatériels extra-européens, les institutions muséales et leurs collections. Les projets particulièrement susceptibles de tirer parti de l’environnement du musée du quai Branly - Jacques Chirac (collections, archives, médiathèque, communauté scientifique) seront examinés avec la plus grande attention.

Au cours de l’année, les candidates et candidats sélectionnés présenteront un article destiné à être soumis à publication scientifique dans le cadre du séminaire interne du département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Les post-doctorants bénéficieront d’un soutien financier pour une mission de terrain d’un mois et participeront à l’organisation d’une journée d’études sur la thématique annuelle de recherche. Les lauréats seront invités à fournir au département de la Recherche et de l’Enseignement un rapport d’activité détaillé de leurs recherches.

LES BOURSES DOCTORALES

 

Quatre bourses doctorales sont destinées à soutenir des doctorants inscrits au moins en troisième année pour l’année universitaire 2022-2023 (dans une université française ou étrangère). Ces bourses sont une aide à la rédaction et ne constituent pas un financement de recherches de terrain et d’archives. Elles concernent uniquement des thèses portant sur des sociétés extra-européennes.

Ces bourses doctorales sont attribuées pour une durée de 12 mois non reconductible, du 1er septembre au 31 août. Elles seront en 2022 d’un montant mensuel de 1400 euros net. Elles sont allouées après évaluation des dossiers par le Comité de sélection du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Aucune condition de nationalité n’est exigée, mais les candidates et candidats devront avoir un niveau académique, écrit et oral, en français et en anglais.

LES CONTRATS POSTDOCTORAUX

 

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac propose cinq contrats postdoctoraux à de jeunes docteurs pour élaborer collectivement un programme de recherche d’un an sur la thématique « Circulation des objets et des images » issus de cultures extra-européennes. Chacun de ces termes doit être entendu dans son sens le plus large pour examiner toutes leurs relations possibles : on entend ainsi par « objets » l’ensemble des artefacts présents dans les collections muséales, en France et à l’étranger, et par « images » toutes formes de présence visuelle ou sonore : peintures, arts graphiques, photographies, cinéma, enregistrements… L’étude de leur circulation s’attachera à décrire des trajectoires – contextes de production et d’acquisition, points de départ, intermédiaires, seuils de transformation, blocages, points de tension et éventuels retours –  qui dévoilent des formes passées ou présentes de la globalisation des cultures, de la provenance des objets et du rôle contemporain des musées.

Ces contrats postdoctoraux sont attribués pour une durée de 12 mois, reconductible une fois (après un nouveau processus de sélection), du 1er septembre au 31 août, et seront en 2022 d’un montant mensuel de 2 322 € brut (sous forme d’un CDD, avec présence au musée de 3 ½ jours par semaine).

Ils sont alloués après évaluation des dossiers et audition des candidates et candidats retenus par le Comité de sélection du musée du quai Branly - Jacques Chirac. Ces auditions auront lieu en juin 2022 au musée du quai Branly - Jacques Chirac ou par visioconférence.

Aucune condition de nationalité n’est exigée. Les candidates et candidats devront avoir un niveau académique, écrit et oral, en français et en anglais. Les candidates et candidats peuvent solliciter ce contrat jusqu’à cinq ans après la soutenance de leur thèse, c’est-à-dire pour des thèses soutenues depuis le 1er janvier 2017. Ils/elles ne pourront prendre leurs fonctions au musée que sur présentation de leur attestation de doctorat, ou le cas échéant, de leur pré-rapport de soutenance.

Les demandes de bourses doctorales et de contrats postdoctoraux doivent être établies suivant un formulaire à télécharger, durant la période de l’appel à candidatures.

Les formulaires de candidature peuvent être téléchargés en bas de cette page dans la rubrique Documents

Pour être enregistré, le dossier de candidature complet doit obligatoirement faire l’objet d’un double envoi avant le lundi 4 avril 2022 à minuit :

  • par voie électronique, à l’adresse suivante bourses@quaibranly.fr : il est demandé aux candidates et candidats de procéder au regroupement des différents documents du dossier de candidature en un seul fichier au format PDF, ne dépassant pas 5Mo. Le fichier devra être nommé sur le modèle suivant : NOM_candidatureDOC_2022.pdf ou NOM_candidaturePOST-DOC_2022.pdf
  • par courrier postal (avec mention ‘Candidature Bourse doctorale/contrat postdoctoral’ portée sur l’enveloppe), avec le formulaire de candidature daté et signé, à l’adresse suivante : 

Département de la recherche et de l’enseignement

Musée du quai Branly - Jacques Chirac

222, rue de l’Université

75343 Paris Cedex 07

La liste de l’ensemble des candidates et candidats admis à concourir sera publiée sur le site web du musée le 11 avril 2022. Les candidates et candidates aux contrats postdoctoraux sélectionnés pour l’audition seront contactés début juin 2022 pour une audition.

>> Page de l'appel sur le site du musée

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11.04.2022

Appel à contributions pour la revue "Matériaux pour l’histoire de notre temps"

La revue Matériaux pour l’histoire de notre temps (La contemporaine, Nanterre) propose un appel à contributions sur le thème « L’histoire des conflits contemporains par l’objet, 20e et 21e siècles. 

>> Lire le texte de l'appel 

Les propositions résumées en 2500 signes, en français ou en anglais, espaces compris sont à envoyer aux coordinateurs du dossier, Alexandre Sumpf (asumpf@hotmail.com), Julien Gueslin (julien.gueslin@lacontemporaine.fr) et Anne Joly (anne.joly@lacontemporaine.fr) avant le 9 mai 2022. Elles comporteront un titre et une présentation des sources envisagées.

Les propositions retenues donneront lieu à des articles de 25 000 signes, espaces compris en français ou en anglais, [pour les axes 1 & 2] et de 5 à 10 000 signes [pour l’axe 3], à remettre le 30 novembre 2022. Ils seront soumis à l’expertise du comité de lecture de la revue.

La revue Matériaux pour l’histoire de notre temps, publiée par l’Association des Amis de La contemporaine, lance un appel à contribution sur le thème de « l’histoire des conflits contemporains par l’objet » (XXe et XXIe siècles).

L’objet, entendu ici comme artefact - qu’il soit singulier ou produit en série – suscite un intérêt croissant en histoire contemporaine [cf. depuis Audoin-Rouzeau, Singaravélou (2019), Schechter (2019), etc.]. L’ambition de ce dossier est de réunir les réflexions d’une part sur les enjeux scientifiques et épistémologiques de travaux appréhendant l’objet comme source à part entière – et non seulement comme l’illustration d’un développement historique – et d’autre part sur les différentes opérations de collecte, traitement, conservation et mise à disposition ; les actions de valorisation à des fins de médiation culturelle et pédagogique menées souvent conjointement par les chercheurs et les institutions patrimoniales.

L’objet, plus encore que d’autres sources, se prête à un rapprochement méthodologique fructueux des disciplines et les frontières entre approches ethnologiques, anthropologiques, sociologiques ou d’historien.ne.s spécialistes d’autres époques tendent à s’estomper dans le domaine. La contemporaine souhaite soumettre quelques-uns des objets de ses collections à l’analyse de différents représentants de ces disciplines afin de confronter et enrichir les approches méthodologiques.

NB : les photographies et cartes postales n’entrent pas dans le périmètre de l’appel.

L’appel comprend trois sous-axes :

1.     Le dossier proposera d’aborder l’objet comme source pour la recherche sur l’histoire des conflits contemporains : comment l’appréhender ? De quels gestes et de quels usages s’accompagne-t-il ? Quels espaces historiques la production et les échanges d’objets définissent-ils ? Quels sens et quelles émotions l’objet engage-t-il dans l’analyse historique ? Quel rôle joue l’objet dans les processus mémoriels ? Comment l’objet définit-il la façon d’écrire l’histoire des guerres et conflits : histoire de leur quotidien ; histoire matérielle ; histoire des pratiques politiques, sociales ou culturelles ; histoire de la propagande ; de l’exil, etc.

2.     Les contributions abordant les « aspects métier » de la collecte, de la conservation, de la description et de la valorisation des objets dans les institutions patrimoniales : bibliothèques, musées et centres d’archives du contemporain seront également favorablement accueillies. Comment organise-t-on une collecte d’objets (notamment « à chaud » pour documenter un conflit en cours) ? Comment s’articule-t-elle aux collectes d’autres types de documents (archives, photographies, etc.) d’un établissement documentaire ? Comment prépare-t-on et décrit-on un objet pour qu’il devienne une archive ? Comment mettre en valeur la matérialité de l’objet à l’époque de la culture numérique ? Y-a-t-il des objets non identifiés ? Quels sont les usages possibles de l’objet dans le domaine pédagogique/ de médiation culturelle ? On pourra également s’interroger sur la dimension symbolique des objets, représentatifs d’un événement singulier et fabriqués parfois après coup : de « faux vrais objets ».

Les contributions sur les objets provenant d’archives de la recherche, c’est-à-dire collectés par les chercheur.euse.s dans le cadre de leur travail, puis éventuellement déposés dans des établissements patrimoniaux seront également considérées.

3.     Le musée de La contemporaine conserve une collection d’objets : artisanat de tranchée, textile, vaisselle, insignes, etc. Plusieurs fonds d’archives de l’établissement comportent également des objets (fonds de la Cimade, de l’ADIR, de Défense de la France par exemple). Pour cet axe du dossier, les contributions de contemporanéistes et de spécialistes d’autres disciplines et époques historiques (préhistorien.ne.s, médiévistes, ethnologues, sociologues, anthropologues…) pourront s’appuyer sur ces collections de l’établissement, auxquelles La contemporaine donnera accès. Les confrontations disciplinaires pourront nourrir une réflexion méthodologique sur l’objet comme source pour l’histoire des conflits contemporains.

Calendrier et consignes

Les propositions résumées en 2500 signes, en français ou en anglais, espaces compris sont à envoyer aux coordinateurs du dossier, Alexandre Sumpf (asumpf@hotmail.com), Julien Gueslin (julien.gueslin@lacontemporaine.fr) et Anne Joly (anne.joly@lacontemporaine.fr) avant le 9 mai 2022. Elles comporteront un titre et une présentation des sources envisagées.

Les propositions retenues donneront lieu à des articles de 25 000 signes, espaces compris en français ou en anglais, [pour les axes 1 & 2] et de 5 à 10 000 signes [pour l’axe 3], à remettre le 30 novembre 2022. Ils seront soumis à l’expertise du comité de lecture de la revue.

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12.04.2022

Appel à candidatures - Chercheur(e)s associé(e)s et bourses de recherche de l’INA 2022

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

-             l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA

-             l’attribution de bourses de recherche

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 12 juin 2022 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2022.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

Les conditions d’attribution des statuts, les obligations des bénéficiaires, les fonds signalés à l’attention des candidat(e)s et les modalités de dépôt des candidatures sont précisés dans le règlement à télécharger ici.

Depuis la création de l’INA thèque en 1998, l’INA encourage le développement de travaux scientifiques menés à partir de ses fonds et des outils d’analyse qu’il développe. Pour accompagner l’émergence de recherches innovantes, l’INA propose  deux dispositifs de soutien à la recherche :

-             l’octroi d’un statut de chercheur(e) associé(e) à l’INA

-             l’attribution de bourses de recherche

 

Quelles recherches sont concernées ?

L’INA soutient des projets de recherche en cours, qui s’appuient au moins en partie sur ses collections ou sur les outils d’analyse de l’audiovisuel qu’il développe.

L’INA souhaite tout particulièrement soutenir des projets de recherche :

-        proposant une méthodologie originale, ou présentant un caractère exploratoire et expérimental, notamment par le recours à des outils de fouille d’images et de données ;

-        et/ou mettant en évidence l’apport de l’analyse des médias audiovisuels pour éclairer le débat public.  

Les bourses visent à soutenir les recherches sur des collections ayant récemment rejoint les fonds de l’INA, moins connues du public ou sous-exploitées, telles que les collections radio, web, les chaînes d’information en continu, ou encore certains fonds d’archives écrites. Une liste indicative est proposée dans le règlement.

En outre, l’une des deux bourses de recherche, intitulée  « Bourse Louise-Merzeau », est  attribuée à un(e) lauréat(e) proposant un projet de recherche particulièrement pionnier dans le domaine des Humanités Numériques ou portant sur les collections du dépôt légal du web.

 

Qui est éligible ?

Cet appel entend proposer un soutien à des doctorant(e)s et à des chercheur(e)s en début de carrière. Toutes les conditions d’éligibilité sont détaillées dans le règlement.

 

À quoi correspond le statut proposé ?

L’Institut offre aux chercheur(e)s sélectionné(e)s un accueil privilégié, assorti de diverses modalités de soutien :

·        un accompagnement personnalisé à la recherche par un(e) interlocuteur(trice) dédié(e),

·        un accès facilité aux outils de fouille de données INA,

·        une mise en réseau des chercheur(e)s et la possibilité d’échanger autour de leurs problématiques, questions de méthodes et résultats au sein d’un séminaire INA,

·        et un accompagnement à la valorisation des travaux des lauréat(e)s, dans le cadre d’événements ou de publications.

Les lauréat(e)s des deux bourses bénéficient, en plus, d’un soutien financier à la recherche, d’un montant de 5000 €.

 

Calendrier

Les dossiers de candidatures devront être envoyés avant le 12 juin 2022 sous forme électronique.

Les travaux des lauréats débuteront le 1er octobre 2022.

Le statut de chercheur(e) associé(e) est attribué pour un an, il est renouvelable sous condition.

 

Ces dispositifs sont complémentaires des prix de l’INAthèque créés en 1997, et ajoutent un volet à la politique scientifique de l’Institut.

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30.06.2022

Appel à communications [prolongé] - Colloque Nomad's Lands

Le Laboratoire Junior Nomad’s lands : économies, sociétés et matérialités des nomades organise son colloque final, portant sur l’étude des sociétés nomades à travers le monde, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours. Il propose un cadre de réflexion commun et transdisciplinaire propice au développement de nouvelles approches pour analyser les nomades, leurs sociétés, leurs cultures (matérielles ou immatérielles), leurs territoires et les rapports qu’ils entretiennent avec ces derniers. Ce colloque repose sur trois axes de réflexions complémentaires dans lesquels les interventions pourront s’insérer :

1) Connaissance et gestion des environnements par les nomades. Comment les sociétés nomades interagissent-elles avec leur(s) environnement(s) ? Quelle est l’influence de facteurs environnementaux sur ces sociétés ? Comment les activités nomades transforment-elles les environnements ? Quelles connaissances, quelles perceptions les nomades ont-ils de leur milieu et comment cela influe-t-il sur leur gestion de ressources parfois contraintes ? Dans quelle mesure ces modalités de gestion se transmettentelles au cours du temps et s’adaptent-elles aux changements environnementaux ?

2) Unité et diversité des cultures matérielles. Peut-on définir des cultures matérielles de la mobilité et du nomadisme ? Quels traits communs retrouve-t-on d’un lieu à un autre et d’une époque à une autre ? Quelles sont leurs divergences ? Qu’emporte-t-on avec soi et, à l’inverse, que laisse-t-on derrière soi ? Que fabrique-t-on à nouveau ? Qu’en reste-t-il dans le temps ? Et quels sont nos outils et/ou nos méthodes pour appréhender la matérialité de cultures qui laissent peu de traces ?

3) Relations entre nomades et sédentaires. Comment envisager les relations des sociétés nomades entre elles ainsi qu’avec les sociétés sédentaires ? Quelles sont les modalités de leur insertion dans les réseaux socio-économiques ou politiques locaux, régionaux, nationaux, macro-régionaux et/ou globaux, qu’ils soient nomades ou sédentaires ? Les contacts et échanges sont-ils à sens unique ? Constate-t-on des transferts culturels ?

L’appel à communication est ouvert aux chercheuses et chercheurs dont les travaux abordent les nomades, leurs sociétés, leurs économies et leurs territoires. Les communications dureront 20 minutes et seront suivies de 10 minutes d’échanges. Les propositions de communication en français ou en anglais sont prolongées jusqu'au 30 juin 2022 à l’adresse nomads@mom.fr.

Instructions pour les résumés

Les propositions comporteront un titre (255 caractères maximum, espaces compris), un résumé de la communication (2000 caractères maximum, espaces compris), des mots-clefs (5 maximum) et éventuellement des références bibliographiques (5 maximum). L’acceptation des propositions sera notifiée au mois de juillet.

Comité d’organisation Nomad’s Lands :

Ninon Blond, Maîtresse de conférences en géographie, ENS Lyon, EVS, chercheuse associée Archéorient.

Marie Bourgeois, Doctorante en archéologie, Lyon 2, HISOMA.

Quentin Cécillon, Doctorant en égyptologie, Lyon 2, HISOMA.

Maël Crépy, Membre scientifique IFAO, géographe, chercheur associé Archéorient.

Isabelle Goncalves, Doctorante en égyptologie, Lyon 2, HISOMA.

Valentin Lafont, Doctorant en archéologie, Lyon 2, Archéorient.

Julie Marchand, Docteur en archéologie, chercheuse associée HISOMA, CEFREPA

Contact et informations sur le laboratoire junior :

nomads@mom.fr

https://www.mom.fr/recherche-et-formation/axes-strategiques/labos-junior...

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25.07.2022

Appel à projets 2022 - Accueil de chercheurs au BnF DataLab

La BnF et son partenaire Huma-Num lancent leur deuxième appel à projet DataLab.

La BnF et l'Infrastructure de Recherche Huma-Num lancent un appel à projets pour accueillir des équipes de recherche, afin d’accroître la connaissance mais aussi les possibilités d’analyse et de traitement de ses collections numériques. Les projets proposés devront faire appel à des méthodes et outils de traitement numérique.

A destination des chercheurs qui souhaitent travailler sur les collections numériques de la BnF (collections numérisées ou nativement numériques), cet appel à projet propose, sur une durée d'un an, un accueil au sein du BnF DataLab, un accompagnement scientifique et technique ainsi qu'un financement pouvant aller jusqu'à 15 000€.

L’objectif de l'appel est de permettre à des équipes de recherche de proposer des projets susceptibles d’être accueillis dans le BnF DataLab, qu’ils soient nouveaux ou déjà en cours, avec un financement et un accompagnement spécifique. De fait, la présence des chercheurs au sein du BnF DataLab doit encourager leur participation à la vie scientifique du BnF DataLab.

Cinq sujets sont proposés mais les candidats peuvent également proposer spontanément leurs propres sujets de recherche, s’ils entrent dans le cadre du BnF DataLab.

Les dossiers doivent être reçus par voie électronique au plus tard le 30 septembre 2022 (17h), délai et heure de rigueur.

Retrouvez l'appel détaillé et les modalités de candidatures sur cette page : https://bnf.hypotheses.org/13545

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20.12.2022

Appel à communication : "Enrichir les collections : l’Occupation à l'œuvre à la Bibliothèque nationale (1939-1946)"

 

Journée d’étude de clôture du projet de recherche ARC-BN2GM (La Bibliothèque nationale sous l’Occupation, des sources pour l’histoire du livre et des collections entre 1940 et 1946)

RÉSUMÉ

La Bibliothèque nationale de France organise une journée d’étude consacrée aux collections entrées entre 1940 et 1946. Cette journée vise à construire un dialogue entre les travaux et recherches entrepris par la Bibliothèque nationale de France sur son histoire et ses collections durant cette période et des expériences ou des projets scientifiques menés sur d’autres bibliothèques (en France ou à l’étranger).

ANNONCE

Argumentaire

Dans le cadre de son plan quadriennal de recherche 2020-2023, la Bibliothèque nationale de France a entrepris un programme de recherche intitulé “La Bibliothèque nationale sous l’Occupation : des sources pour l’histoire du livre et des collections entre 1940 et 1946” (acronyme : ARC-BN2GM) qui s’est donné pour but la description et l’étude d’archives relatives au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de 1940 à 1946. Les objectifs visaient notamment à comprendre comment la réorganisation administrative de la Bibliothèque nationale pendant l’Occupation  a contribué à la constitution de collections spécifiques et à la mise en œuvre à la Bibliothèque de la Révolution nationale.

Parallèlement, la Bibliothèque a engagé depuis plusieurs années un programme massif de numérisation des registres d’entrée de ses collections afin de pouvoir en étudier les provenances et les processus mis en œuvre.

Dans ce contexte, la Bibliothèque nationale de France organise une journée d’étude consacrée aux collections entrées entre 1940 et 1946.

Cette journée vise à construire un dialogue entre les travaux et recherches entrepris par la Bibliothèque nationale de France sur son histoire et ses collections durant cette période et des expériences ou des projets scientifiques menées sur d’autres bibliothèques (en France ou à l’étranger). 

Dans ce cadre plusieurs thématiques sont susceptibles d’être abordées :

Axe 1 : Les entrées dans les collections : nature, provenance et protagonistes

Les différentes entrées sous l’Occupation posent la question de leur nature et de leur provenance dans une période où la Bibliothèque est un rouage important de la politique nationale du régime de Vichy. Les bouleversements consécutifs à la guerre ont des répercussions sur les livres, manuscrits et archives des personnes privées et morales persécutées, dissoutes ou proscrites par le régime de Vichy et les Nazis.

Est-il possible de quantifier les entrées en fonction de leur nature ? Les modes d’accroissement sont en effet pluriels : dépôt légal (réformés par les lois des 17 septembre 1941 et 21 juin 1943), échanges internationaux, dépôts (procédure d’« asile » notamment), spoliations1, dons et achats avec les incertitudes de provenance que peuvent soulever ces deux derniers modes d’entrées dans une telle période. Dans quelle mesure le contexte et ses impératifs politiques ont-ils pu favoriser certains modes d’entrées ?

Quelles sont les motivations portées par les acteurs en charge de l’accroissement des collections, professionnels des bibliothèques ou personnel d’occasion nommé dans ce contexte ? S’agit-il de protéger un patrimoine menacé, de valoriser une idéologie en particulier, de viser à l’enrichissement de la collection en profitant des circonstances ? Les motivations diffèrent en fonction des acteurs mais sont aussi susceptibles d’évoluer et de se superposer en fonction des parcours des uns et des autres.

Après l’Occupation, comment les victimes de spoliation peuvent-elles faire entendre leur voix ? Y parviennent-elles ? À quelles difficultés font-elles face ?

Axe 2 : Valorisation et utilisation des entrées

Lorsque des livres, des manuscrits ou des objets entrent à la Bibliothèque, ils sont signalés, décrits, catalogués. Ils peuvent être reconditionnés ou restaurés. Ils peuvent enfin faire l’objet de travaux de valorisation à travers des publications ou des expositions. Y a-t-il des pratiques d’appropriation ou de mise à disposition propres à cette période pour des raisons matérielles ou idéologiques ?

Axe 3 : « L’étude des provenances des collections »

Un des enjeux actuels des bibliothèques concerne l’étude des provenances de leurs collections. Ce travail est d’autant plus complexe qu’en dehors de collections spécialisées ou des pièces uniques, elles conservent des collections souvent composées d’exemplaires multiples (imprimés) et dont les entrées peuvent s’effectuer de façon variée et souvent en masse, notamment pour les bibliothèques attributaires du dépôt légal.

Comment les registres d’entrée peuvent-ils constituer un outil pour l’étude des collections et de leurs évolutions ? Peut-on définir une méthodologie de travail à travers l’étude de cas particuliers ? Peut-on définir des corpus supra-« institutionnels » susceptibles d’être étudiés en réseau, par exemple en fonction de critères spécifiques ? Quelles difficultés ces recherches soulèvent-elles ?

Modalités de soumission

Cette journée d’étude aura lieu en présentiel à la Bibliothèque nationale de France le 25 mai 2023 dans le petit auditorium sur le site François-Mitterrand (Paris) avec des moyens techniques qui permettront une diffusion en distanciel.

Les propositions de communication prendront la forme d’un résumé de 400 mots maximum et seront accompagnées d’une notice bio-bibliographique.

Elles sont à envoyer aux adresses des organisatrices de la journée d’étude : Anne Leblay-Kinoshita et Anaelle Lahaeye à anne.leblay-kinoshita@bnf.fr et anaelle.lahaeye@bnf.fr

avant le 15 janvier 2023.

Le comité scientifique informera les participants en février 2023.

Comité scientifique

  • Anne Leblay-Kinoshita, cheffe de la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives (Bibliothèque nationale de France, BnF)
  • Éve Netchine, directrice du département des Cartes et plans, Bibliothèque nationale de France (BnF)
  • Anaelle Lahaeye, assistante de recherche à la mission pour la gestion de la production documentaire et des archives, Bibliothèque nationale de France (BnF)
  • Yann Potin, maître de conférences associé à l’université Paris Nord (Histoire du droit) et chargé d’études documentaires au pôle Culture, département Éducation, culture, Affaires sociales des Archives nationales de France
  • Juliette Robain, responsable des imprimés anciens et estampes anciennes, département de la bibliothèque et de la documentation, Institut national d’histoire de l’art (INHA)
  • Juliette Trey, directrice adjointe du département des études et de la recherche (INHA)
  • Isabelle Rouge-Ducos, Conservateur en chef, chercheuse à la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture, France)
  • Sébastien Chauffour, conservateur en chef, responsable des fonds de la récupération artistiques et des archives de l’occupation française en Allemagne et en Autriche entre 1945 et 1955 (ministère de l’Europe et des affaires étrangères, France

Retrouvez l'appel à communication sur Calenda : https://calenda.org/1033849